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Isabelle Le Mat Charrier

                         CURRICULUM VITAE

Isabelle Charrier-Le Mat

Membre associé

Discipline: Histoire de l’art      Pays: Japon

Activités professionnelles

Dans l’enseignement universitaire :

1987-1991 :

Enseignement du français langue étrangère à l’Université des langues étrangères de Kyoto

1991-1997 : Lecteur à l’Université de Kôbe dans les départements des Lettres et Études Inter culturelles

Enseignement du français langue étrangère pour les premières et deuxièmes années (Faculté Études inter culturelles)

Deux séminaires (Faculté des Lettres) 

– Cours de thème

– Lecture et explication d’un ouvrage en français

– Cours de dissertation

– Réflexions sur la critique littéraire

– Correction des mémoires écrits en français

1998-2003 : Lecteur invitée à L’université de Louvain la Neuve (Belgique) dans le département Orientalisme : Histoire de l’art de l’Extrême-Orient (Chine-Japon)

Lecteur invité à l’Institut d’art et de management du Japon Eurasiam (Paris) Histoire de l’art du Japon, Art contemporain japonais (2005-2007)

2005-2018 : Chargée de cours à l’Université Paris VIII dans le Département Arts plastiques

Approche comparative de la représentation

Enseignement histoire de l’art japonais

France-Japon : regards croisés

Parcours à travers les musées pour découvrir les collections japonaises

Traduction

Lee Ufan : L’art de la résonance

 Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, Collection écrits d’artistes, 2013, 325p.

Lee Ufan artiste coréen résidant au Japon depuis 1956. Il a fait partie du mouvement d’avant-garde monoha dont il est considéré comme le théoricien. Il parage sa vie entre Tokyo, Paris et Seoul. Son musée construit avec Tadao Andô se trouve à Naoshima et sa fondation vient d’être inaugurée à Arles.

 

Manhattan suicide Addict (Suicidaire récidiviste à Manhattan)

Titre original Manhattan jisatsu misuijôshûhan

Il s’agit d’une sorte d’autobiographie écrite par l’artiste japonaise Kusama Yayoi(1929) à son retour des États-Unis en 1973. Elle y raconte certains éléments de sa vie dans l’underground de Greenwich Village de la fin des années 50 au début des années 70. Elle évoque aussi son drame quotidien car elle est atteinte de la maladie mentale de dépersonnalisation.  Enfin elle nous éclaire sur sa vision de l’art et sur la manière dont elle conçoit ses œuvres. Kusama est aussi un écrivain car elle est l’auteur de nombreux livres : romans ou recueils de poésie. Très reconnue depuis les années 60 dans le milieu de l’avant-garde aux Etats-Unis, une grande rétrospective de ses oeuvres a eu lieu au Moma à New York dans les années 80, en France en 2001 la Maison de la culture du Japon et le Centre Pompidou à Paris ont présenté une grande exposition. Enfin le Japon lui a consacré une grande exposition rétrospective en 2005. Un musée est consacré à son œuvre à Tokyo.  

Catalogue de l’Exposition au Musée Guimet Au fil du Dit du Gengi, Hommage à Maître Yamaguchi Itarô Novembre2009-janvier 2010

Activités de Recherche

Depuis 2018 : fait partie de l’équipe de recherche Langart dirigée par Véronique Alexandre Journeau et du Centre de recherche sur l’écriture et l’image

13 juin 2007 Participation au   Colloque international, Université Paris VIII, département arts plastiques Philippe Nys (dir.)  A propos des concepts de « Shakkei » (paysage emprunté) et de « Mitate »(Voir comme)

8-10 mars 2007 Participation au colloque Culture et Société japonaise organisé par le centre des Etudes japonaises d’Alsace (Colmar)

8-12 novembre 2005 Participation au Colloque du Centre de recherche international des Études japonaises de Kyoto : Arts et Artisanats au 21e siècle : Reconsidérer le futur dans une perspective internationale

22 février 2005 : Conférence, Université du Havre,  » Le mouvement de renouveau de la tradition dans le Japon des années 1880″

19 Novembre 2004 : Communication Centre de recherche Écriture et image (Université Paris-VII)

“France-Japon : regards croisés”

2003 Participation au Congrès annuel de L’Association for Asian Studies 27-30 mars New York

Depuis 2001- : Chercheur associé dans le groupe de recherche de l’Université Paris VII dirigé par Anne-Marie Christin, Écriture et image

2002 Participation au colloque international Le Japon et l’Europe, tissage inter culturel, Université catholique de Louvain la Neuve, 3-5 mai

2000-2004 :  Présidente de L’association ALUMNI de la Canon Foundation in Europe

1999 : Participation au colloque international Serge Elisseeff et la japonologie organisé par l’Institut russe de japonologie, Moscou, 2-3 juillet 1999.

1998 : Participation au colloque dirigé par J.J. Tschudin et C. Hamon La nation en marche, Études sur le Japon impérial de Meiji, Maison de la Culture du Japon, Université Paris VII 29-30 mai 1998

1997 :  Participation au Colloque dirigé par Augustin Berque, E.H.E.S.S Dépassement de la modernité, logique du lieu, Maison de la culture du Japon, 23-25 octobre 1997

1993-1996 :  Responsable d’un groupe de recherche en tant que chercheur associé à la maison franco-japonaise de Tôkyô : 10 questions à propos de l’art moderne et contemporain au Japon, Dix journées d’étude tenues à la maison franco-japonaise de Tôkyô entre 1994 et 1996.

1992-1993 :  Responsable du groupe de recherche pluridisciplinaire en japonologie et en sinologie, groupe Kô-in, Villa Kujôyama, Kyôto

1991-1992:  Boursière de la fondation Canon : thème de la recherche: L’art japonais d’après-guerre et ses rapports avec l’esthétique traditionnelle Sous la direction du professeur Shûji Takashina dans le département d’histoire de l’art de la Faculté des Lettres de l’Université de Tôkyô.

1989 : Obtention du Doctorat à l’université Paris IV Sorbonne avec la mention très honorable

Participation au colloque dirigé par Augustin Berque, La maîtrise de la ville, Fondation Royaumont, avril 1989

1986-87 :  Bourse de la Fondation du Japon Thème de la recherche L’évolution de l’art japonais de l’époque d’Edo à l’ère Meiji à l’université de Kyoto dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art sous la direction du professeur Kenjirô Yoshioka

1982-1983 :  Boursière du Ministère des Affaires étrangères : Thème de la recherche : La peinture de l’époque de Meiji à l’Université de Kyoto dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art sous la direction du professeur Kenjiro Yoshioka 

1979-1981 :  Boursière du ministère de l’éducation japonais thème de la recherche : l’histoire de l’art japonais depuis l’époque de Meiji dans le département d’esthétique et d’histoire de l’art de l’Université de Kyôto sous la direction du professeur Kenjirô Yoshioka

Formation

1989 :  Docteur en Histoire de l’art de l’Université de Paris IV Sorbonne mention très honorable

1985 : Diplôme de langue japonaise Université de Paris VII

1982 DEA Art et archéologie Université Paris IV

1980 : Diplôme de langue japonaise Université des langues étrangères d’Osaka

1978 :  Maîtrise spécialisée d’Art et d’archéologie de l’Université Paris IV

1976 :  Licence es lettres Art et archéologie de l’Université Paris IV

1974 :   Diplôme d’Ancienne Elève de l’Ecole du Louvre

1970 :   Première année de Lettres classiques Université de Bordeaux

1969 : Baccalauréat

Liste des publications

Évolution de la peinture japonaise du milieu du XVIIIe siècle à la fin de l’ère Meiji, Tradition et modernité, Université Paris IV Sorbonne, sous la direction de Bernard Dorival, 1988. 705p. 300 illustrations

Ouvrages

La peinture contemporaine japonaise de 1750 à nos jours, Besançon, La Manufacture, soutiens du CNL et de la Fondation du Japon, 1991,197 p.

Nihon kindai bijutsu : Bijutsu no yukue Bijutsushi no genzai [Japanese Modern Art : Destiny of Art, Actuality of Art History], codirigé avec Kitazawa Noriaki, Kinoshita Nagahirô, and Yamanashi Toshio. Tokyo, Heibonsha, 1999. 362 p.

Traductions:

 » Manhattan Suicide Addict » de Kusama Yayoi

 Dijon : Les Presses du réel, 2005. 255 p.

Lee Ufan : L’art de la résonance

  Paris : Beaux-Arts de Paris éditions, Collection écrits d’artistes, 2013, 325p.

Catalogue raisonné Exposition du Musée Guimet Au fil du Dit du Gengi Hommage à Maître Yamaguchi Itarô, Octobre2009-janvier 2010

Articles et Actes de colloques

Relations artistiques entre la Corée et le Japon aux XXe et XXIe siècles, Isabelle Charrier et Kim Hyeon-Suk(dir.) , Paris, L’Harmattan, 2022.

 

L’auteur dans son œuvre entre présence et effacement, Danièle Pistone et Véronique Alexandre Journeau (dir.) Paris, L’Harmattan, 2021, L’autoportrait en tant que signature, p.325-343.

 

L’instant et l’essence de l’inspiration A la croisée des arts et des cultures, Véronique Alexandre Journeau et KIM Hyeon-Suk(dir.), Paris, L’Harmattan, 2019, Les traditions secrètes et l’expression de l’ombre éphémère, p.163-178.

  

« Yagi Kazuo’s Pottery beyond Tradition and Modernity: the « Self-skin » Expression, in Traditional Japanese Arts and Crafts in the 21st Century, Reconsidering the future from an International Perspective 2005 International Symposium, Inaga Shigemi and Patricia Fister (dir.), Kyoto:  International Research Center for Japanese studies, 2007, pp 231-247

 

 » La calligraphie est-elle un art ?  » in Du visible au lisible Cécile Sakai et Anne Kerlan Stephens (dir.), Paris, Picquier, 2006, p.139-156

 

“La première rencontre avec l’art occidental : L’art Nanban “in Le Japon et l’Europe, Tissage interculturel, J.R.Klein et F.Thirion (dir.) Cortil-Wodon : E.M.E, 2004. p. 271-281.

 

« S. Elisseeff and Japanese Art » in International Symposium “S. Elisseeff and world japonology”, Moscou, Institut orientaliste russe, 2001, p 92-105.

 

L’autoportrait ou la représentation du sujet dans l’art japonais, dans “La logique du lieu, le dépassement de la modernité, Bruxelles : Ed. Ousia, 2000, p.31-52.

 

La modernité japonaise : paradigme et innovation” in Nihon kindai bijutsu : Bijutsu no yukue Bijutsushi no genzai [Japanese Modern Art : Destiny of Art, Actuality of Art History], Kitazawa Noriaki, Kinoshita Nagahirô, Isabelle Charrier and Yamanashi Toshio (dir.), Tokyo, Heibonsha, 1999, p. 14-29.

