Archives de catégorie : A voir dans les musées !

Esthétiques de l’Amour

Commissariat

  • Daria Cevoli, responsable des collections Asie

À propos de l’exposition

Parmi les ensembles spectaculaires des collections asiatiques du musée du quai Branly, les objets anciens collectés dans les régions de Sibérie Extrême–Orientale à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, relevant de l’interaction entre le monde des hommes, la nature sauvage et le monde des esprits, suscitent un intérêt particulier. Des robes de protection en peau de poisson, aux accessoires rituels ornés de volutes et de spirales symboliques, en passant par les objets du quotidien associant des matériaux et des décors naturels d’un brut raffinement : les objets éclectiques et méconnus en provenance du bassin du fleuve Amour associent élégance esthétique et intérêt ethnographique. Ils comptent aujourd’hui parmi les fleurons de la collection du musée du quai Branly.

L’exposition présentera l’art décoratif des peuples du bassin de l’Amour, porteur de sens et révélateur de la construction ontologique spécifique de ces peuples dans leur rapport avec le monde visible et invisible. Les peuples présentés – les Nivkh, les Nanaï, les Aïnous, les Orotch, et les Hezhe (minorité chinoise) – ont fondé leur mode de vie, jusqu’au milieu du 20e siècle, sur le fleuve Amour, qui leur était source de vie et de prospérité. Les Nivkh, les Nanaï et les Aïnous sont liés par la pratique commune du rituel de l’ours ; toutes ces populations sont liées par la même matrice ethnolinguistique et les mêmes pratiques de chasse et de pêche aux salmonidés. Les anciennes sources chinoises parlent des habitants de cette région du fleuve Amour comme des « barbares à la peau de poisson »…

Partenaires médias de l’exposition

Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie

Nice 2015 theatre

du 12 novembre 2015 au 21 mars 2016

 

« Du Nô à Mata Hari, 2000 ans de théâtre en Asie » propose un panorama inédit de cet art millénaire. Des spectaculaires costumes du théâtre indien aux kimonos et masques raffinés de nô japonais, en passant par les robes chatoyantes de l’Opéra de Pékin et les mystérieuses marionnettes du théâtre d’ombre de Chine et de l’Asie  du Sud-Est, c’est tout un monde de divinités, d’animaux et de personnages qui prendra vie sous vos yeux. L’exposition aborde les aspects épique et dramatique qui caractérisent les différentes créations théâtrales asiatiques dans toutes leurs variétés. Elle culmine avec la présentation des splendides kimonos paysages d’Itchiku Kubota, relecture contemporaine de cet art traditionnel.

En partenariat avec le Musée national des Arts asiatiques – Guimet et la Fundation Oriente de Lisbonne

SÉOUL – PARIS – SÉOUL ARTISTES CORÉENS EN FRANCE

Cernuschi 2015bang_haija_aube_c_d.r.16 octobre 2015 – 7 février 2016

A l’occasion de l’Année de la Corée en France, le musée Cernuschi organise une exposition consacrée aux artistes coréens contemporains ayant travaillé ou travaillant toujours en France.

Attirés à partir des années 1950 par le rayonnement culturel de Paris, ces derniers ont étudié dans la capitale, se sont intégrés aux milieux artistiques français et ont, par leur travail, participé activement au renouveau de la peinture coréenne ainsi qu’à sa diffusion en Europe.

L’exposition propose une approche historique et thématique de ce sujet à travers des sections consacrées à la génération des pionniers de l’art coréen contemporain, à l’Académie de peinture orientale, aux rapports entre artistes coréens et école de Paris,  aux conséquences de la pratique calligraphique sur l’œuvre de ces artistes, à l’intérêt porté à des matériaux traditionnels ainsi qu’à leur attrait pour la valorisation des processus créatifs.

