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Anne Colombe LAUNOIS

DIPLÔMES

2011-2021 Docteur en histoire et civilisations sous la direction de Denis Matringe puis de Michel Boivin, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), Centre d’Etudes de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS), Paris: «  Images d’une royauté indienne, la dynastie sikhe de Patiala et son palais fortifié, 18e-19e siècles »

1998-2005 Diplôme de Recherche Approfondie, École du Louvre, Paris
* Sujet: « Souvenir d’une cour royale, étude stylistique et iconographique des peintures murales du palais fortifié du Qila Mubârak, ville de Patiâlâ (état du Panjâb), Inde du Nord, XVIIIe et XIXe siècles » Mention Très Bien avec les félicitations du jury à l’unanimité

* Bourses du Ministère des Affaires Étrangères, de l’École du Louvre (Paris) et de l’Indian Council for Cultural Relations (New Delhi)

1997-1998 Diplôme d’Etudes Supérieures en Muséologie, École du Louvre
Sujet : « Mise en exposition d’une communauté: les Sikhs, projet de musée d’histoire et de religion sikhes à Anandpur Sahib, Panjab, 1999 »

1993-1997 Diplôme du 1er Cycle, École du Louvre
* Spécialité: Art et Archéologie de l’Inde et du monde indianisé
* Deux mémoires: « Dakini, démones ou protectrices ? » et « A la recherche des Yogini »

1989-1990 Diplôme de 1ère année DEUG de Droit, Université de Bordeaux I

1988 Baccalauréat, série A1, mention Assez Bien, Bordeaux

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE : RECHERCHE/ENSEIGNEMENT
2000-2023 Enseignante, École du Louvre, aux musées Guimet et Cernuschi

2005-2023 Membre de la Société Asiatique, Paris

2022 nov. Participation à la table-ronde internationale : « Imaginaires épiques des mondes anciens à aujourd’hui, du Levant à l’Extrême-Orient », universités d’Orléans-Polen et Sorbonne Nouvelle-CERC-EA 172

2021 Intervention dans le séminaire de recherche SOMA, EHESS-CEIAS

2019-2021 Membre de l’équipe de recherche du projet ‘The Diaspora strikes back (DSB)’, Université de Warwick, Royaume-Uni.
https://warwick.ac.uk/fac/soc/sociology/research/projects/isc/diasporastrikesback/
https://williambarylo.com/wp-content/uploads/2018/10/DSB_information_s.pdf

2016-2018 Membre de l’équipe de recherche du projet ‘Autoritas’, CEIAS, financé par le pôle Paris Sciences et Littératures (PSL)
https://sites.google.com/site/autoritasprogramme/home/equipe-autoritas/anne-colombe-launois-chauhan

2018 Conférences au Central Gurdwara Khalsa Jatha, Londres: « Guru Nanak: Art and Heritage »

2017 Participation à la table-ronde internationale du GIS Moyen-Orient et Mondes musulmans : « le cadre de vie des élites, luxe et ostentation entre mondes des steppes et Inde moghole », université Paris 7-Diderot, CNRS-UMR 8167, IISMM, IRMAM

2016 * Invitée d’honneur au Khalsa Secondary Academy, Londres : « Sikh art and treasures »
* Participation aux « Rendez-vous de l’Histoire », Blois : « Partir au ciel: ascensions royales, divines et religieuses »

2015 Participation à plusieurs journées d’études à l’université Paris 7-Diderot:
* mars : « Le corps entre visible et invisible » dans le cadre du projet Idex « Identités, Cultures, Territoires », Paris 7-Diderot et le Centre de Recherches sur les Littératures et la Socio-poétique, Clermont-Ferrand

* juin : « Les métiers de l’écrit à la marge, entre Orient et Occident » dans le cadre du projet Idex « Métiers et professions dans l’Europe des XVe-XVIIIe siècles », Paris 3- Sorbonne Nouvelle et Paris 7-Diderot

2015-2017 Interventions dans divers cycles de masterants et doctorants, Paris 7-Diderot, EHESS, Institut Catholique de Paris, et Ecole Normale Supérieure

2014 mai Participation au colloque « Les courtisanes, les inspiratrices et la culture dans les sociétés orientales » organisé par la Société Asiatique, le Collège de France, le CNRS : le Centre de Recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (UMR8155) et l’unité Proche-Orient – Caucase (UMR7192)

2012 sept. « A Survey of Sikh Art, Expressions & Styles »: série de conférences au sujet de l’art sikh sur invitation de la Sikh Foundation of Canada et de l’Alliance Française, Toronto

2008 Cycle de cours sur le Panjab, Association Française des Amis de l’Orient, Paris

2005 Interventions dans deux séminaires de recherche, EHESS-CEIAS

1998 Assistante de conservation, Département indien du Victoria & Albert Museum, Londres, pour l’exposition « The Arts of the Sikh Kingdom »

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE : ACTION CULTURELLE DANS LES MUSÉES
2005-2023 Conférencière et conteuse, Musée des arts de l’Asie de la Ville de Paris-Cernuschi pour tous publics (scolaires, adultes, handicaps et champs sociaux), Établissement Public-Paris Musées

2004-2015 Conférencière et conteuse, Musée Guimet et Musée d’Ennery, Réunion des Musées Nationaux, Paris

2006-2010 Conception et réalisation d’ateliers pour les jeunes publics (4-10 ans) ‘Langages du corps en Asie’ et ‘Paravents Découvertes’ au Musée Guimet

2009 Carte de Conférencier National

2006 Chargée des activités culturelles et pédagogiques pour l’exposition ‘Dragons, entre
science et réalité’, Museum National d’Histoire naturelle, Paris

2005-2006 Conception et réalisation de l’atelier ‘Baby-Zen’ pour les jeunes publics (2 -5 ans) dans le cadre de l’exposition ‘1 foi, 2 foi, 3 foi …’, Musée en herbe, Paris

2005 Chargée d’études pour l’atelier ‘Langages du corps en Asie’ destiné aux publics scolaires, Musée Guimet

AUTRES INFORMATIONS :
* Cycle de conférences bi-trimestrielles pour le Comité d’Entreprise d’Air-France Aéroport de Paris Charles de Gaulle sur l’histoire et les arts en Asie (2018-23)
* Série de conférences bisannuelles pour l’Association Culturelle et de Loisirs du Groupe Total sur l’histoire et les arts en Asie (2011-17)
* Suivi de cours de peinture et calligraphie chinoise depuis 2014
* Enseignement hebdomadaire du yoga en comités d’entreprises à Air France (1996-98) et à l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (2003-04)
* Yoga pour enfants (1-3 ans) dans des crèches de la ville de Saint-Denis (93200) de 2003 à 2015
* Présidente d’une association sportive et culturelle, Harnama, depuis 1997.

PUBLICATIONS 

À paraître : publication de la thèse de doctorat :
Images d’une royauté indienne, la dynastie sikhe de Patiala et son palais fortifié, 18e-19e siècles, Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, collection « Mondes d’ailleurs »

À paraître : article en histoire de l’art :
« Polysémie des parures indiennes », in Anna Caiozzo et Camille Rhoné (dirs.), Le cadre des élites : luxe et ostentation sur les routes de la soie, entre mondes des steppes et Inde moghole, Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, collection « Jardins & Sociétés » ‒ 4
[actes de la journée d’études du 5 juillet 2017 à l’université Paris 7-Diderot : table-ronde internationale du GIS Moyen-Orient et Mondes musulmans, dans le cadre du projet Idex ‘Identités-Cultures-Territoires’ : « le cadre de vie des élites, luxe et ostentation entre mondes des steppes et Inde moghole », université Paris 7-Diderot, CNRS-IISM, IRMAM (UMR 8167), Aix-Marseille]

2020 Trois articles en histoire de l’art :
* « Nostalgie des jardins brodés. Les phulkari bagh du Panjab », in Anna Caiozzo et Mercedes Montoro Araque (dirs.), Le jardin entre spiritualité, poésie et projections sociétales : approches comparatives (Europe, Proche-Orient, Asie, Amérique du Sud), Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, collection « Jardins & Sociétés » ‒ 4, p. 269-302
[Il s’agit aussi d’actes de journées d’études, mais je n’y avais pas participé]

* « Le corps dévoilé de Draupadī : visible et invisible, peintures murales au Qilā Andarūn, Patiala (Panjab), Inde du nord, 18e-19e siècles », in Anna Caiozzo (dir.), Le corps entre visible et invisible. Voiler/dévoiler le corps, de l’Europe au subcontinent indien, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise Pascal et Centre de Recherche sur les Littératures et la Sociopoétique, université Clermont Auvergne, collection Erga 16, Littératures et représentations de l’Antiquité et du Moyen Âge, p. 113-30
[actes de la journée d’études du 6 mars 2015 à l’université Paris 7-Diderot : « Le corps entre visible et invisible » dans le cadre du projet Idex « Identités, Cultures, Territoires », Paris 7-Diderot et le Centre de Recherches sur les Littératures et la Socio-poétique, Clermont-Ferrand]