 

La première revue d’art au Japon : Gayûsekichin, Takahashi Yuichi, critique d’art “in Colloque de la Société des Études japonaises, 17-19 décembre 1998, Paris : Philippe Picquier, 1999, p.477-484

 

La réaction nationaliste des années 1880 dans le milieu artistique : Ernest Fenollosa et Okakura Tenshin, Paris : Philippe Picquier, 1999.

 

L’Évolution de la conception de l’art de l’époque de Meiji à nos jours” in Le Japon pluriel, actes du premier colloque de la Société des Études japonaises, Paris : Philippe Picquier, 1995, p. 245-256

 

L’esthétique dans la ville japonaise d’aujourd’hui in La maîtrise de la ville, dirigé par A. Berque, Paris : E.H.E.S.S., 1994, p.125-139

 

Articles de revues ou d’ouvrages collectifs avec comité de lecture

 

Inoue Yûichi, une œuvre de forme, une œuvre de sens, une œuvre de son, Revue CEEI, n°2 La lettre et la ligne, en ligne, décembre 2021, p118-136 https://ecriture-et-image.fr/index.php/ecriture-image/article/view/41/135

 

L’énigme ou l’opacité de l’invisible, in Sigila, revue transdisciplinaire franco-portugaise sur le secret, n°31, printemps-été 2013, Paris, Gris-France, 2013, p.69-81.

 

 

 A propos du monde de l’esthétique des courtisanes in catalogue Au fil du Gengi, Hommage à Maître Yamaguchi, 4-11-2009 au 10-1-2010 exposition Musée Guimet, p. 43.

Biographie du maître Itaro Yamaguchi idem, p. 44-45

 

 » La calligraphie est-elle un art ?  » in Du visible au lisible Cécile Sakai et Anne Kerlan Stephens (dir.), Paris, Picquier, 2006, p.139-156

 

 

La création contemporaine et la tradition esthétique” in Japon, peuple et civilisation, dirigé par J-F Sabouret, Paris : éditions de la différence, 2004 pp 206-209.

 

Débat sur l’avenir de l’art dans le Japon de l’époque Meiji, Tôkyô, revue Ebisu n°12,

janvier-mars 1996, p. 154-180 

 

Les arts plastiques modernes face à la tradition in Le Japon 1995, Tôkyô, Maison franco-japonaise, 1995, p. 377-383

 

L’art des Uemura : la représentation des fleurs et des oiseaux dans la peinture traditionnelle moderne in Catalogue d’exposition Uemura Shôkô et Atsushi, Paris : Espace culturel Mitsukoshi, 21/12/93 au 12/2/94, 6p.

 

Le voyage ou le pari de Sugai” Kôbe : Université de Kôbe, Faculté des lettres, mars 1993. p. 201-214

 

Remise en question du japonisme (japonisumu o toinaosu) Kyôto : Miru, Musée d’art moderne de Kyôto, n°297, mars 1992, p. 4-6

 

Aux débuts de la peinture moderne japonaise”, Paris : Gazette des Beaux-Arts, février 1992, p. 57-67

 

La rencontre de la première école de peinture japonaise de style occidental avec l’art académique français” (Nihon no kindai no yôga to furansu no academisumu no deai) Kyôto : Miru, Musée national d’art moderne de Kyoto, 1989, p.4-6

 

Pour une nouvelle histoire de l’art moderne japonais “ Paris : Revue des Arts Ecrit-Voir, juin 1988. p. 6-17

 

Peinture et sculpture contemporaines” in L’État du Japon, Paris : La découverte, 1988.

 

Traduction de l’esthétique traditionnelle dans la ville japonaise d’aujourd’hui” in Qualité de la ville, Urbanité nippone 1, Tôkyô : Maison franco-japonaise, 1987, p. 259-271

 

Articles de revues

Art contemporain japonais : Conversation avec Nomura Hitoshi, p 22-23

Chronologie de l’art japonais d’après-guerre p. 26-29

, Principes fondateurs, p. 30-31

 Revue franco-japonaise, Les Voix n° 57, Kyôto, décembre 1991.

 

L’école de Paris grandeur et décadence (Ecolu do paris sono eikô to suitai ) Tôkyô : Geijutsuron, Novembre 1987, p. 18-20

 

Rapport de recherche

Les échanges artistiques entre la France et le Japon pendant les années 50, Rapport présenté au Centre G. Pompidou dans le cadre de la préparation de l’exposition le Japon des avant-gardes (1986-87) 36 p.

 

Maîtrise et DEA

Les thèmes traditionnels dans l’art contemporain japonais, D.E.A. sous la direction de B. Dorival, Institut d’Art et d’Archéologie (Université Paris IV) 1982

“ La peinture de Key Satô, maîtrise d’art et d’archéologie, Université de Paris IV, 1978. 120p.

 

Conférences

Foundation of Japanese Modern Art History: Neologisms in Modern Art Criticism,” Japanese International Research Center for Japanese Studies, Kyoto, Mars 1996. (in japanese)

 

Reflections about the Constitution of Modern Japanese Art History.” (In Japanese). Canon Foundation seminar, Kyoto, Novembre 1995.

 

Panorama de la peinture moderne et contemporaine, continuité, discontinuité,

Institut français du Kansai, Institut franco-japonais de Tôkyô, Espace-Japon Paris, 1992

 

Pour une nouvelle approche de l’art moderne japonais,”Kyôto: Japan Foundation,   Mai 1988.

 

A propos de Sugai Kumi,” Institut franco-japonais du Kansai, Kyoto, 1984.

 

Emission audiovisuelle

 “ A propos des avant-gardes japonaises, le mouvement Gutai, Émission France-Culture Staccato, Paris, 11/5/1999

 

Expression and évolution de la peinture et de la sculpture japonaises après la guerre” Émission Osaka Yomiuri television, 12/3/1988.

 

Enseignement

 

          Dans notre cours de théorie et d’esthétique intitulé Approche comparative de la notion de représentation, nous nous penchons sur la comparaison Occident et Extrême-Orient à partir des traités de peinture fondateurs de l’une et l’autre civilisation. Nous opposons les traités sur la peinture d’Alberti, de Léonard de Vinci, etc. aux écrits Chinois et japonais.   D’autre part nous montrons l’influence réciproque entre l’Orient et l’Occident depuis la fin du XIXe siècle, notamment depuis l’épisode remarquable du japonisme. Temps des regards croisés, le Japon et la Chine ont de leur côté beaucoup puisé dans l’art occidental.

 

           Au travers des textes et des œuvres, nous questionnons la notion de représentation en nous référant à certains auteurs tels que Michel Foucault, Jacques Derrida en passant par Walter Benjamin, Kuki Shûzo et Nishida Kitarô. 

 

          Notre recherche a été depuis le départ fondée sur le refus de l’ethnocentrisme. Pourquoi calquer les concepts de l’esthétique occidentale sur les œuvres des autres pays ? D’autre part interpréter au regard d’autres conceptions artistiques nous permet au contraire de mieux appréhender les caractéristiques esthétiques occidentales.

 

          Dans l’histoire de l’art chinois, nous nous focalisons sur la représentation du paysage notamment dans les époques Song et Yuan. Nous mettons en valeur la conception du paysage chez les peintres lettrés en montrant le lien très étroit qui existe avec la poésie et la calligraphie. Pour ce faire nous nous référons aux traités de peinture traduits en français et en anglais. Nous comparons avec les représentations picturales japonaises certes influencées au cours des siècles par la Chine mais qui possèdent des caractéristiques proprement japonaises que l’on ne retrouve pas en Chine.

 

          Pour l’époque contemporaine, nous étudions les mouvements de rencontre et les influences réciproques entre l’art extrême-oriental et l’art occidental. Le japonisme est à cet égard très riche car la découverte des estampes japonaises est à l’origine de la révolution de l’art occidental dans le dernier quart du XIXe siècle. Parallèlement le Japon et la Chine ont été influencés par l’art occidental et ont commencé à mettre en pratique la perspective linéaire qui leur était inconnue. Dans les années cinquante, la rencontre calligraphie-art abstrait est tout à fait passionnante : les peintres occidentaux ont regardé du côté de la calligraphie alors que les calligraphes japonais se sont tournés vers une calligraphie « abstraite. Nous mettons en lumière ces regards croisés qui sont une partie très importante de l’art contemporain.

 

 

Historique de notre recherche

 

          Dans notre thèse intitulée L’évolution de l’art japonais depuis le milieu du XVIIIe siècle jusqu’à la fin de l’ère Meiji, nous sommes partie du dualisme existant entre l’école de peinture de style occidental yôga apparu dès le XVIIIe siècle et la nouvelle école de peinture de style traditionnel nihonga mise en place par Okakura Tenshin en 1890. Nous avons mis en évidence que ce dualisme se révèle superficiel. En effet, dans les deux cas une certaine permanence de la tradition picturale et l’influence de l’art occidental sont les deux éléments juxtaposés qui interviennent systématiquement dans la composition interne de l’œuvre, quel qu’en soit le style.

          A la suite de la thèse, nous avons retrouvé ce phénomène de juxtaposition dans les œuvres d’art plastiques actuelles et même dans l’architecture et le paysage urbain des villes japonaises de nos jours. Nous nous sommes rendu compte que les constructions architecturales et les créations artistiques ne sont pas fondées sur la pérennité comme on le sous-entend en Occident mais au contraire sur l’éphémère. Ainsi la conception du temps propre au bouddhisme et celle de l’impermanence et du renouvellement perpétuel s’avère nécessaire pour comprendre l’expression de certains artistes et des architectes contemporains. Ces travaux ont été publiés dans les Actes des deux colloques « Qualité de la ville » et « Maîtrise de la ville » dirigés par Augustin Berque (E.H.E.S.S) (cf.  Bibliographie)

          De 1993 à 1996, sous l’égide de la maison franco-japonaise, en tant que chercheur associé, nous avons constitué un groupe de recherche spécialistes de l’art moderne et contemporain, universitaires ou conservateurs de musée, japonais, français et américains. Revenir sur le problème de la modernisation au Japon, analyser le concept de bijutsu (traduction du mot art), retrouver la signification de l’avant-garde, montrer les fluctuations dans la hiérarchie entre beaux-arts et arts appliqués sont les principales questions abordées dans les journées d’études. Les actes des journées d’étude ont été publiés aux Editions Heibonsha en 1999. Sont compris dans les actes les résumés des débats qui ont eu lieu à la suite de chaque journée d’étude. (Cf . Bibliographie)

 

Développement de notre recherche

 

          Toujours dans la perspective d’analyse du processus de modernisation, à partir de l’étude de l’autoportrait depuis l’époque ancienne jusqu’à nos jours, nous avons mis en évidence l’évolution de la notion de sujet au Japon dans le cadre du colloque dépassement de la modernité sur Nishida Kitarô. (cf. Bibliographie)

Nous avons aussi analysé la notion de tradition telle qu’elle a été définie par Okakura Tenshin dans les années 1880 dans le cadre du colloque organisée par Paris VII en 1998 (voir bibliographie). Nous avons analysé l’ouvrage de Serge Elisseeff, le père de la japonologie moderne, sur l’art contemporain japonais publié en 1923 au cours du colloque organisé à Moscou sur ce professeur de l’université de Harvard par l’Institut orientaliste russe. (cf. Bibliographie)

  A l’université de Louvain la Neuve dans le département orientaliste nous avons axé notre recherche sur la première influence de l’art occidental au moment de l’arrivée des Portugais au Japon. (cf. Bibliographie)

 

 

Recherche dans le cadre du groupe de recherche Écriture et Image fondé par Anne-Marie Christin et dirigé par Annie Renonciat (Université Paris VII)

 

 Dans le cadre des Journées d’étude organisées par Cécile Sakai (Professeur Département des Études et civilisation japonaise de Paris VII) regroupant sinologues et japonologues, le thème que nous avons choisi est le suivant : Calligraphie et modernité le débat sur la calligraphie dans les années 1880.