Les plus importants artistes coréens du XXe siècle, ainsi que quelques artistes plus jeunes, sont présents dans l’exposition: Pai Unsung, Rhee Seund Ja, Kim Whanki, Lee Ungno,  Bang Hai Ja, Han Mook, Moon Shin, Nam Kwan, Park Seo- Bo, Kim Tschang-Yeul, Yun Hyong-Keun, Shim Kyung Ja, Lee Bae, Chung Sang-Hwa, Paek Youngsu, Kim Guiline, Park In-Kyung, Hong Insook, Lee Jinwoo, Chae Sung-Pil, Won Sou-Yeol, Yoon-Hee.

Les soixante œuvres exposées proviennent des collections du Musée Cernuschi, du Musée national d’art moderne  et contemporain de Corée, du musée Lee Ungno de Daejeon ainsi que de collections privées.

Cette exposition  s’inscrit dans les manifestations de l’Année France-Corée 2015/2016/www.anneefrancecoree.com. Elle est organisée avec le soutien de l’Institut français, de la Société des Amis du Musée Cernuschi et  le concours du Musée Lee Ungno de Daejeon (Corée).
Elle a bénéficié de l’aide de Dior Parfums et de la Fondation Loo & Lou sous l’égide de la Fondation de Luxembourg.

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée

Guimet 2015 tigres-de-papier 

 

Du 14 octobre 2015 au 22 février 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée, du 14 octobre 2015 au 22 février 2016. À partir de sa riche collection de peintures coréennes, l’une des plus importantes hors de Corée, le MNAAG retrace les thématiques et l’évolution de cinq siècles de peinture en Corée. Rouleaux, albums, paravents, offrent un panorama tantôt coloré, tantôt délicatement peint à l’encre, de la Corée, du 14e au début du 20e siècle. Explorant tour à tour la peinture religieuse, la peinture de lettrés, les créations décoratives à la veine parfois presque populaire, cet ensemble frappe par son éclectisme et son inventivité moderne. Les scènes de genre et les cérémonies populaires évoquent la vie et les croyances d’une société confucéenne qui fit sienne les codes du palais. Cherchant sa propre voie vers la modernité, la société coréenne tendit à se démarquer de la Chine, illustre modèle. Son répertoire singulier est empreint de finesse, d’humour et de poésie, l’improbable dialogue fréquent dans la peinture coréenne, du tigre et du moineau, incarnant cette verve pleine de merveilleux.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Pierre Cambon, conservateur de la section Corée, MNAAG


 

Catalogue

Tigres de papier, cinq siècles de peinture en Corée
Le catalogue de l’exposition

catalogue-tigres-de-papierCoédition MNAAG / Éditions Snoeck
Sous la direction de Pierre Cambon, conservateur des collections coréennes, MNAAG
Relié, 280 pages, 215 illustrations
Prix de vente : 39 euros
Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès


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Intérieur coréen, oeuvres de In-Sook Son

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Du 18 septembre 2015 au 14 mars 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Intérieur coréen, oeuvres de In-Sook Son, présente, du 18 septembre 2015 au 14 mars 2016, le travail de l’artiste contemporaine In-Sook Son. Il s’inscrit dans une pratique de la Corée traditionnelle sur laquelle elle porte un regard résolument moderne. Art hors du commun et savoir-faire d’exception, l’OEuvre de l’artiste est présenté pour la première fois hors de Corée. Il propose une lecture tant esthétique que sociale d’un art féminin dans la société coréenne et présente les genres emblématiques de l’art textile, les hanbok (costumes traditionnels), les costumes de cour, mais aussi les pojagi (tissus enveloppants), les paravents, etc.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Aurélie Samuel, responsable des collections textiles, MNAAG


Catalogue

Intérieur coréen, œuvres de In-Sook Son
Le catalogue de l’exposition

catalogue-interieur-coreenCoédition MNAAG/ Éditions Snoeck
Sous la direction d’Aurélie Samuel, responsable des collections textiles, MNAAG
Relié, 192 pages, 130 illustrations
Prix de vente : 25 euros

Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès

Galeries du Panthéon bouddhique – Hôtel Heidelbach : 19 avenue d’Iéna, 75116 Paris


 

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Carte blanche à Lee Bae

Du 18 septembre 2015 au 25 janvier 2016

Cet automne, le MNAAG met la Corée à l’honneur dans le cadre des années croisées célébrant, en 2015, le 130e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la Corée. À travers trois expositions et une programmation spéciale à l’auditorium, le musée propose de découvrir l’art de ce pays encore trop méconnu en France. Saison de Corée en explore les facettes variées jusqu’au plus contemporain.

