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Rêve de Jade (Préface)


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Dans la tête de l’artiste , d’abord il y a 2 façons de décrire un arbre :
1- par le dessin d’imitation comme on l’apprend dans les écoles de dessin européennes
2- par le sentiment que son approche et sa contemplation vous suggèrent comme les Orientaux .
Henri Matisse, La naissance de l’arbre, juin 1943.

Dessiner l’arbre, c’est le raconter, c’est le sauver : mais combien de façons de le raconter ? Les artistes, d’ici et là-bas, possèdent en partage la nature et en héritage les mythes, les récits et l’histoire et donnent à voir comment ils inventent le paysage.

Pour toute la tradition occidentale, de la genèse au siècle des lumières, la nature est à la disposition de l’homme : il doit la maîtriser et se l’approprier. Elle n’est que peu présente en tant que telle dans l’iconographie classique. Au mieux elle sert de fond, pour donner une note d’ambiance comme on dirait aujourd’hui. Diderot dans un souci de rationalité propose d’en diviser la représentation en deux caté-gories : « l’héroïque et la champêtre (ou pastorale) ». Le style héroïque, de mémoire, comprend tout ce que l’art et la nature présentent aux yeux de plus grand et de plus majestueux. Les peintres y admettent des temples, des sépultures antiques, des maisons de plaisance d’une architecture superbe, etc. Au contraire, le style champêtre représente une nature toute simple, sans artifices, dans « une négligence qui lui sied souvent mieux que les embellissements de l’art ». La première forme d’appropriation est pour ses constructions et ses « machines » spectaculaires, la seconde pour ses ébats et ses rêveries avec les bergers et les troupeaux.

En Chine, l’art du paysage s’est développé à partir du troisième siècle. Epoque sombre de son histoire, comme le note Nicole Nicolas-Vandier , qui voit l’affaissement progressif de quatre siècles d’ordre confucéen, et la première fragmentation de l’empire sous l’effet de la poussée des barbares du nord. Le courant taoïste, qui s’était déjà manifesté lors de la révolte des Turbans jaunes, déborde les élites et, sans rejeter totalement Confucius, met l’accent sur la recherche métaphysique, favorisant la spontanéité, la vision intérieure et l’intuition.
Paul Demiéville montre bien comment la montagne (shan) devient alors le lieu privilégié pour l’expression des émotions philosophiques et esthétiques. Elle permet de s’évader d’un monde troublé où l’idéal confucianiste n’est plus réalisable. Le caractère xian « immortel » est formé d’un homme à gauche l’homme et de la montagne à droite. Le vent, assimilé au Souffle, est promu au rang de médiateur et sert à illustrer les rapports philosophiques entre l’homme (le monde humain), la terre (le monde de la nature) et le ciel (le monde du Tao). L’eau (shui) reste associée à l’idée d’intelligence, de mobilité, de culture. On lit déjà dans Les Entretiens de Confucius (Lunyu, VI, 21) : « L’intelligence prend plaisir à l’eau, mais la bienfaisance à la montagne ; car l’intelligence est mobile, mais la bienfaisance est calme. L’intelligence fait vivre content ; la bienfaisance fait vivre longtemps. » Les deux éléments sont en tout état de cause complémentaires et indissociables.

Shanshui (mot à mot montagne-eau) commence à être employé au sens technique de « paysage » pendant la période des Six dynasties ( IVe-VIe siècles ) L’apparition de ce terme est contemporaine d’une approche nouvelle qui consiste à trouver la montagne belle en soi et non plus seulement comme lieu inquiétant où vivent les bêtes sauvages, lieu de culte, ou plus prosaïquement simple réservoir à bois de construction ou mines de sel. L’émergence du concept de beau apparaît de son côté dans un poème de Yuan Shansong (401) : « .. faire l’éloge de la beauté du paysage… plus je me familiarisais avec ce paysage, plus je le trouvais beau. » Le poète Xie Lingyun (385-433), en voyage sur une montagne du Zhejiang, ajoute au sentiment du beau, la recherche de la communion avec le cosmos, avec la nature : « C’est pour mieux observer sans relâche la Voie… [être] en paix dans l’ordre naturel des choses…. »

Dans le domaine minéral, le jade (yu) est depuis le néolithique, à la fois matériau, objet et image de l’Univers. Aux yeux des lettrés, il entretient une relation particulière avec la notion de paysage. À la fois Lieu-Saint, Ciel, Terre et Univers, il évoque les correspondances entre le microcosme et le macrocosme et procède de tous les domaines de la civilisation chinoise, de l’art, de la philosophie et des spéculations religieuses. Comme il est écrit dans les Mémoires sur les Rites, Liji : « Le jade est comme un symbole de vertu pour l’homme parfait ». En projetant sur le jade autant de valeurs, les lettrés lui confèrent une place unique dans le monde chinois.