* « Une œuvre au noir : signature d’un peintre méconnu de l’école de Patiala (Panjab), Inde du nord, 18e-19e siècles », in Isabelle Bretthauer, Anna Caiozzo et François Rivière (dirs.), La plume et le calame. Entre Orient et Occident, les métiers de l’écrit à la marge, Valenciennes, Presses universitaires de Valenciennes, collection « Mondes d’ailleurs » ‒ 1, p. 437-58
[actes des journées d’études des 2 et 3 juin 2015 à Paris 7-Diderot : « Les métiers de l’écrit à la marge, entre Orient et Occident » dans le cadre du projet Idex « Métiers et professions dans l’Europe des XVe-XVIIIe siècles », Paris 3-Sorbonne Nouvelle et Paris 7-Diderot]

2017 Article en histoire de l’art :
« La chambre des reines : peintures et pouvoirs au Qilā Mubārak, Patiala (Panjab) », in Sylvie Taussig (dir.), Arts et pouvoir, Inde et Iran contemporain, sur l’espace de recherche et de diffusion de la revue : Implications philosophiques
http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/la-chambre-des-reines/

2015 Article en histoire de l’art :
« Reflets du pouvoir féminin au cœur d’une royauté de l’Inde du nord: les peintures murales du fort royal de Patiala (Panjab), 18e-19e s. », in Journal Asiatique 303.2, p. 303-14
http://poj.peeters-leuven.be/content.php?url=article.php&id=3120212&journal_code=JA
[actes du colloque des 26 et 27 mai 2014 au Collège de France : « Les courtisanes, les inspiratrices et la culture dans les sociétés orientales » organisé par la Société Asiatique, le Collège de France, le Centre de Recherche sur les civilisations de l’Asie orientale (CNRS-UMR8155) et l’unité Proche-Orient – Caucase (CNRS-UMR7192)]

2007 Article en histoire de l’art :
«  Essence du pouvoir de Patiâlâ : les estrades royales du Qila Mubârak » dans Arts Asiatiques, Paris, tome 62, p. 46-62
http://www.persee.fr/doc/arasi_0004-3958_2007_num_62_1_1673
[article de synthèse suite à mon diplôme de Recherche Approfondie, École du Louvre, 2004-2005, sur le « Souvenir d’une cour royale, étude stylistique et iconographique des peintures murales du palais fortifié du Qila Mubârak, ville de Patiâlâ (état du Panjâb), Inde du Nord, XVIIIe et XIXe siècles »

2003 Article en muséologie :
« The Khalsa Heritage Complex : a Museum for a Community? » dans New Insights into Sikh Art, Marg, Mumbai (Inde), p. 134-46
[article de synthèse suite à mon diplôme d’Études Supérieures en Muséologie, École du Louvre, 1997-1998, sur la « Mise en exposition d’une communauté: les Sikhs, projet de musée d’histoire et de religion sikhes à Anandpur Sahib, Panjab, 1999 »]

Isabelle Le Mat Charrier

                         CURRICULUM VITAE

Isabelle Charrier-Le Mat

Membre associé

Discipline: Histoire de l’art      Pays: Japon

Activités professionnelles

Dans l’enseignement universitaire :

1987-1991 :

Enseignement du français langue étrangère à l’Université des langues étrangères de Kyoto

1991-1997 : Lecteur à l’Université de Kôbe dans les départements des Lettres et Études Inter culturelles

Enseignement du français langue étrangère pour les premières et deuxièmes années (Faculté Études inter culturelles)

Deux séminaires (Faculté des Lettres) 

– Cours de thème

– Lecture et explication d’un ouvrage en français

– Cours de dissertation

– Réflexions sur la critique littéraire

– Correction des mémoires écrits en français

1998-2003 : Lecteur invitée à L’université de Louvain la Neuve (Belgique) dans le département Orientalisme : Histoire de l’art de l’Extrême-Orient (Chine-Japon)

Lecteur invité à l’Institut d’art et de management du Japon Eurasiam (Paris) Histoire de l’art du Japon, Art contemporain japonais (2005-2007)

2005-2018 : Chargée de cours à l’Université Paris VIII dans le Département Arts plastiques

Approche comparative de la représentation

Enseignement histoire de l’art japonais

France-Japon : regards croisés

Parcours à travers les musées pour découvrir les collections japonaises

Traduction

Lee Ufan : L’art de la résonance

 Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, Collection écrits d’artistes, 2013, 325p.

Lee Ufan artiste coréen résidant au Japon depuis 1956. Il a fait partie du mouvement d’avant-garde monoha dont il est considéré comme le théoricien. Il parage sa vie entre Tokyo, Paris et Seoul. Son musée construit avec Tadao Andô se trouve à Naoshima et sa fondation vient d’être inaugurée à Arles.

 

Manhattan suicide Addict (Suicidaire récidiviste à Manhattan)

Titre original Manhattan jisatsu misuijôshûhan

Il s’agit d’une sorte d’autobiographie écrite par l’artiste japonaise Kusama Yayoi(1929) à son retour des États-Unis en 1973. Elle y raconte certains éléments de sa vie dans l’underground de Greenwich Village de la fin des années 50 au début des années 70. Elle évoque aussi son drame quotidien car elle est atteinte de la maladie mentale de dépersonnalisation.  Enfin elle nous éclaire sur sa vision de l’art et sur la manière dont elle conçoit ses œuvres. Kusama est aussi un écrivain car elle est l’auteur de nombreux livres : romans ou recueils de poésie. Très reconnue depuis les années 60 dans le milieu de l’avant-garde aux Etats-Unis, une grande rétrospective de ses oeuvres a eu lieu au Moma à New York dans les années 80, en France en 2001 la Maison de la culture du Japon et le Centre Pompidou à Paris ont présenté une grande exposition. Enfin le Japon lui a consacré une grande exposition rétrospective en 2005. Un musée est consacré à son œuvre à Tokyo.  

Catalogue de l’Exposition au Musée Guimet Au fil du Dit du Gengi, Hommage à Maître Yamaguchi Itarô Novembre2009-janvier 2010

Activités de Recherche

Depuis 2018 : fait partie de l’équipe de recherche Langart dirigée par Véronique Alexandre Journeau et du Centre de recherche sur l’écriture et l’image

13 juin 2007 Participation au   Colloque international, Université Paris VIII, département arts plastiques Philippe Nys (dir.)  A propos des concepts de « Shakkei » (paysage emprunté) et de « Mitate »(Voir comme)

8-10 mars 2007 Participation au colloque Culture et Société japonaise organisé par le centre des Etudes japonaises d’Alsace (Colmar)

8-12 novembre 2005 Participation au Colloque du Centre de recherche international des Études japonaises de Kyoto : Arts et Artisanats au 21e siècle : Reconsidérer le futur dans une perspective internationale

22 février 2005 : Conférence, Université du Havre,  » Le mouvement de renouveau de la tradition dans le Japon des années 1880″

19 Novembre 2004 : Communication Centre de recherche Écriture et image (Université Paris-VII)

“France-Japon : regards croisés”

2003 Participation au Congrès annuel de L’Association for Asian Studies 27-30 mars New York

Depuis 2001- : Chercheur associé dans le groupe de recherche de l’Université Paris VII dirigé par Anne-Marie Christin, Écriture et image

2002 Participation au colloque international Le Japon et l’Europe, tissage inter culturel, Université catholique de Louvain la Neuve, 3-5 mai

2000-2004 :  Présidente de L’association ALUMNI de la Canon Foundation in Europe

1999 : Participation au colloque international Serge Elisseeff et la japonologie organisé par l’Institut russe de japonologie, Moscou, 2-3 juillet 1999.

1998 : Participation au colloque dirigé par J.J. Tschudin et C. Hamon La nation en marche, Études sur le Japon impérial de Meiji, Maison de la Culture du Japon, Université Paris VII 29-30 mai 1998

1997 :  Participation au Colloque dirigé par Augustin Berque, E.H.E.S.S Dépassement de la modernité, logique du lieu, Maison de la culture du Japon, 23-25 octobre 1997

1993-1996 :  Responsable d’un groupe de recherche en tant que chercheur associé à la maison franco-japonaise de Tôkyô : 10 questions à propos de l’art moderne et contemporain au Japon, Dix journées d’étude tenues à la maison franco-japonaise de Tôkyô entre 1994 et 1996.

1992-1993 :  Responsable du groupe de recherche pluridisciplinaire en japonologie et en sinologie, groupe Kô-in, Villa Kujôyama, Kyôto

1991-1992:  Boursière de la fondation Canon : thème de la recherche: L’art japonais d’après-guerre et ses rapports avec l’esthétique traditionnelle Sous la direction du professeur Shûji Takashina dans le département d’histoire de l’art de la Faculté des Lettres de l’Université de Tôkyô.