Nous sommes partie du débat sur la calligraphie entre un peintre de style occidental et le directeur de l’Ecole des beaux-arts de Tôkyô. L’un, partisan de la modernité et l’autre, auteur d’ouvrages sur l’esthétique japonaise, développent une polémique publiée dans une revue sur le rôle de la calligraphie à l’époque moderne. Doit-on continuer à la considérer comme un art ? Le partisan de la tradition a eu gain de cause et le gouvernement l’a remis dans le programme scolaire en 1885. Cependant dans les faits la calligraphie va rester à part dans le monde des écoles anciennes dirigées par un maître. Ce n’est que dans les années trente qu’un mouvement de calligraphie contemporaine voit le jour. Parallèlement la calligraphie acquiert une position dans l’art contemporain grâce à son influence sur la peinture abstraite. Actuellement au Japon, la calligraphie est loin d’avoir disparu, au contraire elle est devenue très populaire. Elle se distingue par les nombreuses spécialités qu’elle dispense à savoir calligraphie chinoise, calligraphie en kana, calligraphie d’avant-garde, calligraphie bouddhique, calligraphie culturelle, calligraphie scolaire. (cf. Bibliographie)

 

Recherche récente

 

Participation au colloque du Centre de recherche international des études japonaises (Kokusai nihon bunka kenkyû center、Kyôto) 

Arts et Artisanats au 21e siècle

Reconsidérer le futur dans une perspective internationale 8-12 novembre 2005

Communication sur un potier avant-gardiste de Kyôto, Yagi Kazuo (1918-1979)

Participation au colloque organisé à Colmar par le Centre Européen d’Etudes japonaises d’Alsace (Kienthzeim) Société et culture du japon moderne

Commentaire de la communication du Pr Inaga Shigemi « Synthèse sur les polémiques soulevées par les manuels d’histoire 2001-2002 »

Participation au colloque sur Mitate et shakkei: communication sur la fonction de Mitate (voir comme) en peinture  à la fois à l’époque d’Edo (1603-1868) et à l’époque contemporaine.

 

Les directions actuelles de notre recherche

 

 

La conception des œuvres d’art dans le cadre de la création contemporaine

 

Un exemple : le Japon

 

 

          Nous commentons rapidement le titre que nous avons choisi par un rappel important de l’histoire de l’art japonais. Un avant la participation à l’exposition universelle de Vienne en 1872, un fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, Ôkuma Shigenobu (1838-1922), homme politique important de l’époque Meiji introduit le terme « Art », en japonais Bijutsu, néologisme pour traduire la notion allemande de kunstgewerke. Comme il s’agissait d’un mot nouveau, il a ajouté entre parenthèse la signification du terme. Bien sûr, il ne fait pas de doute que les formes d’expression qualifiées aujourd’hui d’artistiques remontent à la préhistoire mais il n’existait pas de terme regroupant ces différentes activités. Jusqu’à l’époque Meiji, Gei que l’on traduit par art faute de terme équivalent dans les langues occidentales ou dô (la voie) sont des expressions qui couvrent des disciplines spécifiques (la divination, le tir à l’arc, la calligraphie, la cérémonie du thé). Donc sous le terme bijutsu qui va finalement l’emporter se juxtaposent les sens traditionnels (celui des arts traditionnels) et modernes (celui des beaux-arts comme en Occident)

          L’art moderne japonais prend sa source dans l’ouverture de ce pays au monde extérieur après deux cent cinquante années de fermeture sur lui-même. La révolution meiji, comme on a l’habitude de qualifier ce changement est précédé par l’ultimatum de Perry en 1854 arrivé au large de Yokohama : le gouvernement encore sous la direction du shôgun doit se plier, c’est-à- dire accepter l’arrivée des étrangers sinon c’est l’envahissement. Choisissant avec réticence la première solution, le Japon entre dans une période de trouble qui met fin au système féodal de la dynastie des Tokugawa. C’est l’empereur qui va retrouver le pouvoir et mettre en place la structure d’un Etat moderne autoritaire, prenant comme modèle la Prusse de la fin du XIXe siècle.

          L’évolution de l’art, bien que forcément liée à l’entrée du pays dans le monde international de son époque, se manifeste sous la forme d’un dualisme apparent, style traditionnel versus style occidental, qui perdure aujourd’hui. L’analyse que nous portons se situe à la fois sur la succession des différentes écoles et courant d’artistes qui marquent la période moderne et sur l’esthétique des œuvres elle-même.

 

          C’est ainsi que nous interrogeons les paramètres suivants :

 

          1 Contexte japonais

 

          1.1 Les œuvres japonaises des époques antérieures

 

          Le changement intervenu dans la création artistique ne se manifeste pas brutalement mais est étalé sur une longue période. En effet la formation de l’art moderne a duré une trentaine d’années pendant lesquelles le Japon a créé de nouvelles institutions calquées sur le modèle occidental tout en conservant les spécificités japonaises. Les transformations évidentes apparaissent tout d’abord dans la technique et le médium utilisés par les artistes : la perspective linéaire, le clair obscur pour donner l’illusion de la troisième dimension, les couleurs de la peinture à l’huile. Cependant une analyse approfondie montre souvent que les thèmes ou le style de la représentation sont en fait très marqués par la tradition. D’autre part malgré la référence obligée des œuvres de style traditionnel aux époques antérieures, elles s’en écartent clairement en se référant à l’art occidental.

          La comparaison entre les œuvres modernes et anciennes permet de permettre en évidence les véritables caractéristiques de l’art japonais sans passer par les poncifs habituels. D’autre part il apparaît des catégories dans lesquelles sont classées les œuvres qui n’existent pas dans la culture occidentale. Les œuvres du passé et de la modernité incarnent des esthétiques qui peuvent être similaires sous des formes apparemment complètement divergentes. Souvent c’est à travers un thème commun récurrent que s’exprime toute une philosophie, une conception du monde qui perdure à travers les âges. A l’opposé certains aspects sont nés à l’époque moderne et marque bien une rupture avec le passé.

                  

          1.2 Les écrits sur l’art du Japon et de la Chine ancienne

          Pendant toute l’histoire du Japon la culture chinoise dans tous les domaines joue un rôle prédominant. Outre le fait que le Japon a emprunté l’écriture chinoise, il va s’appuyer sur les connaissances et la pensée de cette civilisation plus ancienne. On pourrait comparer la nature de la relation entre les deux pays avec celle qu’entretenait l’Europe du Moyen Age et de la renaissance avec le monde antique gréco-romain ou plus tard celle de l’Europe et du nouveau monde.

          Dans le domaine artistique, le Japon développe des écoles propres tout en s’inspirant des thèmes et de la conception de la beauté en Chine. Ainsi les écrits sur l’art exercent une influence profonde sur l’esthétique nippone et les Japonais les reprennent tels quels, les interprètent ou parfois s’en détachent pour affirmer leur différence.

          Au cours des âges se sont développées diverses conceptions de la beauté qui ont engendré de termes bien spécifiques dont les définitions recourent souvent à un langage complexe qui reflète le monde de la sensibilité. Il existe donc au moment de l’ouverture du Japon tout un vocabulaire correspondant à des classifications bien précises pour définir les thèmes. La hiérarchie entre les arts diverge beaucoup de la distinction entre beaux-arts et arts appliqués du XIXe siècle, la poterie considérée comme un artisanat occupe une place de premier rang.

          1.3 Les événements historiques et la situation de la société des différentes époques concernées

                  

          Il existe plusieurs termes en japonais pour traduire le mot moderne. En histoire, on distingue Kinsei c’est-à-dire pré-moderne, moment de l’établissement du shogunat et de la fermeture du Japon au début du XVIIe siècle. L’époque moderne proprement dite (kindai) débute en 1868 au moment de l’ouverture du Japon et du nouveau pouvoir impérial après la chute du shogunat. Enfin il y a la période moderne (gendai) qui débute après la guerre.

          L’histoire japonaise a évidemment sa propre spécificité et il est nécessaire d’en tenir compte pour comprendre les oeuvres même si celles-ci n’y font pas allusion directement. L’exemple le plus frappant est la peinture de reportage au moment de la guerre russo-japonaise ou l’art de propagande pendant la deuxième guerre mondiale. Il est important de mettre en évidence la situation particulière du Japon dans le cadre de l’analyse.

          Le back ground de l’artiste nous éclaire sur les points spécifiques de l’auteur ainsi que le contexte social. En effet si le facteur personnel est important, le rôle social de l’artiste est sans aucun doute encore plus important du fait de sa participation aux divers groupes ou écoles. Si ce phénomène existe en Occident, il n’a pas son équivalent. En effet l’artiste se considère comme un membre d’un groupe, d’un corps social.

         

          2 Contexte de l’art contemporain

         

          Pour analyser l’évolution de l’esthétique de l’art contemporain japonais, nous partirons de plusieurs grandes expositions notamment, celle organisée par Alexandra Munroe de 1994 qui a tourné aux Etats-Unis. L’inauguration du musée d’art contemporain à Tôkyô en 1995 est une date importante puisque pour la première fois une vraie collection d’art contemporain japonais a été présentée dans son ensemble couvrant toute l’après-guerre.

         

          2.1 Les mouvements artistiques au Japon depuis 1945

          Nous pouvons citer quelques mouvements comme le mouvement gutai (1955-72), le mouvement hi-red center des années 60, le théâtre butô et l’art obsessionnel, Tôkyô Fluxus, le mouvement mono-ha, le cinéma expérimental et l’art vidéo, les années 90 avec le groupe DUM type etc…

 

          2.2 Comparaison avec l’évolution de l’art contemporain de l’Asie du nord

 

          Nous parlerons évidemment des relations entre la Corée et le Japon car beaucoup d’artistes coréens sont venus étudier au Japon. L’artiste Le Ufan a joué un rôle très important. D’autre part avec la transformation fantastique de la Chine dès le milieu des années 90, l’art contemporain s’y est furieusement développé. Depuis le début du XXe siècle, de nombreux artistes chinois sont venus au Japon. Enfin en Chine et en Corée on trouve la même classification entre peinture traditionnelle et peinture de style occidental. 