Le modèle initial des paysages en jade apparaît pendant la dynastie des Song (960-1276). Le milieu des lettrés est désormais régi par des règles précises et péremptoires, qu’il s’agisse de l’installation de leur « ermitage », de leur cabinet de travail, de leur bibliothèque, ou du choix des peintures et des « outils » indispensables à l’activité artistique ou littéraire (encre, pinceaux, brûle-parfum…), ou encore de l’aménagement des jardins. On trouve des paysages gravés sur les paravents en jade mais ils sont alors considérés comme de simples objets décoratifs et n’apparaissent pas encore comme indispensables à l’environnement immédiat du lettré. Les jades-paysagers sont encore peu répandus et sont aussi appréciés en raison de leur rareté et de leur coût.
Les lettrés de la dynastie Qing (1644-1911) s’intéressent à la capacité du jade à représenter la nature à la manière des peintures de paysages sur la soie ou le papier. La production des jades-paysagers et les jades-montagnes (yushan) se développe pendant le règne de Qianlong. L’engouement des lettrés est immédiat. Pour eux, les jades-paysagers l’emportent rapidement sur toutes les autres modèles. Ils deviennent un élément essentiel de l’activité intellectuelle et artistique, gagnant peu à peu les autres couches de la société, principalement à partir de 1760, après l’annexion du Xinjiang qui amène une quantité suffisante de pierre sur le marché. Les recherches sur le jade atteignent leur apogée. S’instaure alors une véritable « culture du jade », partagée par trois principaux groupes sociaux avec toutefois des écarts sensibles de perception. Le plus significatif et le plus visible, est représenté par l’empereur Qianlong, les grands collectionneurs, et dans une moindre mesure, les riches commerçants. Le deuxième groupe comprend les fabricants de pièces de jade répartis dans les lieux de production historiques – Pékin, Suzhou et Yangzhou -, et dans la province du Xinjiang. Plus difficile à cerner, le troisième et dernier groupe est constitué par les lettrés, notamment ceux de Suzhou et de Yangzhou qui essaient de donner un sens aux jades-paysagers en les rapprochant de leurs recherches sur l’esthétique des jardins et du paysage.
À chacun des groupes correspond naturellement une approche spécifique du jade, mais ce sont les appréciations des lettrés qui créent les conditions de l’intention de la représentation paysagère et nous invitent ensuite à la déchiffrer par le prisme des symboles, et également de façon intuitive. L’évolution de la conception paysagère se construit principalement à partir des œuvres littéraires inspirées par les jades-montagnes. La glose concerne le jeu des transformations et des co-résonances, la variation des thèmes, et l’analyse des relations entre la forme et le contenu, le signifiant et le signifié. Le contenu peut s’exprimer dans des formes qui varient comme les éléments constitutifs d’un langage, selon les moments et les milieux.

Cet essai de Roland Lin Chih-Hung me paraît caractéristique d’une démarche qui consiste à s’appuyer sur des dénominations déjà attestées dans la littérature chinoise, pour identifier les ajustements possibles avec les concepts proposés par Augustin Berque et la nouvelle école paysagère. Ces derniers ne sont pas d’un maniement très aisés et l’auteur n’en a plus que de mérite. Roland Lin Chih-Hung nous permet en outre, et ce n’est pas le moindre de son intérêt, de voir au travers de son regard, les plus belles pièces de la collection de jades de Yeh Bor-wen, elle-même magnifique témoignage de la puissance et de la richesse de la Chine pendant l’ère Qianlong.

Flora Blanchon

Rêve de jade : Les jades paysagers de l’ère Qianlong

couv reve de jadeRoland LIN CHIH HUNG

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Résumé

D’une manifestation fulgurante de yang-le ciel, naquit un jour Yu-le jade. Il s’enfonça dans les profondeurs de yin-la terre, se nicha dans l’antre du bienfaisant dragon jaune où régnaient les ascendants du Souverain Yu-le-grand. Yu-le jade s’imprégna de la semence et des veines du dragon pour offrir aux hommes la plus précieuse des pierres, parangon de vertu, de douceur, de droiture, de courage, d’éclat, et de beauté. Aucun qualificatif n’est assez fort pour le nommer : il est parfait, impérial et immortel.