1989 : Obtention du Doctorat à l’université Paris IV Sorbonne avec la mention très honorable

Participation au colloque dirigé par Augustin Berque, La maîtrise de la ville, Fondation Royaumont, avril 1989

1986-87 :  Bourse de la Fondation du Japon Thème de la recherche L’évolution de l’art japonais de l’époque d’Edo à l’ère Meiji à l’université de Kyoto dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art sous la direction du professeur Kenjirô Yoshioka

1982-1983 :  Boursière du Ministère des Affaires étrangères : Thème de la recherche : La peinture de l’époque de Meiji à l’Université de Kyoto dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art sous la direction du professeur Kenjiro Yoshioka 

1979-1981 :  Boursière du ministère de l’éducation japonais thème de la recherche : l’histoire de l’art japonais depuis l’époque de Meiji dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art de l’Université de Kyôto sous la direction du professeur Kenjirô Yoshioka

Formation

1989 :  Docteur en Histoire de l’art de l’Université de Paris IV Sorbonne mention très honorable

1985 : Diplôme de langue japonaise Université de Paris VII

1982 DEA Art et archéologie Université Paris IV

1980 : Diplôme de langue japonaise Université des langues étrangères d’Osaka

1978 :  Maîtrise spécialisée d’Art et d’archéologie de l’Université Paris IV

1976 :  Licence es lettres Art et archéologie de l’Université Paris IV

1974 :   Diplôme d’Ancienne Elève de l’Ecole du Louvre

1970 :   Première année de Lettres classiques Université de Bordeaux

1969 : Baccalauréat

Liste des publications

Évolution de la peinture japonaise du milieu du XVIIIe siècle à la fin de l’ère Meiji, Tradition et modernité, Université Paris IV Sorbonne, sous la direction de Bernard Dorival, 1988. 705p. 300 illustrations

Ouvrages

La peinture contemporaine japonaise de 1750 à nos jours, Besançon, La Manufacture, soutiens du CNL et de la Fondation du Japon, 1991,197 p.

Nihon kindai bijutsu : Bijutsu no yukue Bijutsushi no genzai [Japanese Modern Art : Destiny of Art, Actuality of Art History], codirigé avec Kitazawa Noriaki, Kinoshita Nagahirô, and Yamanashi Toshio. Tokyo, Heibonsha, 1999. 362 p.

Traductions:

 » Manhattan Suicide Addict » de Kusama Yayoi

 Dijon : Les Presses du réel, 2005. 255 p.

Lee Ufan : L’art de la résonance

  Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, Collection écrits d’artistes, 2013, 325p.

Catalogue raisonné Exposition du Musée Guimet Au fil du Dit du Gengi Hommage à Maître Yamaguchi Itarô, Octobre2009-janvier 2010

Articles et Actes de colloques

Relations artistiques entre la Corée et le Japon aux XXe et XXIe siècles, Isabelle Charrier et Kim Hyeon-Suk(dir.) , Paris, L’Harmattan, 2022.

 

L’auteur dans son œuvre entre présence et effacement, Danièle Pistone et Véronique Alexandre Journeau (dir.) Paris, L’Harmattan, 2021, L’autoportrait en tant que signature, p.325-343.

 

L’instant et l’essence de l’inspiration A la croisée des arts et des cultures, Véronique Alexandre Journeau et KIM Hyeon-Suk(dir.), Paris, L’Harmattan, 2019, Les traditions secrètes et l’expression de l’ombre éphémère, p.163-178.

  

« Yagi Kazuo’s Pottery beyond Tradition and Modernity: the « Self-skin » Expression, in Traditional Japanese Arts and Crafts in the 21st Century, Reconsidering the future from an International Perspective 2005 International Symposium, Inaga Shigemi and Patricia Fister (dir.), Kyoto:  International Research Center for Japanese studies, 2007, pp 231-247

 

 » La calligraphie est-elle un art ?  » in Du visible au lisible Cécile Sakai et Anne Kerlan Stephens (dir.), Paris, Picquier, 2006, p.139-156

 

“La première rencontre avec l’art occidental : L’art Nanban “in Le Japon et l’Europe, Tissage interculturel, J.R.Klein et F.Thirion (dir.) Cortil-Wodon : E.M.E, 2004. p. 271-281.

 

« S. Elisseeff and Japanese Art » in International Symposium “S. Elisseeff and world japonology”, Moscou, Institut orientaliste russe, 2001, p 92-105.

 

L’autoportrait ou la représentation du sujet dans l’art japonais, dans “La logique du lieu, le dépassement de la modernité, Bruxelles : Ed. Ousia, 2000, p.31-52.

 

La modernité japonaise : paradigme et innovation” in Nihon kindai bijutsu : Bijutsu no yukue Bijutsushi no genzai [Japanese Modern Art : Destiny of Art, Actuality of Art History], Kitazawa Noriaki, Kinoshita Nagahirô, Isabelle Charrier and Yamanashi Toshio (dir.), Tokyo, Heibonsha, 1999, p. 14-29.

 

La première revue d’art au Japon : Gayûsekichin, Takahashi Yuichi, critique d’art “in Colloque de la Société des Études japonaises, 17-19 décembre 1998, Paris : Philippe Picquier, 1999, p.477-484

 

La réaction nationaliste des années 1880 dans le milieu artistique : Ernest Fenollosa et Okakura Tenshin, Paris : Philippe Picquier, 1999.

 

L’Évolution de la conception de l’art de l’époque de Meiji à nos jours” in Le Japon pluriel, actes du premier colloque de la Société des Études japonaises, Paris : Philippe Picquier, 1995, p. 245-256

 

L’esthétique dans la ville japonaise d’aujourd’hui in La maîtrise de la ville, dirigé par A. Berque, Paris : E.H.E.S.S., 1994, p.125-139

 

Articles de revues ou d’ouvrages collectifs avec comité de lecture

 

Inoue Yûichi, une œuvre de forme, une œuvre de sens, une œuvre de son, Revue CEEI, n°2 La lettre et la ligne, en ligne, décembre 2021, p118-136 https://ecriture-et-image.fr/index.php/ecriture-image/article/view/41/135

 

L’énigme ou l’opacité de l’invisible, in Sigila, revue transdisciplinaire franco-portugaise sur le secret, n°31, printemps-été 2013, Paris, Gris-France, 2013, p.69-81.

 

 

 A propos du monde de l’esthétique des courtisanes in catalogue Au fil du Gengi, Hommage à Maître Yamaguchi, 4-11-2009 au 10-1-2010 exposition Musée Guimet, p. 43.

Biographie du maître Itaro Yamaguchi idem, p. 44-45

 

 » La calligraphie est-elle un art ?  » in Du visible au lisible Cécile Sakai et Anne Kerlan Stephens (dir.), Paris, Picquier, 2006, p.139-156

 

 

La création contemporaine et la tradition esthétique” in Japon, peuple et civilisation, dirigé par J-F Sabouret, Paris : éditions de la différence, 2004 pp 206-209.

 

Débat sur l’avenir de l’art dans le Japon de l’époque Meiji, Tôkyô, revue Ebisu n°12,

janvier-mars 1996, p. 154-180 

 

Les arts plastiques modernes face à la tradition in Le Japon 1995, Tôkyô, Maison franco-japonaise, 1995, p. 377-383

 

L’art des Uemura : la représentation des fleurs et des oiseaux dans la peinture traditionnelle moderne in Catalogue d’exposition Uemura Shôkô et Atsushi, Paris : Espace culturel Mitsukoshi, 21/12/93 au 12/2/94, 6p.

 

Le voyage ou le pari de Sugai” Kôbe : Université de Kôbe, Faculté des lettres, mars 1993. p. 201-214

 

Remise en question du japonisme (japonisumu o toinaosu) Kyôto : Miru, Musée d’art moderne de Kyôto, n°297, mars 1992, p. 4-6

 

Aux débuts de la peinture moderne japonaise”, Paris : Gazette des Beaux-Arts, février 1992, p. 57-67

 

La rencontre de la première école de peinture japonaise de style occidental avec l’art académique français” (Nihon no kindai no yôga to furansu no academisumu no deai) Kyôto : Miru, Musée national d’art moderne de Kyoto, 1989, p.4-6

 

Pour une nouvelle histoire de l’art moderne japonais “ Paris : Revue des Arts Ecrit-Voir, juin 1988. p. 6-17

 

Peinture et sculpture contemporaines” in L’État du Japon, Paris : La découverte, 1988.

 

Traduction de l’esthétique traditionnelle dans la ville japonaise d’aujourd’hui” in Qualité de la ville, Urbanité nippone 1, Tôkyô : Maison franco-japonaise, 1987, p. 259-271

 

Articles de revues

Art contemporain japonais : Conversation avec Nomura Hitoshi, p 22-23

Chronologie de l’art japonais d’après-guerre p. 26-29

, Principes fondateurs, p. 30-31

 Revue franco-japonaise, Les Voix n° 57, Kyôto, décembre 1991.

 

L’école de Paris grandeur et décadence (Ecolu do paris sono eikô to suitai ) Tôkyô : Geijutsuron, Novembre 1987, p. 18-20

 

Rapport de recherche

Les échanges artistiques entre la France et le Japon pendant les années 50, Rapport présenté au Centre G. Pompidou dans le cadre de la préparation de l’exposition le Japon des avant-gardes (1986-87) 36 p.