Carte blanche à Lee Bae inaugure cette saison le 18 septembre 2015 (jusqu’au 25 janvier 2016), avec une installation présentée dans la rotonde du 4e étage du musée. Établi à Paris depuis 1990, l’artiste plasticien coréen Lee Bae (né en 1956 à Chung-Do en Corée du Sud) a instauré une forme de connivence avec le charbon, matériau au centre de son imaginaire et à la forte portée symbolique et rituelle dans la culture coréenne. Sa démarche tient à la fois de la performance, de la peinture et du dessin. D’une grande cohérence plastique, elle conjugue perception de la matière et de la lumière, opposition du noir et du blanc, et ouvre une réflexion sur le temps. La carte blanche proposée par le MNAAG à Lee Bae a donné lieu à une intervention qui réunit peinture, sculpture et vidéo au sein d’un espace conçu par l’artiste comme une « grotte contemporaine », sous la voûte de la rotonde du musée.

Saison de Corée investit également l’auditorium du musée avec un cycle de films de fictions, des documentaires, une rétrospective de l’histoire des meilleurs films du cinéma coréen, un cycle de films « jeune public » et des conférences, des lectures, etc.

Les trois expositions ont reçu le label de l’Institut français et constituent les manifestations phares de la programmation de la Saison France-Corée.


Commissariat

Commissariat général : Sophie Makariou, présidente du MNAAG
Commissariat : Éric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi


Catalogue

Carte blanche à Lee Bae
Le catalogue de l’exposition

catalogue-lee-baeUne coédition MNAAG / RMN-GP
Sous la direction d’Éric Lefebvre, directeur du musée Cernuschi
Broché, 48 pages, 30 illustrations
Prix de vente : 10 euros

Disponible à la librairie-boutique du musée

 


Informations pratiques

Horaires

Tarifs

Accès

MNAAG : 6 place d’Iéna, 75116 Paris (rotonde du 4e étage)


 

Cette exposition a été rendue possible grâce au soutien du musée de la ville de Daegu (Corée du Sud), de la Galerie Hyundai et de la P&C Gallery

 

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Du NÔ à Mata Hari

Du NÔ à Mata Hari

Du 15 avril au 31 aout 2015 au Musée Guimet

 

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Le musée national des arts asiatiques – Guimet propose une exposition sur 2000 ans de théâtre en Asie. Ce panorama inédit s’anime de ce qui participe, comme signes visibles et tangibles, de l’essence même du théâtre : le costume, la parure et le masque.

Des costumes du théâtre indien aux kimonos et masques de nô japonais, en passant par les robes de l’Opéra de Pékin et le théâtre d’ombre de l’Asie du Sud-Est, c’est tout un monde de divinités, d’animaux et de personnages qui prend vie.

L’exposition aborde les aspects épique et dramatique qui caractérisent les différentes créations théâtrales asiatiques dans toutes leurs variétés. Les premières représentations qui en sont conservées sont les substituts funéraires de terre cuite – minqi – montrant des
danseurs et des acrobates datant de la Chine des Han (206 av. J.-C. – 220 ap. J.-C.). L’exposition culmine avec une relecture contemporaine des traditions théâtrales avec la présentation concertante de kimonos paysages d’Itchiku Kubota qui donne tout son sens à la dimension scénique du costume.

Dépassant leurs sources rituelles, les théâtres dansés en Inde se sont épanouis en une perfection gestuelle qui a donné naissance à des formes complexes et raffinées tel le kathakali dès le 17e siècle. En Asie orientale, un théâtre historique, s’appuyant sur des chefsd’oeuvre littéraires a suscité la création de costumes chatoyants mais extrêmement codifiés.

Le masque est particulièrement mis à l’honneur dans l’exposition, tant il est indissociable des formes du théâtre en Asie, de l’Inde jusqu’au Japon, du théâtre épique au drame historique.