L’empereur Qianlong l’aime. Sa quête commence dans les profondeurs des sites néolithiques et se poursuit jusques dans le lointain Hindoustan. Il se l’approprie pour gagner un peu de ses mérites, provoque la fusion avec le millénaire shanshui-peinture de paysage pour inventer les yushan ou JADES-PAYSAGERS DE L’ERE QIANLONG. A Taïwan, Ye Bor-wen les collectionne et Roland Lin Chih-hung les installe, entre nature et paysage, dans l’esthétique contemporaine chinoise et occidentale.

Table des matières :

Préface de Flora Blanchon
Avant propos de Yeh Bor-wen
– en français
– en chinois
Introduction de Roland Lin Chih-Hung
Première partie : Les jades de l’ère Qianlon
Intro (définition du jade)
Chapitre 1 : Le travail du jade pendant l’ère Qianlong
Chapitre 2 : Les ateliers du jade en Chine
Chapitre 3 : La ateliers du jade de l’Hindoustan

Deuxième partie : Les jades-paysagers
Intro
Chapitre 4 : Artialisation et paysages
Chapitre 5 : La conceptualisation du paysage et des jades-paysagers
Chapitre 6 : Les jades-paysagers de la collection Yeh Bor-wen
Conclusion

 

Le Nouvel Age de Confucius

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Résumé

Le confucianisme a traversé deux millénaires d’une histoire qui lui fit souvent violence. Résistant aux pressions du Premier empereur de Chine, à la rivalité taoïste, à l’invasion du bouddhisme, au positivisme occidental et, naguère, au maoïsme virulent des Gardes rouges, le confucianisme a prospéré malgré tout dans la diaspora et dans d’autres pays asiatiques. Il s’est, notamment, confortablement installé en Corée où il structure en profondeur l’ensemble des relations sociales du pays. Aujourd’hui, on assiste à une véritable réhabilitation de cette école de sagesse prônant le respect des rites et un sens moral strict. Les autorités chinoises viennent d’entamer l’élaboration d’un nouveau canon confucéen pour donner du sens à une société à la fois éblouie par le développement économique et tentée pas des religiosités diverses. En Corée du Sud, le confucianisme, questionné par les évolutions économiques et morales, répond par des recherches universitaires visant à confirmer sa pertinence pour les temps modernes. On mesure mieux les enjeux politiques, intellectuels et spirituels de l’étude renouvelée du confucianisme qui aborde ainsi un nouvel âge de son développement.

Table des matières :

Le nouveau confucianisme contemporain en Chine et en Corée du sud Contemporary Neoconfucianism in China and South Korea

Couverture : Confucius pèlerin : œuvre originale de YE Xin

INTRODUCTION
Flora Blanchon, Université Paris-Sorbonne

Chapitre 1 : Pourquoi un retour ?
Why a come-back ?

Compilation et étude du ‘corpus scripturaire du confucianisme, ruzang’.
Présentation du programme de l’Université de Pékin,
suivi du texte en Chinois.
Compilation et Étude du corpus scrituaire
Study of the ‘Confucianist Corpus, Ruzang’.
Presentation of the Peking University’s Program
Tang Yijié, Université nationale de Pékin, Beida

État, questions et perspectives des recherches sur le confucianisme
dans la Chine contemporaine,
suivi du texte en Chinois
Studies on Confucianism in Today’s China : Past, Present and Trends.
LI Zhonghua, Université nationale de Pékin, Beida

L’Institut de Philosophie et de culture confucéennes à l’Académie
des Études Extrême-orientales de l’Université Sungkyunkwan
The Institute of Confucius Philosophy and Culture Academy of East Asian Studies in Sungkyunkwan University
Rang-Ri Park-Barjot, Université Paris-Sorbonne

Chapitre 2 : Une religion pour les sociétés ?
A Religion for Social Structures

Lettre qui révèle et Lettre révélée.
La glose confucianiste aux antipodes de l’herméneutique biblique
Revealing Script vs Revealed Script (Confucianist vs Biblical Exegesis)
Léon Vandermeersch, EPHE

Un détournement social de la religion : le ritualisme confucéen
Social Diversion of Religion : The Confucian Ritualism
Léon Vandermeersch, EPHE

Confucius and Heaven : Preliminary Considerations for a Religious
Interpretation of the Lunyu.
Confucius et le Ciel : considérations préliminaires
pour une interprétation religieuse du Lunyu
June W. Seo, Université Sungkyunkwan