 

Maîtrise et DEA

Les thèmes traditionnels dans l’art contemporain japonais, D.E.A. sous la direction de B. Dorival, Institut d’Art et d’Archéologie (Université Paris IV) 1982

“ La peinture de Key Satô, maîtrise d’art et d’archéologie, Université de Paris IV, 1978. 120p.

 

Conférences

Foundation of Japanese Modern Art History: Neologisms in Modern Art Criticism,” Japanese International Research Center for Japanese Studies, Kyoto, Mars 1996. (in japanese)

 

Reflections about the Constitution of Modern Japanese Art History.” (In Japanese). Canon Foundation seminar, Kyoto, Novembre 1995.

 

Panorama de la peinture moderne et contemporaine, continuité, discontinuité,

Institut français du Kansai, Institut franco-japonais de Tôkyô, Espace-Japon Paris, 1992

 

Pour une nouvelle approche de l’art moderne japonais,”Kyôto: Japan Foundation,   Mai 1988.

 

A propos de Sugai Kumi,” Institut franco-japonais du Kansai, Kyoto, 1984.

 

Emission audiovisuelle

 “ A propos des avant-gardes japonaises, le mouvement Gutai, Émission France-Culture Staccato, Paris, 11/5/1999

 

Expression and évolution de la peinture et de la sculpture japonaises après la guerre” Émission Osaka Yomiuri television, 12/3/1988.

 

Enseignement

 

          Dans notre cours de théorie et d’esthétique intitulé Approche comparative de la notion de représentation, nous nous penchons sur la comparaison Occident et Extrême-Orient à partir des traités de peinture fondateurs de l’une et l’autre civilisation. Nous opposons les traités sur la peinture d’Alberti, de Léonard de Vinci, etc. aux écrits Chinois et japonais.   D’autre part nous montrons l’influence réciproque entre l’Orient et l’Occident depuis la fin du XIXe siècle, notamment depuis l’épisode remarquable du japonisme. Temps des regards croisés, le Japon et la Chine ont de leur côté beaucoup puisé dans l’art occidental.

 

           Au travers des textes et des œuvres, nous questionnons la notion de représentation en nous référant à certains auteurs tels que Michel Foucault, Jacques Derrida en passant par Walter Benjamin, Kuki Shûzo et Nishida Kitarô. 

 

          Notre recherche a été depuis le départ fondée sur le refus de l’ethnocentrisme. Pourquoi calquer les concepts de l’esthétique occidentale sur les œuvres des autres pays ? D’autre part interpréter au regard d’autres conceptions artistiques nous permet au contraire de mieux appréhender les caractéristiques esthétiques occidentales.

 

          Dans l’histoire de l’art chinois, nous nous focalisons sur la représentation du paysage notamment dans les époques Song et Yuan. Nous mettons en valeur la conception du paysage chez les peintres lettrés en montrant le lien très étroit qui existe avec la poésie et la calligraphie. Pour ce faire nous nous référons aux traités de peinture traduits en français et en anglais. Nous comparons avec les représentations picturales japonaises certes influencées au cours des siècles par la Chine mais qui possèdent des caractéristiques proprement japonaises que l’on ne retrouve pas en Chine.

 

          Pour l’époque contemporaine, nous étudions les mouvements de rencontre et les influences réciproques entre l’art extrême-oriental et l’art occidental. Le japonisme est à cet égard très riche car la découverte des estampes japonaises est à l’origine de la révolution de l’art occidental dans le dernier quart du XIXe siècle. Parallèlement le Japon et la Chine ont été influencés par l’art occidental et ont commencé à mettre en pratique la perspective linéaire qui leur était inconnue. Dans les années cinquante, la rencontre calligraphie-art abstrait est tout à fait passionnante : les peintres occidentaux ont regardé du côté de la calligraphie alors que les calligraphes japonais se sont tournés vers une calligraphie « abstraite. Nous mettons en lumière ces regards croisés qui sont une partie très importante de l’art contemporain.

 

 

Historique de notre recherche

 

          Dans notre thèse intitulée L’évolution de l’art japonais depuis le milieu du XVIIIe siècle jusqu’à la fin de l’ère Meiji, nous sommes partie du dualisme existant entre l’école de peinture de style occidental yôga apparu dès le XVIIIe siècle et la nouvelle école de peinture de style traditionnel nihonga mise en place par Okakura Tenshin en 1890. Nous avons mis en évidence que ce dualisme se révèle superficiel. En effet, dans les deux cas une certaine permanence de la tradition picturale et l’influence de l’art occidental sont les deux éléments juxtaposés qui interviennent systématiquement dans la composition interne de l’œuvre, quel qu’en soit le style.

          A la suite de la thèse, nous avons retrouvé ce phénomène de juxtaposition dans les œuvres d’art plastiques actuelles et même dans l’architecture et le paysage urbain des villes japonaises de nos jours. Nous nous sommes rendu compte que les constructions architecturales et les créations artistiques ne sont pas fondées sur la pérennité comme on le sous-entend en Occident mais au contraire sur l’éphémère. Ainsi la conception du temps propre au bouddhisme et celle de l’impermanence et du renouvellement perpétuel s’avère nécessaire pour comprendre l’expression de certains artistes et des architectes contemporains. Ces travaux ont été publiés dans les Actes des deux colloques « Qualité de la ville » et « Maîtrise de la ville » dirigés par Augustin Berque (E.H.E.S.S) (cf.  Bibliographie)

          De 1993 à 1996, sous l’égide de la maison franco-japonaise, en tant que chercheur associé, nous avons constitué un groupe de recherche spécialistes de l’art moderne et contemporain, universitaires ou conservateurs de musée, japonais, français et américains. Revenir sur le problème de la modernisation au Japon, analyser le concept de bijutsu (traduction du mot art), retrouver la signification de l’avant-garde, montrer les fluctuations dans la hiérarchie entre beaux-arts et arts appliqués sont les principales questions abordées dans les journées d’études. Les actes des journées d’étude ont été publiés aux Editions Heibonsha en 1999. Sont compris dans les actes les résumés des débats qui ont eu lieu à la suite de chaque journée d’étude. (Cf . Bibliographie)

 

Développement de notre recherche

 

          Toujours dans la perspective d’analyse du processus de modernisation, à partir de l’étude de l’autoportrait depuis l’époque ancienne jusqu’à nos jours, nous avons mis en évidence l’évolution de la notion de sujet au Japon dans le cadre du colloque dépassement de la modernité sur Nishida Kitarô. (cf. Bibliographie)

Nous avons aussi analysé la notion de tradition telle qu’elle a été définie par Okakura Tenshin dans les années 1880 dans le cadre du colloque organisée par Paris VII en 1998 (voir bibliographie). Nous avons analysé l’ouvrage de Serge Elisseeff, le père de la japonologie moderne, sur l’art contemporain japonais publié en 1923 au cours du colloque organisé à Moscou sur ce professeur de l’université de Harvard par l’Institut orientaliste russe. (cf. Bibliographie)

  A l’université de Louvain la Neuve dans le département orientaliste nous avons axé notre recherche sur la première influence de l’art occidental au moment de l’arrivée des Portugais au Japon. (cf. Bibliographie)

 

 

Recherche dans le cadre du groupe de recherche Écriture et Image fondé par Anne-Marie Christin et dirigé par Annie Renonciat (Université Paris VII)

 

 Dans le cadre des Journées d’étude organisées par Cécile Sakai (Professeur Département des Études et civilisation japonaise de Paris VII) regroupant sinologues et japonologues, le thème que nous avons choisi est le suivant : Calligraphie et modernité le débat sur la calligraphie dans les années 1880.

Nous sommes partie du débat sur la calligraphie entre un peintre de style occidental et le directeur de l’Ecole des beaux-arts de Tôkyô. L’un, partisan de la modernité et l’autre, auteur d’ouvrages sur l’esthétique japonaise, développent une polémique publiée dans une revue sur le rôle de la calligraphie à l’époque moderne. Doit-on continuer à la considérer comme un art ? Le partisan de la tradition a eu gain de cause et le gouvernement l’a remis dans le programme scolaire en 1885. Cependant dans les faits la calligraphie va rester à part dans le monde des écoles anciennes dirigées par un maître. Ce n’est que dans les années trente qu’un mouvement de calligraphie contemporaine voit le jour. Parallèlement la calligraphie acquiert une position dans l’art contemporain grâce à son influence sur la peinture abstraite. Actuellement au Japon, la calligraphie est loin d’avoir disparu, au contraire elle est devenue très populaire. Elle se distingue par les nombreuses spécialités qu’elle dispense à savoir calligraphie chinoise, calligraphie en kana, calligraphie d’avant-garde, calligraphie bouddhique, calligraphie culturelle, calligraphie scolaire. (cf. Bibliographie)

 

Recherche récente

 

Participation au colloque du Centre de recherche international des études japonaises (Kokusai nihon bunka kenkyû center、Kyôto) 

Arts et Artisanats au 21e siècle

Reconsidérer le futur dans une perspective internationale 8-12 novembre 2005

Communication sur un potier avant-gardiste de Kyôto, Yagi Kazuo (1918-1979)

Participation au colloque organisé à Colmar par le Centre Européen d’Etudes japonaises d’Alsace (Kienthzeim) Société et culture du japon moderne

Commentaire de la communication du Pr Inaga Shigemi « Synthèse sur les polémiques soulevées par les manuels d’histoire 2001-2002 »

Participation au colloque sur Mitate et shakkei: communication sur la fonction de Mitate (voir comme) en peinture  à la fois à l’époque d’Edo (1603-1868) et à l’époque contemporaine.