 

          2.3 Comparaison avec les mouvements de l’art occidental

 

          Depuis les années 50, le Japon participe à toutes les biennales internationales et est intimement lié à l’évolution de l’art international. Nous parlerons des artistes connus en occident et de ceux qui ont influencé le plus les Japonais.

 

          2.4 L’évolution de l’art actuel

 

          Etudier l’art contemporain sous l’angle du Japon nous permettra de donner un éclairage plus complet sur la situation actuelle et de voir ce qu’a apporté cette culture.

          Ainsi nous sommes obligée de trouver d’autres critères pour analyser les oeuvres. Il semble que l’on soit arrivé à une période charnière et le Japon, fait partie de ces pays où se retrouvent avec acuité toutes les questions fondamentales des sociétés actuelles. Il est donc important d’interroger et d’analyser les oeuvres des créateurs contemporains de ce pays.

 

 

                                       Projet publications 2022

 

Préparation avec Marie Laureillard (Université de Lyon 2) de la publication du colloque Usages et valeurs du noir en Asie de l’est 7-9 juin 2002

Presses de l’institut de l’école des langues orientales

Préparation de la publication du séminaire usages et valeurs du noir 2021-2022 (CEEI) aux éditions ENS de Lyon (2023)

         

 

 

         

 

 

 

         

 

         

 

         

           

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NICOLAS MORELLE

Docteur en Archéologie du monde médiéval indo-musulman
topographie – archéologie du bâti

EXPERIENCES PROFESSIONNELLES

· 2019-2020 (en cours) – POSTDOCTORAT/ARCHEOLOGUE, Institut Français de Pondichéry, Inde (UMIFRE 21 CNRS-MAE) et Institut de Recherche pour le Développement (ANR Mandu, dir. Anne Casile) : organisation, gestion de la mission archéologique avec Supriya Varma, université JNU (Delhi), topographie, SIG, encadrement d’étudiants
· 2015-2020 (en cours) – MICRO-ENTREPRENEUR
Site web : http://nicolasmorelle.wix.com/archeocartographie
Création de l’entreprise archéocartographie spécialisée dans la cartographie, topographie, photogrammétrie, l’archéologie, recherche historique, rédaction de cahier des charges : collaboration avec plusieurs missions archéologiques du Ministère des Affaires Etrangères (Qal‘at Doubiyeh, Liban (dir. C. Yovitchitch, 2016); Monidigah, Azerbaïdjan (dir. M. Casanova, 2019), réalisation
de cartes pour le laboratoire Islam médiéval UMR8167 CNRS, photogrammétrie sur le château de Coucy
· 2016-2019 – SERVICE ARCHEOLOGIQUE DE LA VILLE DE LYON – TOPOGRAPHE
– une cinquantaine d’opérations archéologiques préventives réalisées (diagnostic, fouille) et collaboration sur des projets de recherche (Université Lyon II, MOM CNRS) : aqueduc du Gier, Hôtel-Dieu de Lyon, Maison carrée de Fourvière, 96 Rue Saint-George, La Visitation,…
– Relevé topographique et photogrammétrique des galeries souterraines antiques : arêtes de poisson, pour la réalisation de film 3D pour tablette tactile (Exposition internationale sur l’empereur Claude), Musée des Beaux-Arts, Mairie de Lyon
· 2016 – TOPOGRAPHE, mission archéo., château de Belvoir, Israël (dir. d’A. Baud, Lyon 2) – 1 mois
· Etés 2012-2014-2015-2016 – C.G. CHARENTE – TOPOGRAPHE/ARCHEOLOGUE, fouilles programmées, Chassenon : Photogrammétrie et documentation graphique, relevés des thermes de Longeas
· 2015 – Admissible au concours externe n30 BAP D pour l’accès au corps des Ingénieurs de recherche au CNRS (25/09/2015).
· 2013 – ARCHEODUNUM – TOPOGRAPHE, archéologie préventive : Socellière (Louzy), Brion-Près-Thouet, Saintes, Plessis (Loroux-Bottereau) – 3 mois
· 2013 – ARKEMINE – TOPOGRAPHE/ARCHEOLOGUE, archéologie préventive : La Ferrière en Parthenay – 1 mois
· 2012 – CNRS – ARCHEOLOGUE/TOPOGRAPHE, Mission archéologique Italo-Franco-Pakistanaise de Banbhore, Pakistan (dir. M. Kervran) – 2 mois
· 2012 – ALC – ARCHEOLOGUE/TOPOGRAPHE, archéologie préventive, Palaja – 2 mois
· 2009 – EVEHA – ARCHEOLOGUE/TOPOGRAPHE, archéologie préventive, Vitré – 5 mois

RESPONSABILITE D’OPERATION ARCHEOLOGIQUE

· 2016-2019 – RESPONSABLE D’OPERATION, fouilles programmées, études du bâti et modélisation 3D (photogrammétrie) bastions de la brèche et Desmourier, corps de garde de la citadelle de Port-Louis, prescription DRAC Bretagne (SRA et MH), soutien du Musée national de la Marine
· 2018 – RESPONSABLE D’OPERATION, La caponnière de Parilly, surveillance de travaux, Vénissieux, SAVL, DRAC Auvergne Rhône Alpes

RESPONSABILITES SCIENTIFIQUES ET ACADEMIQUES

· Directeur de la mission de coopération archéologique franco-indienne des forts du Deccan – (Naldurg, Torgal et Firozâbâd) dep. 2013 (Malik Sandal Institute, Maharashtra Monuments Dept., LA3MCNRS)
· Président, association nationale des doctorants des mondes musulmans médiévaux DIWAN – 2017
· Secrétaire, association Archéologie de la piraterie, mission archéologique de l’île Sainte-Marie, Madagascar
· Membre de l’ANR Mandu – dep. 2019 (Histoires d’eau et de paysages en Asie. Mousson, anomalies climatiques et dynamiques sociétales en Inde médiévale). Dir. Anne Casile. Postdoctorat Institut Français de Pondichéry
· Membre ICOMOS France – dep. 2011 (expertise scientifique ICOMOS/WMF : Petra, hill forts Rajasthan, Diyarbakir)
· Membre du consortium 3D labellisé par la TGIR Huma-Num CNRS
· Membre de la SFPT (Société Française de Photogrammétrie et Télédétection), IGN, ENSG Paris
· Membre de l’association 1846 (patrimoine bâti militaire)
· Membre du programme Atlas de l’Islam médiéval. Dir. Sylvie Denoix (Islam médiéval, CNRS, Paris I/IV). Réalisation de cartographie urbaine (Fès, Jérusalem, Damas, Bursa, Bijapur, Bidar, Firozâbâd, Alméria, Merv)
· Membre des GIS : Asie-Pacifique ; Moyen Orient et mondes Musulmans ; Patrimoines militaires
· Membre de la Société Asiatique (Palais de l’Institut, Collège de France)

Organisation de colloques
Journées doctorales du DIWAN, XXème édition (28-30 Juin 2017), MMSH & MuCEM, Aix-en-Provence et Marseille (financé par une dizaine de laboratoires CNRS, MMSH et MUCEM)
Colloque international (avec Nicolas Faucherre) : Les Forts du Deccan en Inde, 21 Juin 2014, LA3M, MMSH, Université Aix-Marseille (financé par le LA3M, IFP, ambassade de l’Inde)

FORMATION

2018 -THESE DE DOCTORAT D’ARCHEOLOGIE ET HISTOIRE DU MONDE MEDIEVAL MUSULMAN ET INDIEN, LA3M, Université d’Aix-Marseille 2013-2018 (soutenu le 21/11/2018), ss. la dir. de N.
Faucherre et la dir. du jury d’Yves Porter : « L’évolution de l’architecture militaire du Deccan dans les forts de Firozâbâd, Naldurg et Bellary »- doctorant associé au CEIAS (UMR8564 – CNRS / EHESS) non financé
2010 -Master 2 Histoire et Archéologie, Mémoire 17 TB, Université de Rennes 2
2009 -Formation Topographie EVEHA, Limoges
2008 -Master 1 Histoire et Archéologie, Rennes 2 & University of Cyprus (erasmus)
2004 -Baccalauréat général L, Bayeux (série Arts Plastiques)

AUTRES FORMATIONS

2019 – formation des télépilotes d’aéronefs civils circulant sans personne, utilisés à des fins de loisir (autorisé par la DGAC jusqu’en 2024 sur le territoire français)
2018 – Attestation de compétences relative à l’intervention à proximité des réseaux (AIPR), 15/05/2018, SOGELINK, Caluire.
2018 – formation Indesign, Arkesys, 25-26-27/06/2018, Lyon 7.
2018 – formation perfectionnement Autocad/Intelliplus, Arkesys, 17/05/2018, Lyon 7.

COMPETENCES INFORMATIQUES ET TOPOGRAPHIE

Travaux complets sur : https://sketchfab.com/nicolas14
– Topographie (Matériel) : Nikon, Seikko, Leica et station Topcon GPS et Garmin
– Suite office, Photoshop, file maker pro, syslat
– Topographie : AutoCad, Covadis, IntelliPlus, convers, déclimag
– DAO/PAO : Illustrator, Inkscape, Indesign
– 3D: Sketchup3D, Unity 3D (base)
– redressement d’image et photogrammétrie: visualSFM, Meshlab, Photoscan, Cloudcompare, photostitch, gaia topo, micmac (notions).
– cartographie et SIG: Qgis, Autocad map 3D, ArcGIS(notions), Landsat, données IGN, GGearth, global mapper,
– dessin technique : architecture (plan/coupe/élévation/axonométrie), relevé du bâti, céramique.

· Bourses
2015 – Résidence à la MMSH, Paul Albert Février, Aix-en-Provence (1 semaine)
2014 – Bourse d’étude de doctorant à l’Ecole Française d’Extrême-Orient, Pondichéry, Inde (2 mois)
2009 – Bourse d’étude de l’Institut Français des Etudes Anatoliennes, Turquie (1 mois)
2008 – ERASMUS, University of Cyprus, Chypre (6 mois)

· Enseignement
2019 – formateur national CNFPT-CNAM : SIG et photogrammétrie (Dunkerque) module SXGSA « la géomatique au service de l’archéologie » ? – 3 jours
2017 – Séminaire sur l’Inde indo-musulmane au CIHAM Lyon II, invité par Dominique Valérian
2016 – Formateur CNRS Ivry « Cartographie Historique » (illustrator niveau avancé et Autocad) – 1 jour
2014-2015 – Formation des étudiants en architecture aux méthodes de relevé, mission de coopération archéologique franco-indienne des forts du Deccan – (Naldurg, Torgal et Firozâbâd) (Malik Sandal Institute, Maharashtra Monuments Dept., LA3M-CNRS) – 1 mois
2010-11 -tuteur de Français à l’université VEL TECH, Chennai, Inde, Nov. Juin (salarié Ambassade de France (programme du MAEE) – 8 mois

· Langues
Anglais : professionnel (conférences & enseignement) (TOEFL & GRE 2012) Arabe littéraire & dialectal Egyptien – niv. licence), notions de Turc et d’Espagnol.