Dohak in Korean Confucianism
L’École du Dao (Dohak) dans le confucianisme coréen
Suk-won Oh, Université Sungkyunkwan

Chapitre 3 : Les pratiques religieuses dans la tradition
Religious Practices in the Tradition

L’évolution du shidian, le ‘culte’ de Confucius.
Shidian’s Evolution : Confucianist Rituals
Toshihiko Yazawa, University Saitama

Y a-t-il des livres saints dans le confucianisme ? »
Are there holy books in Confucianism ?
Ivan P. Kamenarović, Université Paris-Sorbonne

La Présentation de Confucius comme shengren ‘homme saint’
dans le Fayan de Yang Xiong ».
Confucius as a “saint” (shengren) in the Fayan of Yang Xiong (53 BC. –18AD.)
Béatrice L’Haridon, Doctorante Inalco

L’orthodoxie néo-confucéenne coréenne
de la première moitié de Choson (XIVe- XVIe siècles)
et les interrogations de type religieux : le cas de Yulgok, Yi I (1536-1584)
Korean Neo-Confucean Orthodoxy
in the first half of de Choson (XIVe-XVIe Centuries)
and Religious Interrogations : the Case of Yulgok, Yi I (1536-1584) ».
Isabelle Sancho, Doctorante Inalco

Confucius au cœur des polémiques sur la scène européenne
au tournant des XVIIe et XVIIIe siècles .
Polemics on Confucius in Europe
round the XVIIth and XVIIIth Centuries
Isabelle Landry-Deron, EHESS

Chapitre 4 : Les chocs de la modernité
The Impact of Modernity

Les mutations de la religion confucianiste (1898-1937) ».
The Transformations of Confucian Religion, 1898 –1937.
Vincent Goossaert, CNRS-EPHE

Chen Huanzhang (1881-1933) et l’invention d’une religion
confucianiste au début de l’époque républicaine ».
Chen Huanzhang (1881-1933) and the Promotion of a Confucian Religion
at the beginning of the Republican Era.
Nicolas Zufferey, Faculté des Lettres de Genève

Chen Huanzhang et l’invention d’une pensée économique confucéenne
Chen Huanzhang : Expanding a Confucian Economic Thought
Thierry Pairault, CNRS, EHESS

L’Éthique confucéenne et l’esprit du capitalisme :
l’exemple des cadres et dirigeants d’entreprises en Corée du Sud
The Confucean Ethics and the Spirit of Capitalism :
the Example of the Enterprises Managers and Leaders in South Korea
Rang-Ri Park-Barjot, Université Paris-Sorbonne
Tae-Sik Rhee, Université Soongsil

Feng Youlan : confucianismes et représentations religieux
Feng Youlan : Confucianisms and Religious Representations
Michel Masson, SJ.

Chapitre 5 : Le Confucianisme post-moderne
Post-modern Confucianism

Le destin du ‘religieux’ dans la pensée néo-confucéenne contemporaine.
The Use of the Word ‘Religion’ in the New Contemporary Confucianism.
Joël Thoraval, EHESS

Conscience du souci et angoisse religieuse
dans le nouveau confucianisme contemporain .
The ‘Sense of Concern’ and religious Anxiety
in Contemporary Chinese Neo-Confucianism
Anne Cheng, Inalco IUF

L’image traditionnelle des enseignants
dans la société coréenne contemporaine.
The traditional Image of the Teachers
in the Korean contemporary Society
Jung-In Kim, Doctorant à l’Université Paris-Sorbonne

Qufu, ville natale de Confucius, un ‘espace sacré’ face aux défis de la modernité
Qufu. Confucius‘s birthplace: “Sacred Space” vs modernity
Roland Lin Chih-Hung, Université Paris-Sorbonne, Consultant UNESCO
Jocelyne Fresnais-Vaudelle, Université de Lyon 3
Sylvie Guichard-Anguis, CNRS

La civilisation post-moderne et la religiosité du confucianisme ».
The Post-modern Civilization and the Religiousity of Confucianism
Young-Jin Choi, Université Sungkyunkwan

Crise et pérennité du modèle confucéen en Corée du sud :
vers la fin de la toute-puissance de l’homme et du père.
Crisis and Durability of the Confucian Pattern in South Korea :
towards the end of Man’s and Father’s Almighty ?
Soo-Bok Cheong, The NGO Times

Glossaire
Bibliographie
Table des illustrations
Table des matières

La question de l’art en Asie orientale

Couv question de l'art

 