 

Les directions actuelles de notre recherche

 

 

La conception des œuvres d’art dans le cadre de la création contemporaine

 

Un exemple : le Japon

 

 

          Nous commentons rapidement le titre que nous avons choisi par un rappel important de l’histoire de l’art japonais. Un avant la participation à l’exposition universelle de Vienne en 1872, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, Ôkuma Shigenobu (1838-1922), homme politique important de l’époque Meiji introduit le terme « Art », en japonais Bijutsu, néologisme pour traduire la notion allemande de kunstgewerke. Comme il s’agissait d’un mot nouveau, il a ajouté entre parenthèse la signification du terme. Bien sûr, il ne fait pas de doute que les formes d’expression qualifiées aujourd’hui d’artistiques remontent à la préhistoire mais il n’existait pas de terme regroupant ces différentes activités. Jusqu’à l’époque Meiji, Gei que l’on traduit par art faute de terme équivalent dans les langues occidentales ou dô (la voie) sont des expressions qui couvrent des disciplines spécifiques (la divination, le tir à l’arc, la calligraphie, la cérémonie du thé). Donc sous le terme bijutsu qui va finalement l’emporter se juxtaposent les sens traditionnels (celui des arts traditionnels) et modernes (celui des beaux-arts comme en Occident)

          L’art moderne japonais prend sa source dans l’ouverture de ce pays au monde extérieur après deux cent cinquante années de fermeture sur lui-même. La révolution meiji, comme on a l’habitude de qualifier ce changement est précédé par l’ultimatum de Perry en 1854 arrivé au large de Yokohama : le gouvernement encore sous la direction du shôgun doit se plier, c’est-à- dire accepter l’arrivée des étrangers sinon c’est l’envahissement. Choisissant avec réticence la première solution, le Japon entre dans une période de trouble qui met fin au système féodal de la dynastie des Tokugawa. C’est l’empereur qui va retrouver le pouvoir et mettre en place la structure d’un Etat moderne autoritaire, prenant comme modèle la Prusse de la fin du XIXe siècle.

          L’évolution de l’art, bien que forcément liée à l’entrée du pays dans le monde international de son époque, se manifeste sous la forme d’un dualisme apparent, style traditionnel versus style occidental, qui perdure aujourd’hui. L’analyse que nous portons se situe à la fois sur la succession des différentes écoles et courant d’artistes qui marquent la période moderne et sur l’esthétique des œuvres elle-même.

 

          C’est ainsi que nous interrogeons les paramètres suivants :

 

          1 Contexte japonais

 

          1.1 Les œuvres japonaises des époques antérieures

 

          Le changement intervenu dans la création artistique ne se manifeste pas brutalement mais est étalé sur une longue période. En effet la formation de l’art moderne a duré une trentaine d’années pendant lesquelles le Japon a créé de nouvelles institutions calquées sur le modèle occidental tout en conservant les spécificités japonaises. Les transformations évidentes apparaissent tout d’abord dans la technique et le médium utilisés par les artistes : la perspective linéaire, le clair obscur pour donner l’illusion de la troisième dimension, les couleurs de la peinture à l’huile. Cependant une analyse approfondie montre souvent que les thèmes ou le style de la représentation sont en fait très marqués par la tradition. D’autre part malgré la référence obligée des œuvres de style traditionnel aux époques antérieures, elles s’en écartent clairement en se référant à l’art occidental.

          La comparaison entre les œuvres modernes et anciennes permet de permettre en évidence les véritables caractéristiques de l’art japonais sans passer par les poncifs habituels. D’autre part il apparaît des catégories dans lesquelles sont classées les œuvres qui n’existent pas dans la culture occidentale. Les œuvres du passé et de la modernité incarnent des esthétiques qui peuvent être similaires sous des formes apparemment complètement divergentes. Souvent c’est à travers un thème commun récurrent que s’exprime toute une philosophie, une conception du monde qui perdure à travers les âges. A l’opposé certains aspects sont nés à l’époque moderne et marque bien une rupture avec le passé.

                  

          1.2 Les écrits sur l’art du Japon et de la Chine ancienne

          Pendant toute l’histoire du Japon la culture chinoise dans tous les domaines joue un rôle prédominant. Outre le fait que le Japon a emprunté l’écriture chinoise, il va s’appuyer sur les connaissances et la pensée de cette civilisation plus ancienne. On pourrait comparer la nature de la relation entre les deux pays avec celle qu’entretenait l’Europe du Moyen Age et de la renaissance avec le monde antique gréco-romain ou plus tard celle de l’Europe et du nouveau monde.

          Dans le domaine artistique, le Japon développe des écoles propres tout en s’inspirant des thèmes et de la conception de la beauté en Chine. Ainsi les écrits sur l’art exercent une influence profonde sur l’esthétique nippone et les Japonais les reprennent tels quels, les interprètent ou parfois s’en détachent pour affirmer leur différence.

          Au cours des âges se sont développées diverses conceptions de la beauté qui ont engendré de termes bien spécifiques dont les définitions recourent souvent à un langage complexe qui reflète le monde de la sensibilité. Il existe donc au moment de l’ouverture du Japon tout un vocabulaire correspondant à des classifications bien précises pour définir les thèmes. La hiérarchie entre les arts diverge beaucoup de la distinction entre beaux-arts et arts appliqués du XIXe siècle, la poterie considérée comme un artisanat occupe une place de premier rang.

          1.3 Les événements historiques et la situation de la société des différentes époques concernées

                  

          Il existe plusieurs termes en japonais pour traduire le mot moderne. En histoire, on distingue Kinsei c’est-à-dire pré-moderne, moment de l’établissement du shogunat et de la fermeture du Japon au début du XVIIe siècle. L’époque moderne proprement dite (kindai) débute en 1868 au moment de l’ouverture du Japon et du nouveau pouvoir impérial après la chute du shogunat. Enfin il y a la période moderne (gendai) qui débute après la guerre.

          L’histoire japonaise a évidemment sa propre spécificité et il est nécessaire d’en tenir compte pour comprendre les oeuvres même si celles-ci n’y font pas allusion directement. L’exemple le plus frappant est la peinture de reportage au moment de la guerre russo-japonaise ou l’art de propagande pendant la deuxième guerre mondiale. Il est important de mettre en évidence la situation particulière du Japon dans le cadre de l’analyse.

          Le back ground de l’artiste nous éclaire sur les points spécifiques de l’auteur ainsi que le contexte social. En effet si le facteur personnel est important, le rôle social de l’artiste est sans aucun doute encore plus important du fait de sa participation aux divers groupes ou écoles. Si ce phénomène existe en Occident, il n’a pas son équivalent. En effet l’artiste se considère comme un membre d’un groupe, d’un corps social.

         

          2 Contexte de l’art contemporain

         

          Pour analyser l’évolution de l’esthétique de l’art contemporain japonais, nous partirons de plusieurs grandes expositions notamment, celle organisée par Alexandra Munroe de 1994 qui a tourné aux Etats-Unis. L’inauguration du musée d’art contemporain à Tôkyô en 1995 est une date importante puisque pour la première fois une vraie collection d’art contemporain japonais a été présentée dans son ensemble couvrant toute l’après-guerre.

         

          2.1 Les mouvements artistiques au Japon depuis 1945

          Nous pouvons citer quelques mouvements comme le mouvement gutai (1955-72), le mouvement hi-red center des années 60, le théâtre butô et l’art obsessionnel, Tôkyô Fluxus, le mouvement mono-ha, le cinéma expérimental et l’art vidéo, les années 90 avec le groupe DUM type etc…

 

          2.2 Comparaison avec l’évolution de l’art contemporain de l’Asie du nord

 

          Nous parlerons évidemment des relations entre la Corée et le Japon car beaucoup d’artistes coréens sont venus étudier au Japon. L’artiste Le Ufan a joué un rôle très important. D’autre part avec la transformation fantastique de la Chine dès le milieu des années 90, l’art contemporain s’y est furieusement développé. Depuis le début du XXe siècle, de nombreux artistes chinois sont venus au Japon. Enfin en Chine et en Corée on trouve la même classification entre peinture traditionnelle et peinture de style occidental. 

 

          2.3 Comparaison avec les mouvements de l’art occidental

 

          Depuis les années 50, le Japon participe à toutes les biennales internationales et est intimement lié à l’évolution de l’art international. Nous parlerons des artistes connus en occident et de ceux qui ont influencé le plus les Japonais.

 

          2.4 L’évolution de l’art actuel

 

          Etudier l’art contemporain sous l’angle du Japon nous permettra de donner un éclairage plus complet sur la situation actuelle et de voir ce qu’a apporté cette culture.