· Divers
2004-2010 – participation à une dizaine de chantiers archéologiques étudiants de l’âge du fer à la période moderne (Hoedic (Marie-Yvane Daire), Chateau-Ganne (Anne-Marie Flambart-Hericher), ferme
cistercienne Jouars (Olivier Blin), la Roche-Maurice (Jocelyn Martineau INRAP), la ferme d’Ithe (Orne, Leclerc), Nogent l’Artaud (Sébastien Ziegler) et à l’étranger (château de Kantara et des châteaux de Cilicie, dir. Pierre-Yves Laffont, Chypre et Turquie, IFEA ; fouille de l’enceinte urbaine de Césarée, Israël (MAEECNRS
sous la direction de Nicolas Faucherre, Jean Mesqui, Jocelyn Martineau); Ani Pemzah, Arménie (sous la direction de Jean-Pierre Mahé)
– Membre de l’association de restauration de l’église de Pierre Ronde, Frédéric Epaud, Beaumesnil (campagnes 2008-2013)
– Modélisation 3D et documentation graphique de plusieurs églises pour des associations ou des mairies (Dromon (Saint-Geniez), Reuilly, Vienne-en-Bessin, Livry, Ducy Sainte Marguerite, Saint-Vaast sur Seulles, Orbois, Saint Gabriel de Brecy), réunions DRAC organisées par N.Wasylyszyn.
– Programme d’étude des églises romanes du Calvados, entre Bessin et Bocage (modélisation, relevé, étude historique)

PUBLICATIONS et CONFERENCES

Travaux universitaires
2018, L’évolution de l’architecture militaire du Deccan dans les forts de Firuzabad, Naldurg et Bellary, Thèse de doctorat d’Archéologie et Histoire du monde médiéval musulman et indien au LA3M, Université d’Aix-Marseille (sous la direction de Nicolas Faucherre)

2010, Le château de Kantara, Une clé de l’évolution de la défense active au XIIIème siècle entre Orient et Occident, schéma défensif et étude comparative, mémoire de Master, Université de Rennes 2, 290 p. (non publié).

Livres
Morelle, 2020 (à paraître, accord de principe de l’éditeur), L’évolution de l’architecture militaire du Deccan dans les forts de Firozâbâd, Torgal, Naldurg et Bellary, Access Archaeology, Archeopress ed., Oxford, 315 p.

Faucherre & Morelle eds., 2020, Deccan Forts of India, 1200-1800, actes du colloque international d’Aix-en-Provence, 21 Juin 2014 (co-direction avec Nicolas Faucherre et préface de George Michell), éditions Aryan Publisher, Delhi, 230 p.

Colliou & Morelle eds., 2018, Méthodes de relevés numériques en archéologie et en architecture : applications, Hors-série du CRAHN, Rouen, 165 p.

Morelle, 2009, Mémoire d’un château disparu, Saint-Vaast sur Seulles, Charles Corlet, Caen, 32 p.

Chapitres de livres
2019, Atlas urbain de l’Islam médiéval, sous la dir. de S. Denoix https://www.orientmediterranee.com/spip.php?article3049

2018, plans 245-249-260, dans : MICHELL George, PHILON Helen, 2018, Islamic Architecture of Deccan India, Acc Art books, Woodbridge, 416 p.

Avec Nicolas Chorier, 2018 « L’apport de la photogrammétrie pour la cartographie archéologique d’un grand ensemble monumental et urbain à Firozabad en Inde ». In : CRAHN hors-série : Méthodes de relevés numériques en archéologie et en architecture : applications, 7 p.

BELAUD Anne, 2018, Port-Louis, 4 siècles de fortifications, Musée National de la Marine, Paris, 53 p.

Reviews
2014, Review of Deloche Jean “Ancient Fortifications of the Tamil Country as Recorded in Eighteenth-Century French Plans”. In: Bulletin of the School of Oriental and African Studies, 77,  Cambridge University Press, p. 605-607.

Articles
Actes de colloque international
2019 « Fortification of Banbhore port, Pakistan ». In : Ports and Forts of the Muslims. Coastal military architecture, from the Arab Conquest to the Ottoman Period par Stephane Pradines / Eric Vallet / Ahmad al-Shoky (EAA congrès 2014, Istanbul), IFAO, Le Caire, 30 p. (en cours de publication).

2019 « Naldurg, a border Fort under Adil Shahi Sultanate ». In: Deccan Forts of India, 1200-1800, actes du colloque international d’Aix-en-Provence, 21 Juin 2014 (dir. Nicolas Morelle & Nicolas Faucherre), EFEO/IFP/LA3M, 22 p. (en cours de publication).

2019 « Torgal Fort, a complete survey ». In: Deccan Forts of India, 1200-1800, actes du colloque international d’Aix-en-Provence, 21 Juin 2014 (dir. Nicolas Morelle & Nicolas Faucherre), EFEO/IFP/LA3M, 24 p. (en cours de publication).

Actes de colloque national
2017, « La fortification avancée de Vijayanagara à Torgal (1555-1570) : une réponse indienne face à la nouvelle artillerie des sultans ? » dans : Journal Asiatique, Peeters, Paris, 305-2, p.  289-299.

2015, « La fortification de Firozâbâd (Karnataka, Inde) », in: Actes des XVIIIe Rencontres « Dîwân », Lyon, 12 Juin 2015, 4 p. http://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/678/files/2015/12/2-Morelle.pdf

2015, « L’approvisionnement en eau dans les forts du Deccan en Inde : le cas de Naldurg (XIV-XVIIème siècle) ». In: Actes du colloque de Bellecroix « L’eau autour des châteaux » (organisé par Nicolas Faucherre et Hervé Mouillebouche), Bourgogne, 18-19 Octobre 2014, CECAB, p. 3-17.

Comité de lecture international
2014, « The Castle of Kantara – a key to the evolution of active defence in the 13th century between the Eastern and the Western Worlds ». In : the Castle Studies Group journal, 28, Londres, p. 292-318.

Comité de lecture national
2016, « Les tours creuses avec pylône central du fort de Marthur (Karnataka, Inde) ». In : Haute Normandie archéologique, Centre de Recherches Archéologiques et Historiques de Normandie, pp.43-53

Revues et publications sans comité de lecture
2019, « L’île Sainte-Marie de Madagascar, bastion et repaire de forbans ». In : Dossiers d’Archéologie, A la découverte des pirates, 394, p. 62-65.

2015, « L’émergence de l’architecture indo-musulmane (VIII-XVIème siècles) » In : La nouvelle revue de l’Inde, L’Harmattan, 10, p. 19-24.

2012, « Famagouste et la cathédrale Saint-Nicolas ». In : Histoire et images médiévales, 43, Avril-Mai, p. 12-17. (open archives of ICOMOS: http://openarchive.icomos.org/1233/ )

2009, « Le château de Kantara à Chypre ». In: Histoire et Images médiévales, HS n°20, p. 6874.

2009, « A la redécouverte du château de Saint-Vaast ». In: Renaissance du Bessin Magazine, Bayeux, 3/07.

Poster et affiche
2018 – métiers de l’archéologie : topographe au service archéologie de la Ville de Lyon Travail réalisé dans le cadre du cours « Culture historique : Patrimoine » https://lyonnais.hypotheses.org/3345

RAPPORTS PROFESSIONNELS ET UNIVERSITAIRES

2018
– La caponnière de Parilly, surveillance de travaux, Vénissieux, SAVL, DRAC Auvergne Rhône Alpes, 36 p.

– Diagnostic archéologique du bastion Desmouriers, citadelle de Port-Louis. Opération n° 2017-129, Rapport final de sondage archéologique, Service régional d’Archéologie de Bretagne, 160 p.

Etude de la fortification de Firozâbâd (Karnataka, India), mission de Décembre 2014 (LA3M, Malik Sandal Institute), Aix-en-Provence, 130 p.

2016
Photogrammétrie et étude du bâti du bastion de la brèche, citadelle de Port-Louis (ss. la dir. du Musée de la Marine), 100 p.

MORELLE N. (dir.), FAUCHERRE N., BAAT S., SIDDIQUI G., LAFFAY C., Architecture studies of Tergal fort (Karnataka, India) survey (january 2014), Aix-en-Provence, 200 p.

2014
Rapport d’activité EFEO (résumé à venir dans le bulletin BEFEO 2015), Paris, 10 p.

Rapport d’expertise scientifique sur le dossier de demande de classement UNESCO de «Diyarbakir Fortress, Turkey», ICOMOS, Paris, 15 p.

Exposition des plans de fortification des archives « Dépôt des fortifications des colonies, Inde » CAOM (avec Jean Deloche et Nicolas Faucherre), 21 Juin 2014, MMSH, Aix-en-Provence.

2013
MORELLE N. (dir.), YASIR M., HAIDAR S., Archaeological report of Naldurg (India) survey (March), Aixen-Provence, 194 p.

2012
Rapport d’expertise scientifique sur le dossier de demande de classement UNESCO des «Hills Forts of Rajasthan, India», ICOMOS, Paris, 15 p.

2011
Poster, Saint-Vaast sur Seulles au XIIème siècle, salon du livre de Saint-Vaast sur Seulles.

2010
scénario du documentaire Opera dei Puppi, in: Maison de l’Image, Hérouville Saint-Clair, 19 p.

DAO dans MAHE J.-P. (dir.), AUGE I., PROUTEAU N., rapport d’Archéologie de la mission Ani Pemza, MAEE (Août 2010).

2009
Rapport d’activité IFEA (dans le cadre du Master et bourse IFEA), Fortifications de Cilicie, Istanbul, Turquie, 15 p.

2008
Transcription of Mas Latrie Manuscript on his Greek traduction to French from Kyprianos (unpublished), Nicosia, University of Cyprus, 378 p.

TRAVAUX TOPOGRAPHIQUES PUBLIES

2017-2019
travaux topographiques (topographie, plans, cartographie, photogrammétrie) dans une cinquantaine de rapports d’archéologie préventive, Service Archéologique de la Ville de Lyon (BERTRAND E., BERNOT E., PUEL O., MONIN M., GAILLARD C., LEMER A.-C., CARRARA S.)

2017-2018
Photogrammétrie et orthophotographies, dans LALLAU E., Courtine nord de la basse-cour, Cuisines du duc d’Orléans, DRAC des Hauts-de-France, CMN, 156 p.

Topographie, photogrammétrie dans BORLENGHI A. & SCHMITT A. (dir.), Aqueduc de Gier (Rhône), Étude du pont-siphon de Beaunant et relevé de la partie terminale du tracé de l’aqueduc, Service Régional de l’Archéologie, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, 122 p.

Photogrammétrie dans SICARD S. (dir.), rapport de fouille préventive des caniveaux nord des thermes de Longeas, Chassenon, SRA Poitou-Charentes, 200 p.

2016
Photogrammétrie, dans YOVITCHITCH C. (dir.), rapport final d’opération à Qalat Doubiyeh, IFPO-MAEE (Septembre-Octobre 2016).