Flora Blanchon, (dir.)
Préface de Marc-Mathieu Münch
 
ISBN : 978-2-84050-546-4
Date de publication : 17/03/2008
Format : 16 x 24 cm
Nombre de pages : 482

 

 

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Résumé du livre

Au XIXe siècle, la participation des artistes orientaux aux Salons européens a provoqué des interrogations sur le sens d’un terme comme « art » utilisé par les Occidentaux. Dans cette perspective, les Japonais – les premiers, à  notre avis – ont tenté une adaptation et traduit littéralement par « beaux arts », en créant ainsi une nouvelle nomenclature que les langues asiatiques allaient naturellement intégrer dans leurs catégories classificatoires.
Ce volume entend, en quelque sorte, inverser le débat pour essayer d’interroger la question de l’art en Asie. L’analyse des premiers traités d’esthétiques chinois et japonais, comme les traités indiens, religieux ou traditionnels, du Rigveda ou du Kamasutra, permet d’identifier quelques clés théoriques et pratiques. En outre, une série de questions permet de repérer des permanences dans la perception de l’oeuvre d’art en Asie, dans les conditions de sa réalisation sur les feuilles de soie ou de papier soigneusement enroulées et préservées à  l’abri des regards, dans sa destination et, au fil du temps, dans l’idée de collection et de commercialisation. De l’apprentissage par la copie des maîtres à  l’état d’extase due à  l’ivresse bachique, se dessine progressivement la figure de l’artiste qui peut être un peintre de commande ou un artisan de l’expression de la foi.

Enfin, en ces temps dits de mondialisation, dévoiler les résonances entre les productions contemporaines, qu’elles soient orientales et occidentales, est un exercice délicat auquel ce volume se risque avec des peintres vietnamiens, birmans, coréens, mongols et, bien s»r, de Chine et du Japon afin de souligner les interférences et les correspondances avec des artistes tels que Mark Tobey, André Masson et Henri Michaux.
Peu d’ouvrages ont abordé l’art asiatique avec ce souci d’en identifier l’enracinement profond et, en même temps, d’analyser des exemples concrets de ses manifestations.

TABLE DES MATIÈRES

Marc-Mathieu Münch, Département de littérature, Université de Metz. Préface .p 7

Introduction
Flora Blanchon.p. 13

Première partie : les concepts et les mots
François Chenet Du spirituel dans l’art selon les théories de l’expérience esthétique en Inde et en Occident.
About the Relation Between Art and Spiritual Experience According to the Western and Indian Theories of the Æsthetic Experience.
, Département de Philosophie, Université Paris-Sorbonne.p.23
Irma Piovano L’amour comme art : au-delà du Kāmasūtra
Love as Art, Beyond the Kāmasūtra
, CESMEO , Turin. p.61
Édith Parlier-Renault, L’art de la suggestion : sculpture et poésie en Inde
The Art of Suggestion : Sculpture and Poetry in India
  Département d’Histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne –
CREOP S.p. 83
Nicole Vandier-NicolasLa peinture chinoise : la collection John M. Crawford à Paris (janvier-février 1966) Chinese Paintings : John M. Crawford’s Collection in Paris (January and February 1966)
.p..115
Stephen J . Goldberg, Associate Professor, Department of Art History, Hamilton College Art and the Authority of Excellence in Traditional China L’art et l’autorité de l’excellence dans la Chine traditionnelle.p. 123
Michael Lucken, Département Langue et civilisation du Japon, Institut national des langues et civilisations orientale L’évolution du statut de l’oeuvre d’art au début du xxe siècle au Japon à travers les expositions et les sociétés d’art
The Evolution of the Status of Works of Art in early 20th Century Japan seen through the Exhibitions and Art Societies
s.p. 133
Deuxième partie : les pratiques
Flora Blanchon, Département d’Histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne – CREOPS. La commande royale et nobiliaire dans la Chine ancienne au travers des inscriptions Royal and Noble Patronage in Early China According to Inscriptions
  p.153
Vincent Lefèvre, conservateur, Musée des Arts asiatiques-Musée Guimet. Les femmes et la commande artistique au Tamil Nadu
Women and Patronage in Tamil Nadu
p.171
Muriel Peytavin-Nicolas, Département d’Histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne CREOPS pL’impact de la commande sur la pratique amateur dans la peinture chinoise  Patronage and its Impact on the Practice of the Scholar Amateur Artist in Chinese
Painting
p. 183
Ivan P . Kamenarović, Département d’Histoire de l’art, Université P aris-Sorbonne CREOPS Peinture lettrée et commercialisation: le tournant de la fin des Ming
The Painting of Literati and Commercialisation : the Twist at the End of the Ming Dynasty
..p 209
Éric Lefebvre, conservateur, Musée Cernuschi Collectionner pour transmettre : Ruan Yuan (1764-1849)
Collecting for Posterity : Ruan Yuan (1764-1849)
, Paris.p. 215
Christophe Marquet, Institut national des langues et civilisations orientales –École française d’Extrême-OrienLe rôle des « livres de peinture » (gafu) dans la transmission du savoir artistique au Japon à l’époque d’Edo The Role of Painting Handbooks (gafu) in the Transmission of Artistic Tradition in Edo
Period Japant.p.223
Uta Lauer, Département d’Histoire de l’art, Université de Stockholm.A Portrait of the Artist as a Poor Man -The Significance of Writing on a Banana Leaf Portrait de l’artiste en pauvre homme : la signification de l’écriture sur feuille de bananier
.p251
Laure Schwartz-Arenales, Université Nationale d’Ochanomizu (Tokyo) –Musée National de KyotoLe bois sacré du nirvâna. Essai d’interprétation d’un chef-d’oeuvre de la peinture japonaise de l’époque de HeianThe Sacred Wood of nirvâna. A New Reading of a Masterpiece of the Heian Period
.p.265
Jean-Marie Simonet, Institut des Hautes Études chinoises, Bruxelles. Libres propos sur l’écriture chinoise : le « concept concret »Musings upon Chinese writing : the « Concrete Concept »
p. 285