          Ainsi nous sommes obligée de trouver d’autres critères pour analyser les oeuvres. Il semble que l’on soit arrivé à une période charnière et le Japon, fait partie de ces pays où se retrouvent avec acuité toutes les questions fondamentales des sociétés actuelles. Il est donc important d’interroger et d’analyser les oeuvres des créateurs contemporains de ce pays.

 

 

                                       Projet publications 2022

 

Préparation avec Marie Laureillard (Université de Lyon 2) de la publication du colloque Usages et valeurs du noir en Asie de l’est 7-9 juin 2002

Presses de l’institut de l’école des langues orientales

Préparation de la publication du séminaire usages et valeurs du noir 2021-2022 (CEEI) aux éditions ENS de Lyon (2023)

         

 

 

         

 

 

 

         

 

         

 

         

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

David Andolfatto

David C. Andolfatto

Membre associé

Discipline : Archéologie et Histoire de l’artPays : Népal

Période : VIIIe-XIXe s. 

Langue : Anglais, Népalais

Formation

2019 : Doctorat en Archéologie : « Le Pays aux Cent-Vingt-Cinq Mille Montagnes. Étude archéologique du bassin de la Karnali (Népal) entre le xiie et le xvie siècle ».

Sorbonne Université (Paris 4).

2010 : Master 2 en Archéologie : « La relation entre l’architecture et l’iconographie dans les monastères Bouddhistes de la Vallée de Katmandou ».

Sorbonne Université (Paris 4).

2009 : Master 1 en Archéologie : « L’architecture et l’iconographie de l’Hiranyavarna Mahâvihâra de Patan, Népal ».

Sorbonne Université (Paris 4).

 

2008 : Licence en Histoire de l’Art et Archéologie.

Université Marc Bloch (Strasbourg).

 

Publications :

 

Ouvrages :

 

The Lions of Yatse. The Medieval Architecture, Art and History of the Karnali Basin, Nepal, Vajra Academics Series, Vajra Books, Katmandou. (publication de la thèse de doctorat, accord de principe avec l’éditeur et travail d’adaptation et de traduction du texte en cours).

 

The Restoration of Mangal Bahudvara Caitya. A Tashi Gomang Stupa, David C. Andolfatto & Thomas Schrom (eds.), United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization & UNESCO Kathmandu Office, Paris, 2021, 127 p.

 

Le Pays aux Cent-Vingt-Cinq-Mille Montagnes. Étude Archéologique du Bassin de la Karnali (Népal) entre le xiie et le xvie siècle, thèse de doctorat, Paris, Sorbonne Université, 2019, 739 p.

 

An Inventory of the Buddhist Sites of the Kathmandu Valley. Description and Consideration of their Conservation States, Oriental Cultural Heritage Sites Protection Alliance, Paris, 2012, 320 p.

 

Articles :

 

« The Mediums’ Dance and Iconographic Silences. Medieval representations of oracular practices in the Karnali River Basin (West Nepal) », in Encounters with the Invisible. Revisiting Spirit Possession in the Himalayas, Oxford University Press, 2023.

 

« Preliminary remarks on artefacts discovered in a 19th century stupa », The Image as Instrument and Reflection of Ritual in Central Asia and the Himalayas: from Antiquity to the Present, Series Maior, Università di Napoli, Naples, 2023.

 

 « Les temples deval de la Karnali : réflexions sur leur datation et leur vocation », Arts Asiatiques, T. 76, 2021, p. 31-46.

 

« Ripu Malla, a Buddhist Emperor from Western Nepal », Orientations, Vol. 52, No. 3, 2021, p. 69-76.

 

« Recent publications on Central-Himalayan arts and architecture: a review essay », European Bulletin of Himalayan Research, No. 55, 2020, p. 80-99.

 

« The Importance of iconographic studies for the rehabilitation of Nepalese heritage monuments », in The Cultural Heritage of Nepal: Before, During and After the 2015 Earthquakes. Current and Future Challenges, Oriental Cultural Heritage Sites Protection Alliance & Vajra Books, Kathmandu, 2018, p. 47-50.

 

« Assessing and investigating Swayambhūnath after the “Gorkha Earthquake” of 2015 », avec Pierre Gérard-Bendele & Ludovic Dusuzeau, in The Cultural Heritage of Nepal: Before, During and After the 2015 Earthquakes. Current and Future Challenges, Oriental Cultural Heritage Sites Protection Alliance & Vajra Books, Kathmandu, 2018, p. 115-121.

 

« The Art Collection of Keśchandra Museum », in The Restoration of Itum Bāhā Monastery. Intermediary Progress Report. February 2015, 2015, p. 7-23.

 

« Moving the gods. The tunālas of Itum Bāhā (Kathmandu): Iconographic study in the context of a restoration program », in The Restoration of Itum Bāhā Monastery. Intermediary Progress Report. May 2014, 2014, p. 7-34.

Johan Levillain

DISCIPLINE :
PAYS : Inde
PÉRIODE :
LANGUES : Anglais, Allemand, sanskrit, Hindi
Mots clés :

FORMATION

Depuis 2017
Doctorant contractuel, contrat doctoral fléché entre l’EFEO et l’EPHE.
Thèse sous la direction de Mme. Charlotte Schmid
Essai de définition d’une culture régionale au Madhya Pradesh (Inde) : étude stylistique, iconographique et contextuelle des vestiges d’Ashapuri (IXe – XIIe siècles)

2016 – 2017
Licence d’études indiennes, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3

2015 – 2016
2de année de deuxième cycle de l’École du Louvre, Paris
Mémoire sous la direction de M. Vincent Lefèvre :
Étude du décor architectural de Mahāsthān

Obtention de la carte professionnelle de guide-conférencier.

2014 – 2015
1re année de deuxième cycle de l’École du Louvre, Paris
Mémoire sous la direction de M. Vincent Lefèvre
L’iconographie de Surya en Inde orientale

2011 – 2014
Premier cycle de l’École du Louvre, Paris
Spécialités « Iconographies antique et chrétienne » et « Art et archéologie de l’Inde et des pays indianisés ».

2008 – 2011
Licence de lettres modernes, Université de Caen, Parcours « Lettres et Arts ».

EXPERIENCE

Depuis octobre 2017. Ecole du Louvre
Chargé de travaux dirigés devant les oeuvres (vacataire).

Octobre 2016 – juin 2017. Photothèque de l’École française d’Extrême-Orient.
Documentation et mise en valeur de la base de données.

Mars – juin 2016. Photothèque de l’École française d’Extrême-Orient.
Stage de 2de année de deuxième cycle de l’École du Louvre.
Documentation et mise en valeur de la base de données.

Novembre 2015 Mission archéologique franco-bangladaise, Mahāsthān (Bangladesh).
Mise à jour de la base de données et étude du matériel archéologique.

Juin – août 2015. Matho Museum Project (Inde, Ladakh).
Ouverture d’un musée au sein d’un monastère bouddhiste himalayen : études documentaires, muséographie et médiation.

Mi-juillet – mi-août 2014. Musée d’art moderne Richard Anacréon, Granville.
Chargé de médiation et d’études documentaires.

Mi-juin – mi-juillet 2014. Musée de Picardie, Amiens.
Chargé de médiation et d’études documentaires.

Juillet – août 2013. Musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel, Avranches.
Chargé d’études documentaires, de communication et muséographie.

Marion Le Sauce-Carnis

PAYS : Inde
PÉRIODE :
LANGUES : Sanskrit, Anglais, Telugu, Allemand, Latin
Mots clés : Art indien ; architecture et iconographie / Art de l’empire de Vijayanagar / Contexte littéraire et religieux de l’iconographie

PARCOURS UNIVERSITAIRE

Licence de Telugu, Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INaLCO), Paris (2017 – en cours)

2017
Qualifications aux fonctions de Maître de Conférences des Universités
– Section 15 (n° 17215251130)
– Section 21 (n° 17221251130)

2010-2016
Doctorat en Études indiennes. Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3, Paris, sous la direction de V. Lefèvre
Du héros épique à l’icône divine. L’image de Rāma dans les décors sculptés de l’époque de Vijayanagar
Mention « Très honorable » avec les félicitations du jury.

2009-2010
Master 2 d’Études Indiennes, sous la direction de V. Lefèvre
L’émergence du culte de Rāma à travers le développement de son iconographie dans les temples de Viṣṇu. Choix géographiques, chronologiques et étude des sources

2008-2009
Master 1 d’Études Indiennes, sous la direction de M.-L. Barazer-Billoret
Le Temple de Chintala Veṅkaṭaramaṇa de Tāḍpatri (Āndhra Pradesh) et son programme iconographique

2006-2008
Licence Langues et Civilisation Étrangères (LCE) Études Indiennes.

2002-2006
École du Louvre, Paris, Diplôme de Premier cycle, Spécialité Art et Archéologie de l’Inde et des pays indianisés d’Asie.

EXPÉRIENCES DANS L’ENSEIGNEMENT

Depuis 2018
Université Catholique de l’Ouest, Angers
Chargée de Cours en art de l’Inde pour les étudiants de licence (volume horaire : 60h/an).