Topographie dans BAUD A. (dir.), rapport de la campagne 2016 du château de Belvoir, Lyon 2, CNRSMAEE (Mai-Juin 2016).

Topographie, cartographie et photogrammétrie dans GRALL M. (dir.), rapport des fouilles programmées du quartier du Grand Villard (agglomération antique de Cassinomagus), SRA Poitou-Charentes (Juil. 2016).

Topographie, cartographie et photogrammétrie dans CARPENTIER L. (dir.), rapport des fouilles programmées du sanctuaire de Saint-Cybardeaux, SRA Poitou-Charentes (Juil. 2016).

Topographie, cartographie et photogrammétrie dans DOULAN C. (dir.), rapport des fouilles programmées du sanctuaire de Chassenon, SRA Poitou-Charentes (Août 2016).

2015
Topographie, cartographie et photogrammétrie dans GRALL M. (dir.), rapport des fouilles programmées du quartier du Grand Villard (agglomération antique de Cassinomagus), SRA Poitou-Charentes (Juil. 2015).

Topographie, cartographie et photogrammétrie dans DOULAN C. (dir.), rapport des fouilles programmées du sanctuaire de Chassenon, SRA Poitou-Charentes (Août 2015).

2014
Topographie dans SICARD S. (dir.), rapport de fouille préventive des thermes de Longeas, Chassenon, SRA Poitou-Charentes (Août 2014).

2013
Topographie et photogrammétrie dans LADIRE D., rapport des fouilles préventives de la Socellière et de Brion-près-Thouet, Louzy, Archeodunum (Oct. – Nov.).

Topographie dans VERRIER G., rapport de fouille préventive du Plessis, Loroux-Bottereau, Archeodunum (Sept.- Nov.).

Topographie (implantation) dans LEFILS M., rapport de fouille préventive de Saintes, Archeodunum (Novembre)

Topographie dans COLLIOU C., rapport de fouille préventive de la Ferrière en Parthenay, Arkemine (Mai).

2012
KERVRAN M., WORMSER P. (dir.), LEBOMIN J., MORELLE N., rapport archéologique de la mission Banbhore (Pakistan) (Nov. -Déc. 2012).

Topographie, cartographie et DAO dans HOURCADE D. (dir.), rapport intermédiaire des fouilles programmées des thermes de Longeas, Chassenon, SRA Poitou-Charentes (AoûtOct.).

Topographie, cartographie dans GARDEL M.-E. (dir.), rapport des fouilles préventives du bassin de Cazaban, Palaja, ALC (Juin-Septembre).

2010
Topographie dans GUERIN T. (dir.), rapport des fouilles préventives de la place du château à Vitré, EVEHA (Nov.-Mars 2009-2010).

Conférences, colloques et expositions

25- 3 juin 2019 conférence : Les souterrains en « arêtes de poisson » de la Croix-Rousse, Lyon Ecole centrale, Amphi 2, avec E. Bernot.
24- 25 mars 2019 : Suivre l’évolution des structures hydrauliques de Torgal, Karnataka, Inde (XIe-XVIIIe ap. J.-C.), journée d’étude : Datation des structures hydrauliques :enjeux, questions et méthodes, Lyon II.
23- 14 février 2019 , L’évolution de la fortification littorale indienne, le cas de la Janjira, entre adaptation à l’artillerie européenne et permanence des formes locales, XVIe-XVIIIe siècle ? journée d’étude Histoire Maritime, Université Bretagne Sud.
22- 2 octobre 2018, Indices archéologiques de la surélévation du bastion Desmourier, citadelle de Port-Louis, Université BRETAGNE SUD & Musée national de la Marine, journée étude de Port-Louis : Les fortifications littorales à l’époque moderne : enjeux, savoirs & pratiques. 400 ans de Port-Louis.
21- 4 octobre 2018, Nouvelles Archéologiques à la Citadelle, avec A.-M. Fourteau (SRA Bretagne), association des amis du musée national de la Marine.
20- 18 juin 2018 Les Sarrazinières: fouille et C14 « Groupe Quatre aqueducs lyonnais » – 2e Journée d’étude sur le thème « Datation » Université Lyon 2 : – N. Morelle, S. Gaillot, N. Fourn (SAVL)
19- 31 mai 2018, la fortification du Deccan adaptée à l’artillerie, de l’empire Ottoman à l’océan Indien (XVXVIèmes siècles), Journée doctorale du Ceias (UMR8564 – CNRS / EHESS) EHESS Paris
18- « L’aqueduc du Gier dans son parcours entre les forts de Sainte-Foy et de Sainte-Irénée » – Jean-Paul Lascoux, Eric Leroy et Nicolas Morelle (SAVL), Groupe « Quatre aqueducs lyonnais » – Equipe 1 2 e
Journée d’étude sur le thème « Tracé » 1er décembre 2017 – 14h Salle B147 Université Lyon 2.
17- Permanence des frontières pré islamique aux marges du monde musulman, 2e Congrès du GIS Moyen-Orient et monde arabe, Atelier « Matérialiser la frontière » (Eva Collet et JeanDavid Richaud), INALCO, Paris, 7 juillet 2017.
16- Spécificités et diffusion de l’artillerie de l’empire Ottoman à l’océan Indien (XV-XVIèmes siècles) (avec V. Ory), XXe Rencontres Dīwān, MMSH Aix-en-Provence, 28 juin 2017.
15- Les fouilles du parking Saint-Antoine (Lyon 2e) : l’archéologie associée à l’imagerie 3D (avec E. Bernot), Archeo lyon, musée des Confluences, Lyon, 11 mars 2017.
14- Architecture militaire indo-musulmane et histoire connectée (XVe-XVIIe siècle), XIXe rencontres Dīwān, Casa de Velázquez, Madrid, 18 Mai 2016.
13- La fortification de Firozâbâd, XVIIIe rencontres Diwan, Lyon, 11-13 Juin 2015.
12- La fortification avancée de Vijayanagara à Torgal (1555-1570) : une réponse indienne face à la nouvelle artillerie des sultans ? Journée des doctorants du LA3M, MMSH, Aix-enProvence, 28 Mai 2015.
11- La fortification avancée de Vijayanagara à Torgal (1555-1570) : une réponse indienne face à la nouvelle artillerie des sultans ? Colloque « La guerre dans les civilisations de l’Orient et de l’Extreme-Orient » organisé par Damien Chaussende, Collège de France, Société asiatique, Paris, 28-29 Mai 2015.
10- L’approvisionnement en eau dans les forts du Deccan en Inde : le cas de Naldurg (XIVXVIIème siècle), colloque de Bellecroix « L’eau autour des châteaux » organisé par Nicolas Faucherre et Hervé
Mouillebouche, Bourgogne, 18-19 Octobre 2014.
9- La fortification du port de Banbhore, session sur les ports et fortifications du monde musulman organisé par Stéphane Pradines, Ahmad al-Shoky et Eric Vallet, congrès EAA, Istanbul, 13 Septembre 2014.
8- Naldurg, a border Fort under Adil Shahi Sultanate, colloque international sur les Forts du Deccan organisé par Nicolas Morelle et Nicolas Faucherre (LA3M), MMSH, Aix-enProvence, 21 Juin 2014.
7- Le fort de Torgal en Inde, possibilités et contraintes matérielles de la photogrammétrie 3D sur un grand ensemble monumental, séminaire « La photogrammétrie appliquée à l’archéologie du bâti : méthodes, applications, limites… » du LAT–UMR 7324 CITERE organisé par Frederic Epaud, Tours, 3 Juin 2014.
6- The Future of 3D Modelling in India from a Scientific Perspective (avec Nicolas Chorier) festival Pondi Photo, Pondichéry, Inde, 23 Mars 2014.
5- Présentation de la photogrammétrie et topographie, Malik Sandal Institut of Architecture, Bijapur, Inde, 7 Février 2014.
4- Le château de Kantara à Chypre, séminaire du CESCM organisé par Nicolas Prouteau, Poitiers, 19 Janvier 2012.
3- Exposition sur Saint-Vaast sur Seulles au XIIème siècle, Saint-Vaast sur Seulles, 9 Novembre 2011.
2- Salon du livre et des auteurs, Torigni sur Vire, 10 Septembre 2009.
1- Exposition et conférence sur le château (avec Joseph Decaens), Saint-Vaast sur Seulles, 20 Juin 2009.

Virginie OlivieR

Historienne de l’art, iconographe
contact : oliviervirginie [a] yahoo.fr

DISCIPLINE : Histoire de l’art
PAYS : Inde
PÉRIODE : 1er– 13e siècles
LANGUES : anglais, sanskrit
Mots clés : Inde, Iconographie, Sculpture, Shivaïsme, Brahma, Tamil Nadu, Pallava, Cola

PARCOURS UNIVERSITAIRE

Doctorat d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2018)
Titre : La représentation de l’ordre socio-cosmique : interprétation du rôle de Brahmā dans la sculpture du Tamil Nadu et du Deccan entre le 6e et le 9e siècle » (dir. Edith Parlier-Renault)

Licence professionnelle Ressources documentaires et bases de données, spécialité documentation audiovisuelle, INTD-INA, Paris (2008)
Mémoire : Statut et langage de l’image scientifique

Licence de langues, littératures et civilisations étrangères, spécialisation langues indiennes, université de Paris III Sorbonne (2002)

DEA d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2001)
Titre : Étude comparée de l’iconographie de Sūrya en Uttar-Pradesh et en Orissa (1er – 13e s.)

Maitrise d’histoire de l’art, université de Paris IV Sorbonne (2000)
Titre : L’image d’Agni dans la littérature et la sculpture de l’Inde ancienne (1er – 13e s.)

Diplôme de l’École du Louvre, spécialité art et archéologie de l’Inde et des pays indianisés de l’Asie du sud est, École du Louvre, Paris (1998)

ENSEIGNEMENT

Chargée de cours, université de Paris IV Sorbonne (2019-)

Initiation à l’art de l’Inde (Cours de Licence, 2h hebdomadaire)

PUBLICATIONS : ARTICLES

Revue Mythologie : Les Essentiels. La mythologie indienne, n° 2, août-septembre-octobre 2019 :

   – « Les Brâhmanas, les Âranyakas et les Upanishads » ; « Les Purânas, des encyclopédies populaires du savoir », p. 26-27.

   – « Une œuvre : Brahmâ, temple Hucchappayya Gudi à Aihole » ; « Les origines de Brahmâ, un dieu sans culte » ; « Brahmâ dans le Bouddhisme des origines » ; « Le mythe de la décapitation de Brahmâ par Śiva » ; « Le hamsa, l’oie sauvage : la monture de Brahmâ » ; « les multiples visages de Brahmâ » ; « Une œuvre : Sarasvatî, parèdre de Brahmâ », p. 70-79.

   – « Les huit dikpâlas : gardiens des points cardinaux et intermédiaires », p. 128-129.

   – « Agni, le dieu du feu : le gardien du sud-est » ; « Yama, le roi des morts : le gardien du sud », p. 130-131.