Léon Vandermeersch, directeur d’études à l’École pratique des Hautes Études Correspondant de l’InstitutL’écriture folle : facette chinoise de l’extase lettrée The Wild Cursive Script : the Chinese Literati’s Path to Ecstasy
.p.293
Isabelle Charleux, CNR S. Peut-on parler d’art mongol ? Icônes et monastères de Mongolie du xvie au début du xxe siècle May we Speak of Mongol Art ? Mongol Images and Monasteries from the 16th to the Early 20th Century
.p 303
Troisi ème partie : Coups et contrecoups
Yi Mijeong, Séoul, diplômée de l’Institut National du Patrimoine, Paris L’histoire de l’art en Corée au xxe siècle. Problématique et complexité de l’étude Korean History of Art in the 20th Century: the Complex Problematics of the Study
.p.333
Nadine André-Pallois, Département Asie du Sud-est, Institut des Langues et Civilisations Orientales..p.345 Le renouveau de la peinture à la laque au Vietnam : l’impact de la colonisation
Lacquer Painting Revival in Vietnam : the Role of Colonisation

Nicolas Idier, Département d’Histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne – CREOPS.Un peintre chinois provincial et marginal vu par Pierre Ryckmans A Marginal Chinese Provincial Painter in Focus – Seen by Pierre Ryckmans
p 357
Marie Laureillard, Département d’Histoire de l’art, Université Paris-Sorbonne – CREOPS  Touches japonaises sous le pinceau de Feng Zikai (1898-1975), artiste chinois The Japanese Touch under the Brush of Feng Zikai (1898-1975), a Chinese Artist
.369
Yin Ker« L’art fou », ou l’art moderne birman selon les illustrations de Bagyi Aung Soe(1924‑1990)« Mad Art », or Modern Burmese Art According to the Illustrations of Bagyi Aung Soe (1924-1990). p 387
Chang Ming Peng Impact de la peinture chinoise sur la peinture occidentale contemporaine : trois exemples marquants (Mark Tobey, André Masson, Henri Michaux) The Impact of Chinese Painting on Western Painters of the 20th Century: Three Significant Examples (Mark Tobey, André Masson, Henri Michaux) ,. p.405

La Fondation Flora Blanchon

 Objet et moyens

L’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres a récemment créé une fondation dédiée à la mémoire de la sinologue Flora Blanchon, disparue le 19 août 2012.
Dotée grâce à la générosité de Christian Blanchon, la fondation Flora Blanchon s’offre pour but, conformément à l’esprit qui animait Flora Blanchon, d’aider au développement des recherches portant sur l’Extrême-Orient (notamment la Chine et les pays voisins). Elle décerne un prix annuel destiné à favoriser des actions scientifiques de haut niveau (missions, fouilles, publications de travaux d’érudition ou de recherche). Elle distribue aussi des bourses à des doctorants ou bien des aides à de jeunes chercheurs conduits à voyager pour mener à bien leurs recherches, en vue d’encourager les échanges franco-chinois (ces échanges pouvant être étendus aux pays ressortissant de l’Union européenne).
Les dossiers de candidatures sont examinés par une commission de spécialistes composée exclusivement de membres et de correspondants de l’Académie. Cette commission établit un rapport de classement motivé des candidats qui est soumis à l’approbation du Conseil d’administration de la Fondation. C’est sur cette base qu’est désigné le lauréat du prix de l’année ainsi que les bénéficiaires de ses bourses et de ses aides.
La fondation Flora Blanchon peut recevoir des dons et legs