Marionnettes et théâtres d’ombres de l’Asie du Sud-Est et de la Chine forment un autre pan de cette création et servent tantôt des textes épiques, tantôt des textes historiques, leur présentation évocatrice introduisant le visiteur dans un espace peuplé de silhouettes. Les cuirs découpés, âmes des ancêtres, confèrent un pouvoir surnaturel au montreur capable de faire revenir les morts, de guérir ou d’exorciser.

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Un grand barong – lion à l’ossature légère habillée de textiles ou de fibre végétale – accueillera le visiteur de l’exposition au milieu de silhouettes architecturales asiatiques et modernes, exprimant ainsi la capacité d’adaptation et de réinvention de ces traditions
millénaires et toujours en pleine effervescence.

L’auditorium du musée offrira de nombreuses représentations de spectacles de théâtre chanté et dansé. Outre la projection des épopées fondatrices du Ramayana et du Mahabharata, il proposera une riche programmation de films et documentaires. Ainsi Mata Hari, qui, en exécutant en 1905 des danses brahmaniques dans l’ancienne bibliothèque du musée Guimet aménagée en petit temple hindou, s’illustra devant le Tout Paris orientaliste médusé, sera mise à l’honneur dans les salles mais également à travers un documentaire et deux films de fiction. Quant au célèbre opéra chinois, Le pavillon aux pivoines, celui-ci sera projeté en intégralité durant trois jours.

Le catalogue, premier ouvrage de référence sur ce sujet, présentera un panorama des types de théâtre asiatique des origines à nos jours : théâtre joué, dansé, chanté, acrobatique et animé.

Cette exposition est rendue possible grâce à des prêts importants accordés par la Fondation Oriente de Lisbonne, la collection Kubota de Kawaguchiko, le musée du Quai Branly et des collectionneurs privés.

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L’Ecole de Lingnan

Du 20 mars au 28 juin 2015  Au Musée Cernuschi

 

L’Ecole de Lingnan, l’éveil de la Chine moderne

Les mardis, mercredis, jeudis à 14h30 de mars à juin 2015
Le musée sera fermé les 5 avril, 1er mai, 8 mai, 14 mai, 24 mai

La naissance et l’évolution de la dernière grande école de peinture traditionnelle dans le contexte politique mouvementé de la Chine au début du XXe siècle

 
Chen Shuren, Lion en alerte au crépuscule, 1926, détail © Hong Kong Museum of Art

 

Dernière grande école de peinture traditionnelle chinoise, l’école de Lingnan est née au Guangdong (actuelle région de Canton), province depuis longtemps ouverte au commerce international et aux influences étrangères.
Au début du XXe siècle, Chen Shuren et les deux frères Gao, Gao Jianfu et Gao Qigeng, s’inquiètent de l’essoufflement politique et culturel de la Chine. comme bon nombre de leurs contemporains artistes et penseurs, ils se tournent alors vers le Japon pour refonder une modernité chinoise. Ils s’inspirent du Nihonga, mouvement rénovateur de la peinture traditionnelle japonaise, et élaborent un style pictural original.

L’école de Lingnan s’enrichit des sujets naturalistes propres à la sensibilité japonaise. De plus, les thèmes inspirés par l’actualité contemporaine et d’autres mettant en scène le peuple dans ses activités quotidiennes occupent une place jusque-là inédite dans l’art chinois. La montée du nationalisme en réponse à la perte d’autorité de l’Etat mandchou et face aux ingérences étrangères, conduit ces artistes à s’interroger sur les implications sociales et politiques de leur travail et à aborder frontalement les événements tragiques de l’histoire en marche.

Grâce à la riche collection du Musée de Hong Kong et au prêt d’œuvres japonaises par des musées européens et des collectionneurs privés, le musée Cernuschi retrace la naissance de cette école et la complexité de son inscription dans un contexte politique mouvementé qui lui confère son importance artistique autant qu’historique.

Catalogue :39,90 €
Editions Paris Musées 
176 pages – 80 illustrations 

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