Depuis 2011
École du Louvre, Paris
Chargée de Travaux Dirigés devant les OEuvres (TDO) pour l’art de l’Inde et des pays indianisés d’Asie pour les étudiants de licence (volume horaire : environ 50h/an).

PUBLICATIONS

ARTICLES

À paraître : LE SAUCE-CARNIS, M. « Vijayanagara iconography: Preliminary survey of a selection of Viṣṇu temples in Rāyalaseema » South Indian Epigraphy and Art History, MURUGAIYAN A. & PARLIER-RENAULT É. (ed.)

À paraître : CARNIS, M. « From Narrative to Iconic Picture: When the Image Becomes a ‘Pictogram’ », Actes du colloque de The European Association of South Asian Archaeologists (EASAA) 2014, MYRDAL E. (ed.)

2016
LE SAUCE-CARNIS, M. « Le temple de Veṅkaṭaramaṇa de Tāḍpatri (Āndhra Pradesh) et son programme iconographique », Bulletin d’Études Indiennes. BARAZER-BILLORET M.-L. (éd.), Association Française pour les Études indiennes, Paris, p. 245-285.

2015
CARNIS, M. « Les héros du Rāmāyaṇa dans les décors sculptés des temples indiens », Actes du colloque international « L’épopée : le héros entre histoire et mythe de l’Antiquité à la Renaissance en Occident », BUSCHINGER D. (éd.), Presses du « Centre d’Études médiévales », Université de Picardie – Jules Verne, Amiens, p. 94-107.

2011
CARNIS, M. « Narration et pouvoir politique : l’exemple du Rāmāyaṇa en Inde ancienne », Le Journal Spéciale’Z, n°2, École Spéciale d’Architecture, Paris, p. 112-127.

CONTRIBUTION À DES OUVRAGES

2014
GRIMPRET M. (dir.). Les sanctuaires du monde. Dictionnaire des lieux sacrés, sites miraculeux, centres de pèlerinage et de prière. Robert Laffont, Paris.
Auteure des entrées suivantes : « Mont Abu » p. 124-125, « Ahobilam » p. 127-128, « Alampur » p. 132, « Amritsar » (avec M. Grimpret) p. 147-148, « Ayodhya » p. 184-186, « Ellora » (avec M. Grimpret) p. 326-328, « Gaya » p. 361-361, « Jaipur » p. 405-406, « Kalahasti » p. 426-427, « Lepakshi » p. 466-467, « Lac Manasarovar » p. 493, « Mathura » p. 505-506, « Modhera » p. 527-528, « Nilakantha » p. 556-557, « Palitana » p. 574, « Pashupatinath » (avec M.-L. Barzer-Billoret) p. 583-584, « Pattadakal, Badami, Aihole » p. 584-586, « Pawapuri » p. 586, « Penanggungan » p. 588-589, « Lac Rakshastal » p. 614, « Ranakpur » p. 616, « Shravanabelgola » p. 675-676, « Shringeri » p. 676-677, « Somnathpur » p. 685-686, « Sukuh » p. 692, « Tadpatri » p. 697-698, « Trivandrum » p. 733-734, « Vijayanagar » p. 758-759, « Vijayawada » p. 760-761.

Télécharger le CV complet.

Virginie OlivieR

Historienne de l’art, iconographe
contact : oliviervirginie [a] yahoo.fr

DISCIPLINE : Histoire de l’art
PAYS : Inde
PÉRIODE : 1er– 13e siècles
LANGUES : anglais, sanskrit
Mots clés : Inde, Iconographie, Sculpture, Shivaïsme, Brahma, Tamil Nadu, Pallava, Cola

PARCOURS UNIVERSITAIRE

Doctorat d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2018)
Titre : La représentation de l’ordre socio-cosmique : interprétation du rôle de Brahmā dans la sculpture du Tamil Nadu et du Deccan entre le 6e et le 9e siècle » (dir. Edith Parlier-Renault)

Licence professionnelle Ressources documentaires et bases de données, spécialité documentation audiovisuelle, INTD-INA, Paris (2008)
Mémoire : Statut et langage de l’image scientifique

Licence de langues, littératures et civilisations étrangères, spécialisation langues indiennes, université de Paris III Sorbonne (2002)

DEA d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2001)
Titre : Étude comparée de l’iconographie de Sūrya en Uttar-Pradesh et en Orissa (1er – 13e s.)

Maitrise d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2000)
Titre : L’image d’Agni dans la littérature et la sculpture de l’Inde ancienne (1er – 13e s.)

Diplôme de l’École du Louvre, spécialité art et archéologie de l’Inde et des pays indianisés de l’Asie du sud est, École du Louvre, Paris (1998)

ENSEIGNEMENT

Chargée de cours, université de Paris IV Sorbonne (2019-)

Initiation à l’art de l’Inde (Cours de Licence, 2h hebdomadaire)

PUBLICATIONS : ARTICLES

Revue Mythologie : Les Essentiels. La mythologie indienne, n° 2, août-septembre-octobre 2019 :

   – « Les Brâhmanas, les Âranyakas et les Upanishads » ; « Les Purânas, des encyclopédies populaires du savoir », p. 26-27.

   – « Une œuvre : Brahmâ, temple Hucchappayya Gudi à Aihole » ; « Les origines de Brahmâ, un dieu sans culte » ; « Brahmâ dans le Bouddhisme des origines » ; « Le mythe de la décapitation de Brahmâ par Śiva » ; « Le hamsa, l’oie sauvage : la monture de Brahmâ » ; « les multiples visages de Brahmâ » ; « Une œuvre : Sarasvatî, parèdre de Brahmâ », p. 70-79.

   – « Les huit dikpâlas : gardiens des points cardinaux et intermédiaires », p. 128-129.

   – « Agni, le dieu du feu : le gardien du sud-est » ; « Yama, le roi des morts : le gardien du sud », p. 130-131.

« Les « Brahmā-Śiva » de la région de Tanjore : un syncrétisme singulier aux origines inexpliquées », Arts Asiatiques, 75 (2020), Paris, 2021, p. 5-26.

« The Relationships between Brahmā and Śiva in the Pallava and Coḷa iconography: the Iconographic Program of the Kailāsanātha of Kāñcīpuram and the Case of the “Brahmā-Śiva”. /Brahmā and Śiva in Pallava and Coḷa iconography », In Murugaiyan, Appasamy & Parlier-Renault, Édith (Eds) Whispering of Inscriptions: South Indian Epigraphy and Art History: Papers from an International Symposium in memory of Professor Noboru Karashima (Paris, 12–13 October 2017), Oxford: Indica et Buddhica (2 vols), p. 181-208. https://indica-et-buddhica.org/publications/murugaiyan-appasamy-parlier-renault-edith/ieb-karashima-vol02-202110171432.zip

« L’idéologie pallava dans l’iconographie des sites royaux aux VIIe et VIIIe siècles : Brahmā et Skanda », in Jean-Michel Mouton et Michel Zink éd, L’idéologie royale dans les civilisations de l’Asie, Actes du colloque organisé par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et la Société Asiatique à l’Institut national d’Histoire de l’Art (INHA) et à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, les 6 et 7 décembre 2019, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2021, p. 297-328.

A VENIR

Janvier 2023. Voyage dans le Deccan (Inde), organisé par l’AFAO : conduite culturelle et accompagnement :

« Découverte du Deccan (Maharashtra, nord du Karnataka et de l’Andhra-Pradesh) »: https://afao-asso.fr/fr/voyages-et-escapades/asie-du-sud-est/172-decouverte-du-deccan-maharashtra-nord-du-karnataka-et-de-l-andhra-pradesh

CONFÉRENCES

« Des rois et des brahmanes : l’idéologie royale Pallava dans l’iconographie des sites royaux du 7e – 8e s. ». L’idéologie royale dans les civilisations de l’Asie : Colloque international organisé par la Société asiatique et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Paris. 07/12/2019.

« L’inscription de Vaḷabha « Caturānana » à Tiruvoṟṟiyūr (Tamil Nadu) : autobiographie en forme de parcours initiatique d’un guerrier devenu ascète ». Atelier thématique « Régionalisme et cosmopolitisme : l’Inde du Sud » du CEIAS. 06/02/2018. CEIAS. Paris.

«The relationships between Brahmā and Śiva in the pallava and coḷa iconography through a few examples». South Indian Epigraphy and Art History International Symposium. EPHE-UMR 7528 Mondes iranien et indien / Université Paris IV Sorbonne – CREOPS. 13/10/2017. INHA. Paris.