Conseil d’administration

 au titre de l’Académie

M. Michel Zink, Secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Président du Conseil d’administration

M. Franciscus Verellen, membre de l’Académie

M. Jean-Noël Robert, membre de l’Académie

M. Léon Vandermeercsh, correspondant de l’Académie

au titre du fondateur

M. Christian Blanchon, Fondateur, Président d’honneur du Conseil d’administration

M. David Blanchon, professeur, Université  Paris Ouest Nanterre

Mme Édith Parlier-Renault, Professeur, Université Paris Sorbonne

M. Antoine Gournay, Professeur, Université Paris Sorbonne

 

Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie

Nice 2015 theatre

du 12 novembre 2015 au 21 mars 2016

 

« Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie » propose un panorama inédit de cet art millénaire. Des spectaculaires costumes du théâtre indien aux kimonos et masques raffinés de nô japonais, en passant par les robes chatoyantes de l’Opéra de Pékin et les mystérieuses marionnettes du théâtre d’ombre de Chine et de l’Asie  du Sud-Est, c’est tout un monde de divinités, d’animaux et de personnages qui prendra vie sous vos yeux. L’exposition aborde les aspects épique et dramatique qui caractérisent les différentes créations théâtrales asiatiques dans toutes leurs variétés. Elle culmine avec la présentation des splendides kimonos paysages d’Itchiku Kubota, relecture contemporaine de cet art traditionnel.

En partenariat avec le Musée national des Arts asiatiques – Guimet et la Fundation Oriente de Lisbonne

SÉOUL – PARIS – SÉOUL ARTISTES CORÉENS EN FRANCE

Cernuschi 2015bang_haija_aube_c_d.r.16 octobre 2015 – 7 février 2016

A l’occasion de l’Année de la Corée en France, le musée Cernuschi organise une exposition consacrée aux artistes coréens contemporains ayant travaillé ou travaillant toujours en France.

Attirés à partir des années 1950 par le rayonnement culturel de Paris, ces derniers ont étudié dans la capitale, se sont intégrés aux milieux artistiques français et ont, par leur travail, participé activement au renouveau de la peinture coréenne ainsi qu’à sa diffusion en Europe.

L’exposition propose une approche historique et thématique de ce sujet à travers des sections consacrées à la génération des pionniers de l’art coréen contemporain, à l’Académie de peinture orientale, aux rapports entre artistes coréens et école de Paris,  aux conséquences de la pratique calligraphique sur l’œuvre de ces artistes, à l’intérêt porté à des matériaux traditionnels ainsi qu’à leur attrait pour la valorisation des processus créatifs.

Les plus importants artistes coréens du XXe siècle, ainsi que quelques artistes plus jeunes, sont présents dans l’exposition: Pai Unsung, Rhee Seund Ja, Kim Whanki, Lee Ungno,  Bang Hai Ja, Han Mook, Moon Shin, Nam Kwan, Park Seo- Bo, Kim Tschang-Yeul, Yun Hyong-Keun, Shim Kyung Ja, Lee Bae, Chung Sang-Hwa, Paek Youngsu, Kim Guiline, Park In-Kyung, Hong Insook, Lee Jinwoo, Chae Sung-Pil, Won Sou-Yeol, Yoon-Hee.

Les soixante œuvres exposées proviennent des collections du Musée Cernuschi, du Musée national d’art moderne  et contemporain de Corée, du musée Lee Ungno de Daejeon ainsi que de collections privées.

Cette exposition  s’inscrit dans les manifestations de l’Année France-Corée 2015/2016/www.anneefrancecoree.com. Elle est organisée avec le soutien de l’Institut français, de la Société des Amis du Musée Cernuschi et  le concours du Musée Lee Ungno de Daejeon (Corée).
Elle a bénéficié de l’aide de Dior Parfums et de la Fondation Loo & Lou sous l’égide de la Fondation de Luxembourg.