« Les « Brahmā-Śiva » de la région de Tanjore : un syncrétisme singulier aux origines inexpliquées », Arts Asiatiques, 75 (2020), Paris, 2021, p. 5-26.

« The Relationships between Brahmā and Śiva in the Pallava and Coḷa iconography: the Iconographic Program of the Kailāsanātha of Kāñcīpuram and the Case of the “Brahmā-Śiva”. /Brahmā and Śiva in Pallava and Coḷa iconography », In Murugaiyan, Appasamy & Parlier-Renault, Édith (Eds) Whispering of Inscriptions: South Indian Epigraphy and Art History: Papers from an International Symposium in memory of Professor Noboru Karashima (Paris, 12–13 October 2017), Oxford: Indica et Buddhica (2 vols), p. 181-208. https://indica-et-buddhica.org/publications/murugaiyan-appasamy-parlier-renault-edith/ieb-karashima-vol02-202110171432.zip

« L’idéologie pallava dans l’iconographie des sites royaux aux VIIe et VIIIe siècles : Brahmā et Skanda », in Jean-Michel Mouton et Michel Zink éd, L’idéologie royale dans les civilisations de l’Asie, Actes du colloque organisé par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et la Société Asiatique à l’Institut national d’Histoire de l’Art (INHA) et à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, les 6 et 7 décembre 2019, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 2021, p. 297-328.

A VENIR

Janvier 2023. Voyage dans le Deccan (Inde), organisé par l’AFAO : conduite culturelle et accompagnement :

« Découverte du Deccan (Maharashtra, nord du Karnataka et de l’Andhra-Pradesh) »: https://afao-asso.fr/fr/voyages-et-escapades/asie-du-sud-est/172-decouverte-du-deccan-maharashtra-nord-du-karnataka-et-de-l-andhra-pradesh

CONFÉRENCES

« Des rois et des brahmanes : l’idéologie royale Pallava dans l’iconographie des sites royaux du 7e – 8e s. ». L’idéologie royale dans les civilisations de l’Asie : Colloque international organisé par la Société asiatique et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Paris. 07/12/2019.

« L’inscription de Vaḷabha « Caturānana » à Tiruvoṟṟiyūr (Tamil Nadu) : autobiographie en forme de parcours initiatique d’un guerrier devenu ascète ». Atelier thématique « Régionalisme et cosmopolitisme : l’Inde du Sud » du CEIAS. 06/02/2018. CEIAS. Paris.

«The relationships between Brahmā and Śiva in the pallava and coḷa iconography through a few examples». South Indian Epigraphy and Art History International Symposium. EPHE-UMR 7528 Mondes iranien et indien / Université Paris IV Sorbonne – CREOPS. 13/10/2017. INHA. Paris.

FINANCEMENT DES MISSIONS DE TERRAIN

Allocation de recherche de l’EFEO (Ecole Française d’Extrême-Orient, Pondichéry) : missions de terrain au Tamil Nadu, Inde (février 2014, janvier – juin 2015)

Prix de la Fondation Flora Blanchon (2014)

Bourse Mobidoc du Conseil Général d’Ile-de-France (2013)

Colloque « Picturesque Modernities »

PICTURESQUE MODERNITIES
ARCHITECTURAL REGIONALISM AS A GLOBAL PROCESS (1890-1950)

Colloque international, organisé à Paris, du 30 novembre au 2 décembre 2016

Comité organisateur:
Cluster of Excellence “Asia and Europe in a Global Context”
Heidelberg University (Global Art History)
German Center for Art History Paris
University of Poitiers (Department of Art History)
Centre André Chastel (University Paris-Sorbonne)
Association française des Historiens de l’Architecture (A.H.A.)

Télécharger le programme ici.

COURS 1er semestre 2016-2017

LICENCE

L3AA15PG – Inde
1 cours obligatoire + 1 TD
Initiation à l’art et à l’archéologie de l’Inde ancienne – Mme K. Ladrech   Lundi salle Doucet 14h-16h        
Ce cours proposera une introduction à l’art et l’archéologie de l’Inde. Il abordera, chronologiquement, les phases principales de l’art indien, de la civilisation de l’Indus (3e-2e millénaires av. n. è.) à l’époque médiévale (VIIe-XIIIe siècles de n. è.), par le biais de monuments (sanctuaires rupestres et temples construits) et d’oeuvres significatifs, témoins des évolutions et de la diversité stylistique de l’art indien. Une attention particulière sera portée à l’iconographie bouddhique et hindoue.
Bibliographie :
HUNTINGTON, Susan L. The Art of Ancient India. Boston : Weatherhill, 1985
LO MUZIO, Ciro & FERRANDI, Marco. L’Inde. Des origines aux Moghols. Paris : Hazan, 2009
PARLIER-RENAULT, Édith. L’art indien – Inde, Sri Lanka, Népal, Asie du Sud-Est. Paris : PUPS, 2010
TD – Mme K. Ladrech

– L5AA15HA – Inde
1 cours obligatoire + 1 TD
L’art bouddhique et hindou dans le Deccan (VIème-VIIIème siècle) – Mme E. Parlier-Renault  Vendredi salle Doucet 12h-14h  

TD groupe 1  Mardi s. Picard 16h-17h   Groupe 2 mercredi s. 115  13h-14h

La période gupta (IVe s.-milieu du VIe s.) inaugure un modèle esthétique et iconographique qui se diffuse vers le sud à partir du VIème siècle, inspirant l’architecture et la sculpture des sites rupestres et des premiers sanctuaires construits du Deccan (Mahârâshtra et Karnataka). Le cours prendra pour sujet quelques exemples particulièrement représentatifs des principaux sites bouddhiques et hindous de la période, en s’attachant au développement des programmes iconographiques et du décor architectural.
Bibliographie :
GOPINATH RAO, T.A., Elements of Hindu Iconography, 4 vol., Madras, 1914.
HUNTINGTON, Susan L., The Art of Ancient India: Buddhist, Hindu, Jain, New York: Weatherhill, 1985.
LO MUZIO, Ciro & FERRANDI, Marco. L’Inde. Des origines aux Moghols. Paris, 2009.
PARLIER-RENAULT, Édith. L’art indien – Inde, Sri Lanka, Népal, Asie du Sud-Est. Paris, 2010.
RUDY JANSEN, Eva, Iconographie de l’hindouisme. Les dieux, leurs manifestations et leur signification, Diever, 1999.
ASTIER Alexandre, Comprendre l’hindouisme, Eyrolles, 2007.
BECKER Cécile Le Bouddhisme, Eyrolles, 2013.
– TD – Mme K. Ladrech

– L5AA16AR – Extrême-Orient
1 cours obligatoire   
Archéologie des religions dans le monde chinois – M. A. Gournay
Ce cours propose une introduction à l’étude des systèmes religieux dans le monde sinisé : Chine, Corée, Japon, Vietnam) et vise à montrer en quoi peut consister une analyse archéologique de leur équipement (lieux et objets de culte, représentations du divin, pratiques divinatoires et funéraires, recours à l’écrit).
Bibliographie :
MASPERO, Henri, Le Taoïsme et les religions chinoises, préface de Max Kaltenmark, Paris, Gallimard, 1971.
De GROOT, JOHANN JACOB Maria, The Religious System of China. Its ancient forms, evolution, history and present aspect. Manners, customs and social institutions connected therewith, 6 vol., Leyde, E. J. Brill, 1892-1910.
DORÉ, Henri, Recherches sur les superstitions en Chine, 15 vol., Shanghai, T’u-Se-Wei Press, 1914-1929.
DORÉ, Henri, Manuel des superstitions chinoises, ou petit indicateur des superstitions les plus communes en Chine (1926), réédité avec une introduction de Michel Soymié, Paris/Hong Kong, Centre de publication de l’UER Extrême-orient – Asie du Sud-Est de l’Université de Paris, 1970.

 

MASTER 1

Extrême-Orient : M. Antoine Gournay

Jeudi 9h-11h salle Perrot
Méthodologie de la recherche et préparation du mémoire.
Thème principal : art des jardins et peinture de paysage en Extrême-Orient

Art de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est (Mme Edith Parlier-Renault)

Mardi 16h-18h CREOPS salle 239

La représentation des vies antérieures du Buddha (jâtaka) en Inde et en Asie du Sud-Est 

Le cours est consacré à l’illustration des jâtaka dans l’art narratif bouddhique de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. Il aborde la question du rapport entre textes et images et celle des modes narratifs, ainsi que celle de l’évolution doctrinale du bouddhisme, perceptible dans le choix des thèmes illustrés comme dans l’interprétation spécifique des récits que les images proposent, en fonction des époques et des sites. Chaque année est privilégié un site ou un ensemble de sites choisis en Asie du Sud ou du Sud-Est.

Cowell, E.B., The Jâtaka,  trad. par E.B.Cowell et al. ,  6 vol., London, 1895.

Dehejia, Vidya, Discourse in early Buddhist Art: visual narratives of India,  Delhi, 1997.

Kurita, I., Gandhāran Art, 2 vol., Tokyo 1988-89.

Schlingloff, Dieter, Studies in the Ajanta Paintings, Delhi, 1987.

Sivaramamurti, C., Amarāvatī  Sculptures in the Madras Government Museum, Madras, 1956.


MASTER 2

Art de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est (Mme Edith Parlier-Renault)

Vendredi 16h-18h CREOPS salle 239

Le temple hindou en Inde du Nord (Xème siècle)  

Le cours sera consacré à l’architecture et à la sculpture des temples construits au Xème siècle dans les différentes régions de l’Inde du Nord, du Râjasthân à l’Orissa. Qu’ils soient dédiés au dieu Siva ou aux principales formes de la déesse, de Durgâ aux Yoginî, leurs programmes iconographiques reflète l’importance des notions liées au tantrisme, dont on situe souvent l’apogée à cette période. L’analyse des images et du programme iconographique s’attachera à dégager les spécificités régionales dans l’évolution des représentations divines et du culte.

Bibliographie sommaire

HARLE, James C., The Art and Architecture of the Indian Subcontinent, Yale University Press, 1994.

Huntington, Susan L., The Art of Ancient India: Buddhist, Hindu, Jain, New York: Weatherhill, 1985.

MEISTER, M.W., and DHAKY, M.A., eds. Encyclopaedia of Indian Temple Architecture, Beginnings of Medieval Idiom,vol. II pt 3 North India, New Delhi, 1998.

PADOUX, André, Comprendre le tantrisme ; les sources hindoues, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, 2010.

VARENNE, Jean, Le tantrisme : mythes, rites, métaphysique, Albin Michel, 1997.

 Art de l’Extrême-Orient : M. Antoine Gournay

Jeudi 9h-11h salle Perrot

Méthodologie de la recherche et préparation du mémoire.
Thème principal : équipement des cultes religieux en Extrême-Orient.