FINANCEMENT DES MISSIONS DE TERRAIN

Allocation de recherche de l’EFEO (Ecole Française d’Extrême-Orient, Pondichéry) : missions de terrain au Tamil Nadu, Inde (février 2014, janvier – juin 2015)

Prix de la Fondation Flora Blanchon (2014)

Bourse Mobidoc du Conseil Général d’Ile-de-France (2013)

MUNIER-GAILLARD Cristophe

Situation personnelle
né le : 27/02/1961 à Auxerre, Yonne (89), France
domicilié à Yangon, Birmanie
chercheur indépendant

Expérience professionnelle
1984-1991  Lecteur de français en Thaïlande
2000-2006  Interprète birman-français/anglais en Birmanie pour le CICR

Diplômes, bourses
– 1983  DEA en Littérature Moderne, Université de Provence Aix-Marseille I
– 1996  DEA en Méthode de l’Histoire, de l’Histoire de l’Art et de l’Archéologie,  École Pratique des Hautes Études-La Sorbonne, Paris.
– 1998  Licence en études birmanes, INALCO, Paris.
– 1999 Bourse Lavoisier du Ministère des Affaires Étrangères pour l’étude du birman à l’Université des Langues Étrangères de Yangon, Birmanie.
– 2015 Doctorat en histoire de l’art sous la direction du professeur Edith Parlier-Renault :
« L’émergence de l’individu dans la peinture murale bouddhique narrative de Haute-Birmanie (1700-1786) », école doctorale VI – Paris IV La Sorbonne (Centre de Recherche sur l’Extrême-Orient de Paris-Sorbonne).

Publications, séminaires et colloques depuis 2012
– 2017, « Pagan in Post-Pagan Period Narrative murals », Was Bagan: “the metropolis of Buddhism in Indo-China”?, SEAMEO CHAT and SOAS, Yangon, Birmanie, 9-12 juillet.
– 2017, « Portugais, Indiens et Luso-XY dans la peinture murale du Myanmar des 17e et 18e siècles : métissages culturels et jubilations iconographiques », L’Asie portugaise : des arts et des lettres, Fondation Calouste Gulbenkian et Université Paris Sorbonne, 1er et 2 juin 2017.
– 2017, MUNIER-GAILLARD Cristophe, Kirichenko Alexey and Minbu Aung Kyaing, La vie du Bouddha. Peintures murales de Haute-Birmanie, Suilly-La-Tour : Findakly.
– 2016-2017, séminaire : « Course on the classification of Burmese murals styles : classification of Nyaungyan murals (late 16th-early 19th c.) and Konbaung I and II styles (1780-1830) », Université de Yangon, département d’archéologie, Yangon, Birmanie, décembre 2016-mars 2017.
– 2013, « 17th to early 19th century Burmese murals in relation to Murals of Siam and Lan Na », Journal of Fine Arts, volume 2, Université de Chiang Mai, p. 235-304.

Publications avant 2012
– 2010, « Édifier, surprendre et faire rire. La société bouddhique birmane dans les sermons visuels de la Chindwin ». Moussons. Recherche en sciences humaines sur l’Asie du Sud-Est, no. 16, 2010, pp. 103-132.
– 2007, MUNIER C. et MYINT AUNG, Burmese Buddhist Murals. Volume 1 – Epigraphic Corpus of the Powin Taung Caves, Bangkok, 2007.
– 1999, « Les bornes rituelles semas », Archéologia, no. 355, 1999, pp. 46-54.
– 1998, « Les premières grottes bouddhiques de Dvaravati », Archéologia, no. 347, 1998, pp. 52-65.
– 1998, Sacred Rocks and Buddhist Caves in Thailand, Bangkok, White Lotus, 1998.

 

Colloque « Picturesque Modernities »

PICTURESQUE MODERNITIES
ARCHITECTURAL REGIONALISM AS A GLOBAL PROCESS (1890-1950)

Colloque international, organisé à Paris, du 30 novembre au 2 décembre 2016

Comité organisateur:
Cluster of Excellence “Asia and Europe in a Global Context”
Heidelberg University (Global Art History)
German Center for Art History Paris
University of Poitiers (Department of Art History)
Centre André Chastel (University Paris-Sorbonne)
Association française des Historiens de l’Architecture (A.H.A.)

Télécharger le programme ici.

VIAL-KAYSER Christine

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Christine Vial Kayser est historienne et théoricienne de l’art, HDR, conservateur du Patrimoine. Elle est actuellement chargée de cours à l’Institut Catholique de Paris et IESA, après avoir été maître de conférence invité à l’université de Nalanda (Inde). Ses recherches portent sur la sémantique de l’œuvre, considérée comme l’expression de « forces » sociales et individuelles, selon une approche phénoménologique et cognitive. Elle est particulièrement
intéressée par le pouvoir de l’art de transformer les modes de pensées et les représentations par le tissage/ métissage de motifs signifiants, pris en particulier aux mythes.
Venant du monde occidental, ses recherches concernent l’Asie (Chine, Inde, Pakistan). Après un premier séjour en Chine en 1995-98 elle y séjourne régulièrement pour suivre la scène chinoise contemporaine. Après une thèse sur le Spirituel dans l’art d’Anish Kapoor et sa réception en Occident (PUR, 2013) elle travaille également sur l’art du Sous-continent indien, établissant des filiations de motifs et de traditions avec l’Occident et entre la Chine et l’Inde, notamment autour du bouddhisme.

Ouvrages personnels
Marcel Duchamp, le Grand Verre, La Grande Guerre, Presses Universitaires de Provence, 2019
Anish Kapoor : le Spirituel dans l’art, Presses Universitaires de Rennes, 2013

Ouvrages collectifs
Notions esthétiques et perception sensible organisée, actes de colloque, codirecteur avec Véronique Alexandre-Journeau, L’Harmattan, 2015.

A paraître en 2017 :
Le bouddhisme dans l’art contemporain chinois et indien, Presses Universitaires de Rennes.

Articles dans publications à comité de lecture
« Monuments and trauma: official and artistic responses to the Weichuan earthquake », Journal of ethnology (Southwest University for Nationalities Chengdu, Chine), ISSN 1674-9391 (vol 7, publication en cours) ;

  • « Zeng Fanzhi : le banquet comme représentation d’une crise morale », IHA Revista, Université de Lisbonne, Avril ;
  • « The Chineseness of Huang Yong Ping: a warfare strategy », Fred Dervin et Regis Machart (dir.), Cultural Essentialism in intercultural Relations, Palgrave McMillan (publication en cours) ;
  • « Nalini Malani: a replay of the Partition »,
  • « Interview avec Shilpa Gupata », Anne Castaing (ed.), Raconter la Partition (titre provisoire), Paris, Karthala (publication  en cours).

« The banquet as a global figure of power in the work of Zeng Fanzhi », Art&Media, Vol. 14, N° 2, May 2015 (ISSN 2005-5587) ;

« Nalini Malani: a global storyteller », Studies in Visual Arts and Communication, University of Bucarest, Vol. 2, N°1, July, on line Journalonarts.com (ISSN 2393).

« The Gothic in the work of the Chapman brothers », Gothic Culture, subculture, counterculture, St Mary college, Londres (en ligne http://www.otranto.co.uk/).

« Myra Hindley, figure contemporaine de Méduse », Musemedusa, Université de Montréal (en ligne http://musemedusa.com).6 « Le vide chez Le Corbusier » et 5 « Anish Kapoor et le vide », Notions esthétiques comparées, V. Alexandre-Journeau (dir.), L’Harmattan ; 4 « Anish Kapoor vu par Homi Bhabha : une herméneutique subalterne », Marges (Paris 8) n°16, mars (en ligne http://marges.revues.org/258) ; 3 «  La Marche dans l’art contemporain : un mécanisme archétypal au service d’une expérience méditative », Le Corps sensible (dir. Steven Bernas), Paris, L’Harmattan.

« Andy Goldsworthy au YSP : performance ou expérience rituelle ? », Marges (Paris 8) n° 14, fév. (en ligne http://marges.revues.org/258).

« Anish Kapoor et l’invisible », Iris (Grenoble III), n° 32, juin.

Autres articles (sélection)
2015 – « The sublimation of the senses: Rameshwar Broota – artist profile », Art Radar Asia (Hong-Kong), février (en ligne http://artradarjournal.com/2015/02/06/the-sublimation-of-the-senses-rameshwar-broota-artist-profile/).

2011 – « Anish Kapoor, culture globale ou racines spirituelles ? », Arts sacrés, mai ; « Indian art season in France », Art Radar Asia (Hong-Kong), juin (en ligne http://artradarjournal.com/2011/07/13/indian-art-season-in-france-installation-dominates-2-major-museum-shows/).

2010 – « Art versus religion », Artartart (R.-U.), n° 208, avril n. p. [en ligne http://www.artartartgallery.com/Reviews9.html].

Catalogues d’exposition (directeur de publication et auteur de chapitres)
Allons Enfants ! La publicité et la Grande Guerre, Musée-Promenade, 2014, 128 p.

Le Corbusier à Chandigarh : entre ombre et lumière, Musée-Promenade, 2013, 128 p.

De la Montgolfière au dirigeable : Le Pouvoir de voler, Musée-Promenade/Artlys, 2009, 120 p.

L’Enfant chéri au siècle des Lumières, Musée-Promenade/L’Inventaire, 2004, 150 p.

Vivre, Wan Fung Art Gallery, Pékin, 1998, 20 p.

Peindre le ciel de Turner à Monet, Musée-Promenade/L’Inventaire, 1995, 150 p.