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée

Guimet 2015 tigres-de-papier 

 

Du 14 octobre 2015 au 22 février 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée, du 14 octobre 2015 au 22 février 2016. À partir de sa riche collection de peintures coréennes, l’une des plus importantes hors de Corée, le MNAAG retrace les thématiques et l’évolution de cinq siècles de peinture en Corée. Rouleaux, albums, paravents, offrent un panorama tantôt coloré, tantôt délicatement peint à l’encre, de la Corée, du 14e au début du 20e siècle. Explorant tour à tour la peinture religieuse, la peinture de lettrés, les créations décoratives à la veine parfois presque populaire, cet ensemble frappe par son éclectisme et son inventivité moderne. Les scènes de genre et les cérémonies populaires évoquent la vie et les croyances d’une société confucéenne qui fit sienne les codes du palais. Cherchant sa propre voie vers la modernité, la société coréenne tendit à se démarquer de la Chine, illustre modèle. Son répertoire singulier est empreint de finesse, d’humour et de poésie, l’improbable dialogue fréquent dans la peinture coréenne, du tigre et du moineau, incarnant cette verve pleine de merveilleux.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Pierre Cambon, conservateur de la section Corée, MNAAG


 

Catalogue

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée
Le catalogue de l’exposition

catalogue-tigres-de-papierCoédition MNAAG / Éditions Snoeck
Sous la direction de Pierre Cambon, conservateur des collections coréennes, MNAAG
Relié, 280 pages, 215 illustrations
Prix de vente : 39 euros
Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès


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Intérieur coréen, oeuvres de In-Sook Son

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Du 18 septembre 2015 au 14 mars 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Intérieur coréen, oeuvres de In-Sook Son, présente, du 18 septembre 2015 au 14 mars 2016, le travail de l’artiste contemporaine In-Sook Son. Il s’inscrit dans une pratique de la Corée traditionnelle sur laquelle elle porte un regard résolument moderne. Art hors du commun et savoir-faire d’exception, l’OEuvre de l’artiste est présenté pour la première fois hors de Corée. Il propose une lecture tant esthétique que sociale d’un art féminin dans la société coréenne et présente les genres emblématiques de l’art textile, les hanbok (costumes traditionnels), les costumes de cour, mais aussi les pojagi (tissus enveloppants), les paravents, etc.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Aurélie Samuel, responsable des collections textiles, MNAAG


Catalogue

Intérieur coréen, œuvres de In-Sook Son
Le catalogue de l’exposition

catalogue-interieur-coreenCoédition MNAAG/ Éditions Snoeck
Sous la direction d’Aurélie Samuel, responsable des collections textiles, MNAAG
Relié, 192 pages, 130 illustrations
Prix de vente : 25 euros

Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès

Galeries du Panthéon bouddhique – Hôtel Heidelbach : 19 avenue d’Iéna, 75116 Paris


 

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Carte blanche à Lee Bae

Du 18 septembre 2015 au 25 janvier 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Carte blanche à Lee Bae inaugure cette saison le 18 septembre 2015 (jusqu’au 25 janvier 2016), avec une installation présentée dans la rotonde du 4e étage du musée. Établi à Paris depuis 1990, l’artiste plasticien coréen Lee Bae (né en 1956 à Chung-Do en Corée du Sud) a instauré une forme de connivence avec le charbon, matériau au centre de son imaginaire et à la forte portée symbolique et rituelle dans la culture coréenne. Sa démarche tient à la fois de la performance, de la peinture et du dessin. D’une grande cohérence plastique, elle conjugue perception de la matière et de la lumière, opposition du noir et du blanc, et ouvre une réflexion sur le temps. La carte blanche proposée par le MNAAG à Lee Bae a donné lieu à une intervention qui réunit peinture, sculpture et vidéo au sein d’un espace conçu par l’artiste comme une « grotte contemporaine », sous la voûte de la rotonde du musée.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Éric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi


Catalogue

Carte blanche à Lee Bae
Le catalogue de l’exposition

catalogue-lee-baeUne coédition MNAAG / RMN-GP
Sous la direction d’Éric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi
Broché, 48 pages, 30 illustrations
Prix de vente : 10 euros

Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès

MNAAG : 6 place d’Iéna, 75116 Paris (rotonde du 4e étage)


 

Cette exposition a été rendue possible grâce au soutien du musée de la ville de Daegu (Corée du Sud), de la Galerie Hyundai et de la P&C Gallery

 

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