 

BNF: APPEL A CHERCHEURS 2016 2017

LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE LANCE SON APPEL À CHERCHEURS  2016-2017

Afin de s’associer le concours de jeunes doctorants pour l’année
universitaire 2016-2017, la BnF publie un appel à chercheurs. Il porte sur des travaux ayant pour objet, en lien avec une recherche
universitaire, l’étude ou la valorisation des collections de la
Bibliothèque, l’histoire du livre et des bibliothèques. Cette année,
9 bourses sont offertes par la BnF et ses mécènes.

L’ESSENTIEL DE L’APPEL

    * L’appel à chercheurs de la BnF s’adresse aux masterants et
doctorants ayant un diplôme en projet ou en cours, ou à des
professionnels ayant un projet de recherche.
    * Le dossier de l’appel à chercheurs propose des sujets sur les
collections de la BnF afin de guider les candidats.
    * Les candidatures s’effectuent en ligne :
http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX02/P2016000001_comment-repondre-a-l-appel-a-chercheurs
[1]
    * La date limite de candidature est fixée au : 15 avril 2016.
    * La sélection des candidats est effectuée en collaboration avec le
Conseil scientifique de la Bibliothèque nationale de France dans le
courant du mois de juin 2016.

DES CONDITIONS D’ACCUEIL EXCEPTIONNELLES GRÂCE À 9 BOURSES DE
RECHERCHE

    * Chercheurs associés, ouvrant la possibilité d’accéder à l’une
des 3 bourses BnF de 10 000 euros à partir de la deuxième année de
résidence
    * Chercheurs invités par un mécène :

    * 1 bourse Fondation Louis Roederer (10 000 euros sur une année pour une recherche sur la photographie ou l’histoire de la photographie),
    * 3 bourses Mark Pigott (10 000 euros sur une année pour une
recherche dans le domaine de l’innovation et des technologies, de
l’histoire, des arts et de l’histoire de l’art),
    * 1 bourse labex Les passés dans le présent (10 000 euros pour une
recherche sur l’iconographie des Guides de Paris au département des Estampes et de la photographie),
    * 1 bourse « Prix de la BnF » (8 000 euros sur une année, pour une
recherche portant sur l’œuvre de Michel Houellebecq, lauréat du prix de la BnF en 2015).

EN SAVOIR PLUS :

    * site web :
http://actions-recherche.bnf.fr/BnF/anirw3.nsf/IX02/P2016000004_dossier-complet-de-l-appel-a-chercheurs
[2]
    * mél : appelachercheurs@bnf.fr
    * tél. : 01 53 79 52 55
    * courrier : Bibliothèque nationale de France –  » Appel à chercheurs
 » – Quai François Mauriac – 75706 Paris Cedex 13

COURS 2ème semestre 2015-2016

Licence

 

 

 

Bibliographie :
Jan FONTEIN, Roden SOEKMONO & Satyawati SULEIMAN, Ancient Indonesian Art. Of the Central and Eastern Javanese Period. New York : Asia Society, 1971
Albert LE BONHEUR, La sculpture indonésienne au musée Guimet. Catalogue et étude iconographique. Paris : PUF, 1971

L6AAZH16 – Extrême-Orient
1 cours obligatoire
Histoire de l’architecture japonaise 2 – Arts du Japon et de l’Extrême-Orient – M. J-S. Cluzel
Ce cours propose une série d’ouvertures thématiques en histoire de l’art et archéologie du bâti à partir de l’architecture japonaise. Les ouvertures principales seront :
1. Réception de l’architecture japonaise en Occident
2. Représentations de l’architecture japonaise
3. Histoire de l’histoire de l’architecture japonaise
4. Conservation et restauration du patrimoine bâti japonais et japonisant
Attention, ce cours fait suite à celui de L2, S4, UE4 : Histoire de l’architecture japonaise 1 – Arts du Japon et de l’Extrême-Orient. Il est fortement recommandé d’avoir suivi le premier pour s’inscrire au second.
Bibliographie :
Jean-Sébastien CLUZEL, Architecture éternelle du Japon, de l’histoire aux mythes, Paris, éditions Faton, 2008.
Jean-Sébastien CLUZEL dir. Hokusai le vieux fou d’architecture, Seuil, 2014.
Jean-Sébastien CLUZEL & Nishida MASATSUGU, Le sanctuaire d’Ise, 62e reconstruction, Mardaga, 2015.
Chantal KOZYREFF, Songes d’Extrême-Asie, eds. Fonds Mercator, 2001.

Master 1

M2AA52HA Art Indien : Mme Karine Ladrech
L’art jaïn
Le jaïnisme est l’une des trois grandes religions indiennes, moins connue cependant que le bouddhisme et l’hindouisme. Ce cours portera sur les monuments jaïns, des premiers sites rupestres des alentours de notre ère aux temples complexes de la période médiévale.
Bibliographie :
Julia A.B. HEGEWALD, Jaina Temple Architecture in India: The Development of a Distinct Language in Space and Ritual. Berlin : G+H Verlag, 2009.
Amalananda GHOSH (éd.), Jaina Art and Architecture. New Delhi : Bharatiya Jnanpith, 1974-1975. 3 vol.

INHA Salle Grodecki Mardi 14h-16h

M2AA53HA Art de l’Extrême-Orient : M. Jean-Sébastien Cluzel
La diffusion de l’art et de l’architecture du Japon en Europe – XVe-XIXe s.
Bibliographie :
-Jean-Sébastien Cluzel, Architecture éternelle du Japon, de l’histoire aux mythes, éditions Faton, 2008.
-Jean-Sébastien Cluzel dir. Hokusai le vieux fou d’architecture, Seuil, 2014.
-Catalogue d’exposition, Galeries nationales du Grand Palais, Le Japonisme, Rmn. 1990.

INHA Salle Grodecki Mercredi 10h-12h

Master 2

M4AA52AR Archéologie Indienne : Mme Edith Parlier-Renault
Les Temples à la Déesse en Inde du Nord
Le cours sera consacré à l’architecture et à la sculpture des temples dédiés aux principales formes de la déesse, de Durgâ aux Yoginî, construits à partir du VIIIe siècle dans les différentes régions de l’Inde du Nord, du Râjasthân à l’Orissa. L’analyse des images et du programme iconographique s’attachera à dégager les spécificités régionales et l’évolution des représentations féminines et du culte.
Bibliographie sommaire
HARLE, James C., The Art and Architecture of the Indian Subcontinent, Yale University Press, 1994.
HUNTINGTON, Susan L., The Art of Ancient India: Buddhist, Hindu, Jain, New York: Weatherhill, 1985.
MEISTER, M.W., DHAKY, M.A. and DEVA, Krishna, eds. Encyclopaedia of Indian Temple Architecture, vol. II, pt 1, North India :Foundations of North Indian Style, c.250 B.C.-A.D. 1100 , New Delhi and Princeton, 1988.
MEISTER, M.W., and DHAKY, M.A., eds. Encyclopaedia of Indian Temple Architecture, vol. I, pt 2, North India : Period of Early Maturity, c. A.D.700-900, New Delhi and Princeton, 1991.
Encyclopaedia of Indian Temple Architecture, Beginnings of Medieval Idiom,vol. II pt 3 North India, New Delhi, 1998. INHA

INHA

CREOPS Salle 239 Vendredi 16h-18h

M4AA53HA Art de l’Extrême-Orient : M. Antoine Gournay
Méthodologie de la recherche et préparation du mémoire.
Thème principal : équipement des cultes religieux en Extrême-Orient.

12th EAJS Workshop for Doctoral Students

The European Association for Japanese Studies (EAJS) invites doctoral students in all humanities and social sciences to apply for the 12th EAJS Workshop for Doctoral Students (4 -7 July 2016). The workshop will take place at the École des hautes études en sciences sociale (EHESS), Paris. EAJS will cover the costs of travel (up to EUR 400) and accommodation for the duration of the workshop for a group of 18-20 doctoral students.

Venue: EHESS (École des Hautes Études en Sciences Sociales/School of Advanced Studies in Social Sciences), Paris, France

Date: 4-7 July 2016

Project director: Dr. Sébastien Lechevalier (EHESS)

Language for applications and during the workshop: English

Application deadline: 31 March 2016

To apply please use the online application system

The EAJS Workshops for Doctoral Students aim to create a European multidisciplinary network of advanced graduate students and senior scholars in Japanese Studies. The informal environment of the workshop provides a unique opportunity for participants to work together intensively to enhance individual projects and engage in in-depth discussions of common themes and methods. Through presentations and focused sessions, students give and receive critical feedback on dissertation projects, fieldwork plans and preliminary results. Students will be asked to read the work of their peers and prepare for workshop presentations linking their own work to the broader international Japanese Studies field. Students will also get one-to-one supervision with a senior scholar in their respective field.

Eligibility
Graduate students working on a dissertation topic related to Japan, regardless of citizenship, who are enrolled at universities in Europe, and students of European nationality who are enrolled in graduate programmes outside Europe are eligible. Students travelling to the workshop from outside Europe should expect no more than EUR 400 to be paid towards their transportation costs. Doctoral Students from European universities that do not have major centres of Japanese Studies are especially encouraged to apply. Applications are particularly welcome from graduate students in the early fieldwork phase through the middle stages of dissertation writing. All applicants are expected to have studied the Japanese language and to use materials written in Japanese as sources for their dissertations. Applicants are expected to provide evidence of Japanese language ability in their applications.

Application and Selection Process
Please be aware that EAJS uses an online system to manage submissions for its workshop for doctoral students.
In the first instance your application should include:
1. A curriculum vitae
2. A short cover letter (maximum 250 words), indicating why you wish to attend the workshop as well as the current state of progress of the doctoral work
3. A summary of the dissertation project (maximum 500 words), explaining topic, relevance, research question, methodology, and current stage of dissertation project.

These documents must be submitted via the submission website by 31 March 2016. Selected candidates will be notified by 30 April 2016.

Short-listed candidates will then be required to send a project report (about 5000 words) to Sébastien Lechevalier (sebastien.lechevalier@ehess.fr) by 31 May 2016.
1. This project report should have the following structure:
2. title and author
3. abstract with keywords
4. current state of research (empirical findings and theories) and research gap(s)
5. research question of project and its relevance respectively own motivation
6. theoretical framework, methodology of project, and schedule
7. hypotheses and/or preliminary results
8. (possible) difficulties in realizing research project
9. quoted literature

It goes without saying that the project report should conform to best academic practice (language, referencing, etc.). It will be the basis for short presentations on the individual research projects, for group presentations and discussions, and for the individual supervision.

Note that the second application stage will not be competitive. Each applicant who receives a request to send in a full project report will be accepted. However, an extension of the deadline for the project report will not be possible since all project reports need to be sent to all participants. Shortlisted candidates who fail to submit their project report by the deadline will not be admitted to the workshop.

All selected candidates will furthermore be required to submit a short report (250-300 words) on their participation in the workshop until 31 August 2016.

Reports by participating scholars will appear on the EAJS website at www.eajs.eu as well as in the EAJS Bulletin.

Accepted candidates will also be required to join the European Association for Japanese Studies.

For all enquiries please feel free to contact the EAJS office via email at office[at]eajs.eu.